Au Việt Nam, la sécurité des travailleurs du bâtiment fait l'objet d'une attention particulière, mais uniquement sur les chantiers dirigés par des compagnies étrangères.
Pour les travaux placés sous la supervision de sociétés vietnamiennes, les règlements sont plus souples, voire totalement laxistes ou inexistants.

Pour les travaux placés sous la supervision de sociétés vietnamiennes, les règlements sont plus souples, voire totalement laxistes ou inexistants.

Plus on monte, plus on tombe de Hồ.
Sur tous les grands sites de construction, notamment ceux du métro, on peut systématiquement voir ces slogans annonçant " Safety First - An toàn là trên hết " ( la sécurité avant tout ).

Les trav'Hồ des voies aériennes du métro de Hồ Chí Minh ville.
Le chantier de construction de la nouvelle église du couvent Regina Mundi, était également orné de cet important commandement.

Le onzième c'Hồ-mmandement ?
La recommandation n'est valable que sur le site, comme l'indique cette pancarte destinée à être placée à l'entrée d'un chantier de la société Phan Vũ ( Công ty Cổ Phần Phan Vũ ), qui stipule que sans le port d'un casque de chantier ( Không Nón bảo hiểm, abrégé en " Không Nón " ) et d'une paire de chaussures de sécurité ( Không Giày bảo hộ, abrégé en " Không Giầy " ), l'entrée sera interdite ( Không vào ).

Ne rien voir n'entraîne Hồ-cune crainte.
Les livreurs de la pancarte ne sont pas sur le site de construction, alors ils ne se sentent pas du tout concernés par ces précautions.
Le passager qui tient le panneau ne verra rien, si un accident survient.
C'est dommage car quand au moment de son arrivée au paradis, Saint-Pierre ou son équivalent vietnamien, va lui demander d'expliquer ce qui lui est arrivé, il n'en aura absolument aucune idée.
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