Hồ Chí Minh City a énormément changé, lors des décennies passés.
En faisant quelques recherches, je me suis aperçu qu'autrefois, un canal passait tout près de l'endroit où nous habitons.
On voit clairement ce canal, appelé " Canal de ceinture ", sur un plan daté de 1952 et le quartier de Phú Thọ, dans lequel se trouve le vieil hippodrome inauguré en 1932, semble bien peu peuplé et les rues y sont rares.

En faisant quelques recherches, je me suis aperçu qu'autrefois, un canal passait tout près de l'endroit où nous habitons.
On voit clairement ce canal, appelé " Canal de ceinture ", sur un plan daté de 1952 et le quartier de Phú Thọ, dans lequel se trouve le vieil hippodrome inauguré en 1932, semble bien peu peuplé et les rues y sont rares.

Plan de notre quartier, en 1952.
Sur les plans, les flèches rouges indiquent l'emplacement de notre immeuble.
A cette époque, cet endroit était séparé du centre ville de Sài Gòn, par des champs et des rizières, qui ont depuis longtemps été remplacées par des habitations.
Les noms des rues qui entourent l'hippodrome ont également changé.
Le Boulevard de La Mothe est aujourd'hui devenu l'Avenue Lê Đại Hành, l'ancien Boulevard Pavie s'appelle désormais Avenue Ba Tháng Hai, l'Avenue du Maréchal Foch a été renommée Rue Lý Thường Kiệt et enfin, la rue dans laquelle nous habitons au numéro 70, anciennement appelée rue Trương Minh Giảng, est désormais connue sous le nom de rue Lữ Gia.

Le même quartier, en 2018, avec en bleu transparent, l'ancien canal de ceinture.
Sur une fresque datant de 1892, peinte à l'intérieur de la poste centrale de Sài Gòn, on voit très clairement le tracé de ce Canal de ceinture, qui servait à relier les divers arroyos de la ville, facilitant ainsi les transports de marchandises.
Il reliait les eaux du nord de Sài Gòn, depuis le canal Nhiêu Lộc ( kênh Nhiêu Lộc ) et celles du canal sud de Lò Gốm ( Kênh Lò Gốm ), dans ce qui est devenu le quartier de Chợ Lớn.

Fresque de 1892, sur laquelle apparait le Canal de ceinture.
Le comblement de ce cours d'eau, a permis de récupérer un grand espace constructible et les rues s'y sont multipliées, en même temps que la population augmentait.
De nos jours, absolument rien ne laisse deviner qu'autrefois, des bateaux naviguaient dans notre quartier.
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