Les municipalités vietnamiennes sont en charge de l'entretien des ouvrages d'art publics.
Les ponts dangereux sont fréquents, à travers le pays, même dans les endroits touristiques.
En 2009, à Hội An, la passerelle pour les piétons, qui enjambe la petite rivière qui passe sous le Pont Japonais, n'était pas équipée de rambardes de sécurité, malgré le nombre de visiteurs qui la traversaient quotidiennement et s'y attardaient pour prendre des photos.
Certains touristes ont dû tomber à l'eau, ce qui n'est pas très bon pour l'image de la ville, alors depuis, cette passerelle a été refaite et équipée de garde-fous.

Les ponts dangereux sont fréquents, à travers le pays, même dans les endroits touristiques.
En 2009, à Hội An, la passerelle pour les piétons, qui enjambe la petite rivière qui passe sous le Pont Japonais, n'était pas équipée de rambardes de sécurité, malgré le nombre de visiteurs qui la traversaient quotidiennement et s'y attardaient pour prendre des photos.
Certains touristes ont dû tomber à l'eau, ce qui n'est pas très bon pour l'image de la ville, alors depuis, cette passerelle a été refaite et équipée de garde-fous.

Une petite passerelle tr'Hồ périlleuse.
Dans les campagnes, certains chemins et ponts sont construits par la population, souvent avec les moyens du bord et certains demandent à leurs usagers de posséder un sens aiguisé de l'équilibre, comme près de la ville de Cái Bè, dans le Delta du Mékong, où au mois de février 2015, nous avions passé une nuit à la maison " Ba Kiệt " qui se trouve sur une petite île.
Durant nos ballades à vélo, nous devions emprunter des ponts sur lesquels il est nécessaire d'avoir un bon équilibre.

Gemma risquait de tomber à l'Hồ... avec son beau vél'Hồ et son beau chap'Hồ.
Souvent utilisés à outrance et sans le moindre suivi d'entretien, les installations se dégradent et peuvent provoquer des accidents.
En ce moment, dans la province de Quang Nam, le " Pont máng " ( Cầu máng ), qui enjambe la rivière Tam Ký pour relier le village de Tam Xuân à celui de Tam Tiến, est dans un état déplorable et sa réfection est à envisager sérieusement.

Un pont Hồ risques réels.
Les habitants de cette région l'appelent " le pont de la mort " ou " le pont des adieux ", car près de 20 personnes sont tombées dans la rivière et se sont noyées en traversant ce pont.
Construit en 1985 et mesurant près de 300 mètres de long, pour seulement 80 centimètres de large, il permet tout juste de laisser passer une moto ou un piéton.
À l'origine, ce pont n'en était pas un, car comme l'indique son nom " Cầu máng " ( ce qui signifie Pont creux ), il était simplement constitué d'un petit canal fermé destiné à irriguer les cultures des champs situés le long de la rivière.
Malgré les vents violents qui soufflent régulièrement dans cette région, beaucoup d'habitants du secteur empruntent ce passage qui constitue un raccourci reliant les villages de ses rives.
Le pont est maintenant très sérieusement dégradé, son béton est craquelé et fissuré, ses points d'ancrage complètement détériorés et sa charpente en fer totalement corrodée.

Un béton pas très s'Hồ-lide.
Des câbles d'acier ont été attachés entre les piles, afin de servir de rambardes de fortune, mais celà ne suffit pas vraiment à assurer la sécurité des usagers.
En plus des accidents potentiels, le pont est un obstacle à la circulation des bateaux, car en son centre, la porte destinée à leur laisser le passage ne s'ouvre plus, depuis plus de trois semaines.

Les bat'Hồ sont bloqués.
Heureusement que les vietnamiens qui empruntent ce passage sont dotés d'un impressionnant sens de l'équilibre... enfin sauf après avoir abusé de 333 ou de Heineken.
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