...euh, Pardon de Quelven.
Tous les ans, le 15 Août, jour de l'Assomption, on célèbre le Pardon de Notre Dame de Quelven, dans la commune morbihannaise de Guern.
C'est là que j'ai grandi.
De nos jours, ces festivités ne sont plus aussi courues que lorsque j'étais enfant, mais il reste encore quelques nostalgiques de cette époque heureuse, pour qui le " 15 Août " de Quelven, tient une place très importante, dans les souvenirs.
Ce jour là, on compte des milliers de visiteurs, venus assister aux messes en plein air et à la descente de l'ange pyrophore, depuis le sommet du clocher de l'église.
Quand j'étais enfant, lors de cette journée, des dizaines de milliers de personnes, arpentaient les rues du petit village.
Les stands de marchands forains ou d'artisans locaux, étaient nombreux.
Je me souviens plus particulièrement de ce charcutier, au magnifique chapeau breton et à la voix tonitruante, qui vendait du pâté, de l'andouille de Guémené et autres délicieux jambons et saucissons.

Tous les ans, le 15 Août, jour de l'Assomption, on célèbre le Pardon de Notre Dame de Quelven, dans la commune morbihannaise de Guern.
C'est là que j'ai grandi.
De nos jours, ces festivités ne sont plus aussi courues que lorsque j'étais enfant, mais il reste encore quelques nostalgiques de cette époque heureuse, pour qui le " 15 Août " de Quelven, tient une place très importante, dans les souvenirs.
Ce jour là, on compte des milliers de visiteurs, venus assister aux messes en plein air et à la descente de l'ange pyrophore, depuis le sommet du clocher de l'église.
Quand j'étais enfant, lors de cette journée, des dizaines de milliers de personnes, arpentaient les rues du petit village.
Les stands de marchands forains ou d'artisans locaux, étaient nombreux.
Je me souviens plus particulièrement de ce charcutier, au magnifique chapeau breton et à la voix tonitruante, qui vendait du pâté, de l'andouille de Guémené et autres délicieux jambons et saucissons.

Charcutier - Pardon de Quelven - Photo Yvon Kervinio, 1980.
Les manèges faisaient également partie de la fête, comme le fameux manège-balançoires, que tout le monde appelait " casse-gueule ".

Manège - Pardon de Quelven - Photo Yvon Kervinio, 1978.
On s'accrochait les uns aux autres et se poussait, afin de monter le plus haut possible.
Le point d'orgue de cette journée, était la messe en plein air, présidée par l'évêque du diocèse de Vannes.
A cette occasion, on faisait défiler la vierge ouvrante, habituellement installée dans le transept de l'église.
Ce jour-là, elle faisait une promenade, dans son brancard de procession, portée par les fidèles de la paroisse.

Sortie de la vierge - Pardon de Quelven - Photo Yvon Kervinio, 1980.
Les grenouilles de bénitiers, n'auraient, pour rien au monde, raté ce moment, qui précédait la descente de l'ange.
Pour s'attirer les bonnes grâces de leur ami imaginaire, elles avaient fait leur pèlerinage, à la fontaine, afin d'y jeter une pièce... Hồ, une petite, il ne faut pas exagérer non plus.

Fontaine aux voeux - Pardon de Quelven - Photo Yvon Kervinio, 1980.
Les hommes, eux, sans doute moins croyants, mais bien plus assoiffés, attendaient leurs moitiés, à l'une des nombreuses buvettes installées aux alentours.

Signalisation - Pardon de Quelven - Photo Yvon Kervinio, 1980.
La signalisation installée les jours précédents, aidait à repérer aisément, ces abreuvoirs, tel l'utile fléchage d'un itinéraire Bis, permettant de faire sauter les bouchons.
Afin de veiller au bon déroulement du clou du spectacle, la descente de l'ange, une grande répétition a eu lieu, le 7 Août.
Dans le journal " Le Télégramme de Pontivy ", ils écrivent que cet essai a été orchestré, avec brio, par Raymond Bolé ( mon cousin ).
Je ne sais pas qui est ce " Brio ", mais je ne pense pas qu'il ait fait grand chose.

Bisou à l'ange - Pardon de Quelven - Photo Le Télégramme de Pontivy, 2016.
Les enfants sont toujours aussi nombreux, à vouloir embrasser ce valeureux cycliste.
La preuve que les choses simples sont indémodables et que les plus beaux souvenirs, ne sont pas engendrés, par les ordinateurs, consoles de jeux, ou autres smartphones.
Nous n'en avions pas et nous profitions de la vie, des copains et de la nature.
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