Notre première nuit à Phú Quốc a été reposante.
C'est si bon de ne rien entendre.
Le petit-déjeuner se prend sur la terrasse de la plage.

C'est si bon de ne rien entendre.
Le petit-déjeuner se prend sur la terrasse de la plage.

Un café matinal Hồ bord de la plage.
Trois jours avant notre arrivée, une forte tempête associée aux grandes marées d'équinoxe a détruit une partie de la toiture du restaurant.

Tombé Hồ sol.
En ce moment, la plage est réduite à sa portion congrue, la mer ne descend pas de la journée.
Ce midi, Linh veut absolument manger encore des fruits de mer, nous partons donc en direction du petit village de pêcheurs de Hàm Ninh, sur la côte Est de l'île.
À cet endroit, on peut acheter des coquillages, des crabes, ou des crevettes et se les faire cuire sur place.

Directement des cuvettes Hồ assiettes.
Le manque de touristes se fait très cruellement sentir et le mauvais temps des jours précédents a réduit les sorties en mer, alors les étals sont peu garnis, mais nous trouvons quand même de quoi nous rassasier.
Les autorités de l'île de Phú Quốc rêvent d'en faire une destination privilégiée pour les " riches " et un paradis des casinos ou autres palaces.
À seulement deux kilomètres au nord de Dương Đông, afin de favoriser la venue des bateaux de croisière, un long ponton d'amarrage de plus de 900 mètres vient d'être construit.

Dés'Hồ-lant.
Ce quai permettra de recevoir simultanément quatre navires de croisière.
Il a été inauguré juste avant la fermeture des frontières à cause du Covid-19 et n'a pour l'instant accueilli qu'un seul paquebot.
Hélas, quand ces installations tourneront à plein régime, Phú Quốc ne sera plus une destination de rêve.
L'être humain ne voit décidément que le profit, alors que les infrastructures de l'île ne sont pas et loin s'en faut, adaptées à cet afflux de visiteurs.
Les dégâts sur l'environnement seront énormes et hélas irréversibles, mais tant que certains s'en mettront plein les poches, cela ne cessera jamais.
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