En France, il est de plus en plus fréquent qu'un conducteur reçoive une contravention pour un excès de vitesse commis dans un endroit où il n'a jamais mis les pieds... ou en l'occurrence les roues.
Récemment, un habitant de Tosse dans le sud des Landes, propriétaire d'un cyclomoteur de collection datant de 1950 et équipé d'un moteur de marque " Le Poulain ", a reçu un courrier lui signifiant qu'il avait commis une infraction routière et avait été flashé à 120 kilomètres par heure, au lieu de 90, le 18 février dernier à 21 heures 42, à Prunières, au bord du lac de Serre-Ponçon.
Avec cet engin de collection, cette vitesse relève de la pure fiction, celui-ci ne pouvant pas dépasser les 15 kilomètres par heure, comme l'indiquait d'ailleurs l'affiche publicitaire de l'époque.

Récemment, un habitant de Tosse dans le sud des Landes, propriétaire d'un cyclomoteur de collection datant de 1950 et équipé d'un moteur de marque " Le Poulain ", a reçu un courrier lui signifiant qu'il avait commis une infraction routière et avait été flashé à 120 kilomètres par heure, au lieu de 90, le 18 février dernier à 21 heures 42, à Prunières, au bord du lac de Serre-Ponçon.
Avec cet engin de collection, cette vitesse relève de la pure fiction, celui-ci ne pouvant pas dépasser les 15 kilomètres par heure, comme l'indiquait d'ailleurs l'affiche publicitaire de l'époque.

Une monture pas tr'Hồ fringante, ce Poulain.
Malgré son nom de " Fringant ", ce cyclomoteur ne l'était pas vraiment.
Cette mauvaise surprise que reçoivent parfois des conducteurs innocents est occasionnée par ce que l'on appelle des " doublettes ".
Certaines personnes mal intentionnées équipent leurs voitures de plaques d'immatriculation contrefaites qui utilisent le numéro d'un véhicule existant, ce qui leur permet de ne pas se faire verbaliser, lors des contrôles automatiques de vitesse par les radars fixes.

Encore un imp'Hồ déguisé.
Avec ce système, c'est alors le véritable titulaire de la carte grise enregistrée qui reçoit l'avis de contravention... même si le véhicule flashé n'a absolument rien à voir avec la marque ou le modèle répertorié.
Au Việt Nam, ce principe des doublettes de plaques d'immatriculation existe également.
Ici elles sont principalement utilisées pour éviter les contrôles de police, ou pour faire du trafic et souvent apposées sur de puissantes voitures permettant d'échapper aux poursuites.
Parfois c'est juste pour importer illégalement un véhicule de même modèle et de même couleur en évitant de payer les taxes.

Jouons Hồ jeu des erreurs - Photo Journal Tuổi Trẻ.
Pour les propriétaires des véhicules ainsi copiés, cela peut occasionner de gros problèmes.
Très récemment, la police vietnamienne a repéré un site internet sur lequel il était possible de se procurer de " fausses " plaques des services officiels du pays, moyennant des sommes allant de 400000 à 1000000 de Ðồngs ( soit entre 15 et 40 ¤uros ).

Des produits illég'Hồ.
En plus des plaques légales, on pouvait commander, sur ce site appelé " lambiensoxe.vn ", toutes sortes de plaques frauduleuses, notamment les bleues, réservées aux services de police, les rouges qui sont destinées aux véhicules militaires, ou encore les plaques diplomatiques portant les lettres " NG " ( Ngoại Giao ) qui désignent les véhicules des ambassades ou consulats.
Au mois de septembre, la police de Đồng Nai a arrêté un camion en surcharge, équipé de plaques d'immatriculation rouges sur lesquelles était inscrit " KP-2630 ".
Le conducteur a couru pour échapper au contrôle et a abandonné le véhicule sur place.

Quelque chose à se repr'Hồ-cher - Photo Journal Báo Đồng Nai.
Lors de la vérification du numéro auprès des autorités militaires de la région, il s'est avéré que ce numéro d'immatriculation avait été supprimé en 2011, lors de la réforme du véhicule qui lui correspondait.
En consultant la liste des clients de ce site internet, de nombreuses arrestations ont depuis eu lieu.
Le fabricant de ces plaques a écopé d'une très forte amende et a dû modifier son site, afin d'en faire disparaître les produits interdits.

Le site internet m'Hồ-difié.
Le ministère de la justice rappelle que l''utilisation de faux sceaux ou de documents d'agences ou d'organisations est un crime et peut entraîner une amende comprise entre 30 et 100 millions de VN Ðồngs et une peine de prison de 6 mois à 2 ans.
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