L'Inde est un pays étrange, capable d'envoyer des satellites dans l'espace, tout en restant l'un des plus sales et pauvres du monde.
Depuis la fin de la colonisation britannique de l'Inde, le taux d'alphabétisation y a été multiplié par six et est passé de 12 % en 1947, à 74,4 % en 2011, date du dernier recensement général.
La lutte contre l'illettrisme connaît des progrès notables mais ils sont minorés par la croissance démographique et un système ancestral qui limite les possibilités d'évolution de certaines catégories de la population.
L'Inde compte 5 niveaux sociaux, appelés " castes ".
L'appartenance des individus à une caste dépend principalement de son métier, ou du niveau de ses parents.
On n'accède que difficilement à un niveau supérieur, parfois à la faveur de brillantes études.

Depuis la fin de la colonisation britannique de l'Inde, le taux d'alphabétisation y a été multiplié par six et est passé de 12 % en 1947, à 74,4 % en 2011, date du dernier recensement général.
La lutte contre l'illettrisme connaît des progrès notables mais ils sont minorés par la croissance démographique et un système ancestral qui limite les possibilités d'évolution de certaines catégories de la population.
L'Inde compte 5 niveaux sociaux, appelés " castes ".
L'appartenance des individus à une caste dépend principalement de son métier, ou du niveau de ses parents.
On n'accède que difficilement à un niveau supérieur, parfois à la faveur de brillantes études.

Différences de niv'Hồ.
Le rang le plus élevé appelé " Brahmins " comprend les intellectuels, les prêtres.
Viennent ensuite les " Kshatriyas ", qui comptent dans leurs rangs les militaires, ou les directeurs d'entreprise.
Le niveau suivant est celui des " Vaishyas ", pour les artisans, et les commerçants.
Le quatrième échelon, celui appelé " Sudras " comprend les personnes qui exercent des métiers physiques, comme les ouvriers, ou les cultivateurs.
Le plus bas niveau social est celui des " Dalits " ( ou Pariahs, Harijans ), plus connus sous le nom d'Intouchables.
Cette caste est celle des gens non considérés, résignés, hors classe, dont les métiers ont trait à la mort, ou aux déchets et à la saleté.
Pour diffuser une information à toute la population, il faut donc pouvoir que celle-ci la comprenne.
La pose d'affiches ou les articles de journaux sont inutiles pour la grande majorité des indiens, alors les autorités se servent de moyens visuels et facilement compréhensibles, pour faire passer les messages.
Dans certaines rues, des policiers indiens portent un casque en forme de virus pour sensibiliser la population aux risques de contamination par le Covid-19.

Casque Hồ pointes - Photo Manjunath Kiran / AFP.
Un inventeur s'est inspiré de ces casques utilisés dans les grandes villes et a construit une petite voiture en forme de virus, afin de sillonner les routes du sud du pays et y faire passer le message, de façon facilement assimilable, par les personnes qui ne savent pas lire.

Le virus de l'Hồ-tomobile - Photo AFP.
Une image est souvent plus efficace qu'un discours.
C'est d'ailleurs ce concept qu'utilisaient au moyen-Âge, les bâtisseurs des cathédrales françaises.
Afin d'évangéliser et d'enseigner les récits bibliques aux paysans qui ne savaient pas lire, les vitraux des églises ont été ornés de scènes relatant les diverses " aventures " du Christ.

Enseignement in vitr'Hồ.
Ce sont en quelque sorte les premières bandes dessinées.
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