Le restaurant dans lequel nous avons déjeuné ce dimanche, se trouve dans les anciens bâtiments de la Manufacture d'Opium de Sài Gòn, au numéro 74 de la rue Hai Bà Trưng, qui s'appelait alors, rue Paul Blanchy.

A cet endroit, étaient confectionnés les pains de drogue, à partir de la mélasse obtenue en pressant les pistils des fleurs de pavot récoltées en Inde, au Laos et au Việt Nam.
Cette fabrique fût construite en 1881, par deux français ayant obtenu les droits de commerce de cette substance, alors considérée comme légale.
Des distributeurs agréés vendaient les boîtes d'opium, en laiton estampé et les prix étaient fixés par décret.

Le gouvernement français, se servait des revenus engendrés par ces ventes, pour financer la colonisation de l'Indochine.
Lors de la seconde guerre mondiale, il a été décidé de cesser la production de cette drogue, en Indochine.
A cette époque, la guerre n'en favorisait certainement pas le commerce.
De nos jours, il ne subsiste que quelques bâtiments, dans la cour intérieure de cette fabrique et le pavillon d'entrée, désormais entouré d'immeubles récents, voire en construction.

Seule indication de l'ancienne activité, sur le portail, figurent encore les lettres " MO " entrelacées, qui signifient Manufacture d'Opium.

A Sài Gòn, tout change si vite, qu'il faut parfois bien chercher, pour retrouver les traces du passé.

A cet endroit, étaient confectionnés les pains de drogue, à partir de la mélasse obtenue en pressant les pistils des fleurs de pavot récoltées en Inde, au Laos et au Việt Nam.
Cette fabrique fût construite en 1881, par deux français ayant obtenu les droits de commerce de cette substance, alors considérée comme légale.
Des distributeurs agréés vendaient les boîtes d'opium, en laiton estampé et les prix étaient fixés par décret.

Le gouvernement français, se servait des revenus engendrés par ces ventes, pour financer la colonisation de l'Indochine.
Lors de la seconde guerre mondiale, il a été décidé de cesser la production de cette drogue, en Indochine.
A cette époque, la guerre n'en favorisait certainement pas le commerce.
De nos jours, il ne subsiste que quelques bâtiments, dans la cour intérieure de cette fabrique et le pavillon d'entrée, désormais entouré d'immeubles récents, voire en construction.

Seule indication de l'ancienne activité, sur le portail, figurent encore les lettres " MO " entrelacées, qui signifient Manufacture d'Opium.

A Sài Gòn, tout change si vite, qu'il faut parfois bien chercher, pour retrouver les traces du passé.
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