En Asie, les gens aiment montrer leur fortune.
Les voitures ou les maisons, sont des signes ostentatoires de réussite financière.
Lorsque l'argent rentre, on en profite parfois pour ajouter un étage à son habitation, comme le fait actuellement l'un de nos voisins.

Les voitures ou les maisons, sont des signes ostentatoires de réussite financière.
Lorsque l'argent rentre, on en profite parfois pour ajouter un étage à son habitation, comme le fait actuellement l'un de nos voisins.

Un étage de plus.
Dans le centre ville de Sài Gòn, la compétition se situe à un tout autre niveau.
C'est la bataille entre les grandes fortunes, qui fait rage, à grand renfort de gratte-ciels.
En 2010, la plus haute tour de la ville était la " Sài Gòn One Tower ", d'une hauteur de 195,3 mètres.

Tour inachevée " Sài Gòn One ".
Des revers de fortune ont fait que cette tour n'a jamais été terminée et elle sera prochainement vendue aux enchères.
Les riches industriels de la ville voyaient d'un très mauvais ½il ce bâtiment ne leur appartenant pas, leur voler la vedette, en dominant toute la ville de sa stature.
La jalousie l'emportant, une nouvelle tour, plus haute, fût alors inaugurée, en 2011.
Il s'agît de la tour Bitexco, financée par l'entreprise nationale d'import-export du même nom.

Tour Bitexco.
Cet édifice, haut de 262 mètres, a régné sans partage sur les cieux de la ville, jusqu'à cette année 2016, où une société de construction d'immeubles, VinHomes, a décidé de reprendre la tête de cette course aux sommets, en lançant les travaux de ce qui est actuellement, le plus haut building du Việt Nam, la tour Landmark 81.

Tour Landmark 81.
Construit sur les rives de la rivière Sài Gòn, cet édifice a été inauguré le 27 Juillet 2018.
Il mesure 461,20 mètres et sa silhouette élancée est identique à celle de la plus haute tour du monde, le " Burj Khalifa " de Dubaï.
Pour le moment, Landmark 81 remporte la palme du plus haut bâtiment vietnamien, mais pour combien de temps encore ?
Ce genre de jeu de " qui a la plus longue ", peut encore durer longtemps.
D'autres propriétaires, en revanche, se lancent également dans les travaux, mais pour réparer les dégâts causés par le passage d'Usagi.
Le petit hôtel voisin, qui au réveil avait les pieds dans l'eau, a également le toit qui fuit.

Hồ travail.
Toute la nuit de dimanche à lundi, on entendait les tôles de sa toiture battre, quand elles étaient secouées par le vent.
Rien de bien méchant, quelques nouvelles plaques, une poignée de clous rouillés et tout sera rafistolé.
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