Pour circuler au Việt Nam, notamment dans les villes côtières à la circulation nettement moins dense qu'à Hồ Chí Minh ville ou Hà Nội, le moyen de transport idéal est la moto.
Tous les touristes occidentaux peuvent facilement en louer dans leurs hôtels ou dans la rue, dans les boutiques signalées par des pancartes " Cho thuê xe ", même sans permis, mais attention c'est à leurs risques et périls.

Tous les touristes occidentaux peuvent facilement en louer dans leurs hôtels ou dans la rue, dans les boutiques signalées par des pancartes " Cho thuê xe ", même sans permis, mais attention c'est à leurs risques et périls.

Pour louer une mot'Hồ.
En cas d'accident, ils seront systématiquement en tort, ne seront pas couverts par une quelconque assurance et ici, les frais médicaux sont exorbitants et les hôpitaux exigent d'être payés d'avance, avant tout acte médical.
Même si vous êtes un usager courant des deux-roues motorisés, il faut être très prudent.
La circulation routière vietnamienne est très anarchique et malgré l'existence d'un code de la route, chacun fait un peu ce qu'il veut.
Ajoutez à cela des véhicules de location peu ou pas entretenus, aux pneus lisses, au freinage parfois inexistant et auxquels vous n'êtes pas habitués, toutes les conditions sont réunies pour courir à la catastrophe.
La meilleure solution est d'opter pour un scooter à vitesses automatiques ( Xe Tay Ga ), du type Honda Airblade ou Yamaha Nouvo.

Gammes de mot'Hồ de chez Yamaha et Honda.
Ces modèles sont parfaits pour circuler en ville ou sur du terrain relativement plat.
En revanche, sur les routes de montagne, ces scooters ne disposant pas de frein moteur suffisant, les descentes sont périlleuses et les freins du deux-roues surchauffent, jusqu'à devenir inopérants, il est donc préférable de plutôt choisir de louer un engin équipé d'une commande de changement de vitesses ( Xe Tay Ga Số ).
Les boîtes de vitesses des motos sont dites " séquentielles ", ce qui signifie que leurs rapports s'enchaînent sans qu'il soit possible de sauter une vitesse, contrairement à une boîte de voiture.
Si l'on veut passer la troisième vitesse, il faut d'abord passer la seconde.
Sur la quasi-totalité des motos, le sélecteur de vitesses se trouve à gauche et la première vitesse se passe en appuyant dessus avec le pied et en le levant pour passer les rapports suivants.
Le point mort se trouve entre la première et la seconde.

P'Hồ-sition des rapports sur une moto " classique ".
Les motos vietnamiennes disposent également d'une boîte séquentielle, mais dont l'étagement des rapports est différent.
Pour passer la vitesses supérieure, il faut à chaque fois appuyer sur la pédale, vers le bas, tandis que pour rétrograder, il faut la remonter d'un cran.

Une Hồ-tre sorte de boite séquentielle.
Cette différence est assez perturbante, lorsque vous êtes habitué aux motos classiques, car avec une moto vietnamienne, lorsque vous démarrez, la première passe bien et au moment où vous voulez enclencher la seconde, si vous vous fiez à vos habitudes de conduite et soulevez le levier du sélecteur, vous vous retrouvez au point mort.
Si vous soulevez encore une fois ce levier vers le haut, vous vous retrouvez alors en quatrième.
Pour passer la seconde, il faut aussi appuyer vers le bas, ce qui est perturbant, lorsque l'on a appris autrement, surtout dans les moments où il faut réagir vite, au milieu de la circulation.
Il vaut donc mieux prendre l'engin en main sur des petites routes désertes, ou un parking dégagé, afin de ne pas terminer sous les roues d'un poids-lourd.
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