Pour le passage à l'année 2022, afin d'éviter un attroupement propice à la propagation du virus du Covid-19, il n'y a pas eu de feu d'artifices, au dessus de la rivière Sài Gòn.
Après de longs mois de morosité, ce spectacle nous aurait pourtant mis un peu de baume au c½ur.
Malgré les coups portés au moral, l'année 2021 n'a pas eu notre peau, enfin pas à tous.

Après de longs mois de morosité, ce spectacle nous aurait pourtant mis un peu de baume au c½ur.
Malgré les coups portés au moral, l'année 2021 n'a pas eu notre peau, enfin pas à tous.

Un maill'Hồ pour les survivants.
Je ne suis pas certain que le vaccin y soit pour quelque chose, mais il a bien été fait en sorte, à grand renfort de restrictions et d'interdictions, que nous nous fassions inoculer ce truc.
C'est vrai que deux ou trois injections de vaccin ne sont rien, comparé à ce que l'on reçoit, en soins intensifs, quand on est contaminé par le Covid-19.

C'est quand même Hồ-tre chose qu'une ou deux petites piqures.
Que garderons nous dans nos mémoires, comme souvenirs de cette année maudite ?
Des images fortes, que nous espérons ne jamais revoir, très certainement, comme celle des rues désertes de Hồ Chí Minh ville, pendant des mois.

Comme une ambiance d'ap'Hồ-calypse - Photo Journal Tuổi Trẻ.
Les seuls véhicules qui circulaient durant cette période étaient des ambulances, ou des camions de l'armée qui venaient évacuer les corps des personnes décédées du Covid-19, de préférence la nuit, afin de ne pas accentuer les légitimes craintes de la population et créer une panique.

Triste évacuation, Hồ milieu de la nuit - Photo Journal Tuổi Trẻ.
Certains quartiers étaient totalement bouclés et les entrées et sorties interdites.
La fermeture de tous les petits marchés et l'impossibilité de sortir pour se ravitailler ont obligé l'armée à apporter de la nourriture et des biens de première nécessité, au c½ur de ces zones barricadées.
Les bouteilles d'oxygène destinées aux malades étaient déposées au niveau des barrières et une personne de la famille venait les récupérer.

Une époque sans Hồ-cun contact physique - Photos Journal Tuổi Trẻ.
Les barricades étaient recouvertes d'écriteaux indiquant les numéros de téléphone de fournisseurs, afin de leur commander de la marchandise et se faire livrer aux limites de la zone de confinement.
Comme de nombreux lieux de Hồ Chí Minh ville, de Hà Nội et de bien d'autres villes du Việt Nam, tout près de chez nous, la plus grande salle du Parc des Sports de Phú Thọ a pendant des mois été transformée en centre de vaccination géant.

Vaccination en masse, Hồ Parc des Sports de Phú Thọ - Photo Journal Tuổi Trẻ.
Maintenant, le taux de vaccination de la population ayant reçu au moins une dose se situe aux alentours de 80 % et ne cesse d'augmenter.

Niv'Hồ du taux de vaccination, au Việt Nam - Graphique " Our World In Data ".
Espérons donc que cette saleté de virus ne continue pas à nous pourrir la vie.
Une chose est toutefois sûre, c'est qu'en ce qui concerne un retour à la vie " normale ", ce n'est très certainement pas pour demain, d'autant plus que 14 personnes arrivant au Việt Nam en provenance de Corée du Sud et des États-Unis ont été confirmées infectées par la souche de coronavirus Omicron.

À la recherche du variant Hồ-micron - Photo Journal VnExpress.
Le département de la Santé de la province centrale de Quảng Nam a annoncé vendredi que tous ces passagers étaient arrivés par quatre vols différents, à l'aéroport international de Đà Nẵng.
Huit d'entre-eux ont voyagé sur le vol VN 99 en provenance des États-Unis et trois autres, sur le vol VN 417, arrivant de Corée du Sud qui ont tous deux atterri le 24 décembre.
L'un des deux autres cas, arrivé le 23 décembre, était à bord du vol VN 417 en provenance de Corée du Sud et le dernier, sur le vol QH 9451 également en provenance de Corée du Sud le même jour.
Si les gens continuent à se déplacer comme ça, nous ne nous en sortirons jamais.
Il serait peut-être bon de refermer complètement les frontières.
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