Depuis le premier janvier 2019, le nombre de personnes tuées dans des accidents de la route au Việt Nam, atteint déjà le chiffre record de 1928, ce qui ne laisse rien présager de bon, pour le reste de l'année.
Il est temps de faire quelque chose, afin de combattre ce fléau.
La responsabilisation des conducteurs par l'éducation ne servant à rien, la prise de mesures radicales s'imposait.
Les radars commencent à pousser, au bord des routes.

Il est temps de faire quelque chose, afin de combattre ce fléau.
La responsabilisation des conducteurs par l'éducation ne servant à rien, la prise de mesures radicales s'imposait.
Les radars commencent à pousser, au bord des routes.

Contr'Hồ-le de vitesse.
Depuis début 2018, une grande campagne d'installation de dispositifs embarqués pour surveiller la vitesse des véhicules a commencé et elle devrait s'intensifier dans les semaines qui viennent.
Ces " mouchards ", ou chronotachygraphes, enregistrent toutes les données relatives à la conduite des camions ou autocars de tourisme et peuvent être consultés par les forces de police.
Autrefois, il s'agissait d'un disque en carton, inséré dans un appareil qui y traçait une courbe, représentant les vitesses atteintes et les temps de conduite, mais de nos jours, c'est un ordinateur qui enregistre les données sur une carte mémoire.

Disque de mouchard.
Leurs informations sont également transmises à distance, en temps réel, afin de procéder à l'interpellation immédiate des contrevenants, par les forces de police présentes sur le bord des routes.
Sur ce dispositif, une alarme retentit lorsque le conducteur dépasse la limite de vitesse autorisée et quand il a effectué plus de 4 heures de conduite d'affilée, sans prendre de repos.
Au cours de l'année 2018, le ministère des transports vietnamien a constaté et verbalisé les infractions routières de 9 189 véhicules, révoqué les permis d'exploitation de neuf entreprises de transport, corrigé et rappelé 30 167 véhicules qui n'étaient pas en règle, ou en conformité avec les normes de sécurité routière.
La limousine du président américain, Donald Trump, actuellement présent au Việt Nam, pour sa rencontre avec le leader coréen Kim Jong Un, ne risquait pas un excès de vitesse, ils avaient oublié d'en faire le plein.

Le plein, s'il vous plait !..
Heureusement, on trouve facilement de l'essence, dans tout le pays, mais le chauffeur de " The Beast ", le surnom donné à cette voiture " bestiale ", a néanmoins fait un choix très patriotique, pour le ravitaillement en carburant , en choisissant une station service de la compagnie pétrolière américaine " Red River ", afin d'abreuver le monstre sur roues.
Un patriotisme normal qui serait plutôt qualifié de " nationalisme ", par les " gaucho-démocrates " français, bien-pensants.
Ce serait bête de tomber en panne sèche et de devoir demander à Donald Trump de pousser la voiture.
En 2011, lors d'une visite du président Obama, à Dublin, la lourde limousine blindée était restée coincée sur un ralentisseur.

Je crois que ça frotte.
Si Obama avait pris la chose avec un certain humour, je doute fort qu'une panne d'essence aurait les faveurs de l'actuel président.
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