En ce moment, l'armée vietnamienne est sur tous les fronts.
La tempête tropicale numéro 5, ou ouragan Conson ( bão Conson ), se prépare à frapper les côtes, dans la région qui s'étend de Quảng Trị à Quảng Ngãi, juste au-dessus de Đà Nẵng.

La tempête tropicale numéro 5, ou ouragan Conson ( bão Conson ), se prépare à frapper les côtes, dans la région qui s'étend de Quảng Trị à Quảng Ngãi, juste au-dessus de Đà Nẵng.

Mauvaise mété'Hồ.
À 7 heures du matin, le 11 septembre, cette tempête se trouvait juste à l'aplomb de l'archipel de Hoàng Sa et les vents les plus forts dans la zone proche de son centre étaient estimés entre les niveaux 10 et 12, ce qui correspond à une vitesse d'environ 100 à 120 kilomètres par heure.
Au cours des prochaines 24 heures, la tempête de niveau 10 se déplacera à une vitesse d'environ 5 à 10 kilomètres par heure, dans la direction nord-ouest, et son épicentre frappera la côte entre Quảng Trị et Quảng Ngãi, avec des vents qui avoisineront les 100 kilomètres par heure.
En arrivant sur la terre ferme, cet ouragan perdra ensuite de la force, pour y rétrograder en niveau 8 à 9 ( vents compris entre 80 et 90 kilomètres par heure ), avant de poursuivre sa course vers le nord-ouest, où de fortes précipitations sont à prévoir, notamment dans les deux provinces voisines de Quảng Bình et Thanh Hóa.
En cette période de pandémie, durant laquelle les agriculteurs sont déjà en mauvaise posture et alors que c'est le temps de la récolte, les habitants de ces zones menacées ont fait part de leurs inquiétudes aux autorités locales des provinces et des soldats ont été envoyés sur place, afin de pouvoir aider les paysans à effectuer leurs récoltes.

En poste Hồ champs - Photo Journal Vov.vn.
Toutes les forces actives de la région mettent la main à la pâte, que ce soient les policiers ou les militaires, tout le monde s'agite pour terminer la récolte avant l'arrivée de la tempête.

Un dép'Hồ de gerbe inhabituel, pour ce policier - Photo Journal Vov.vn.
Contrairement aux grandes et riches fermes rizicoles du Delta du Mékong, où le nombre annuel de récoltes varie entre deux et trois et la moisson est réalisée à partir d'engins mécaniques; dans ces petites exploitations des provinces centrales, c'est toujours à la main que les agriculteurs coupent les épis de riz.

Dans le Delta du Mékong, la serpe a laissé la place Hồ machines.
Espérons que ce nouvel élan de solidarité pourra aider ces pauvres gens à surmonter cette nouvelle épreuve, dont ils n'avaient vraiment pas besoin, en ce moment.
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