Depuis plus d'un siècle, la transmission des programmes de radio, puis de télévision se faisait en utilisant le réseau hertzien, ce qui nécessitait la pose d'antennes, sur le toit des habitations.
Les grandes agglomérations, à l'instar de Hồ Chí Minh ville, étaient alors truffées de ces inesthétiques rateaux ou pylônes.

Les grandes agglomérations, à l'instar de Hồ Chí Minh ville, étaient alors truffées de ces inesthétiques rateaux ou pylônes.

Des antennes Hồ dessus de la ville.
La modernisation des systèmes de télécommunication et l'installation de câbles à grand débit, ont rendu obsolètes ces disgracieuses antennes.
La télévision par satellite, puis par fibre optique, ont sonné le glas de ces bouts de ferraille rouillés qui défiguraient les maisons, même dans les endroits les plus touristiques.

Hội An et sa pollution visuelle d'Hồ-trefois.
Heureusement, à Hội An, comme ailleurs, ces horreurs ont disparu du paysage.
Près de chez nous, sur le toit d'un hôtel, un grand et moche pylône de télécommunication existait encore, mais il est actuellement en cours de démontage.

Démontage du pyl'Hồ-ne.
Il ne sera bientôt plus qu'un souvenir.
Les ouvriers travaillent sans équipement de sécurité, à plus de vingt mètres du sol et les pieds nus.

Hồ-cune sécurité.
J'hésite entre les qualifier de brâves ou d'inconscients.
Enfin, malgré les risques qu'ils prennent, les éléments métalliques disparaîssent rapidement.

Il en manque déjà b'Hồ-coup.
Deux heures plus tard, il n'en reste plus aucune trace.

Plus Hồ-cune trace de l'antenne blanche et rouge.
Ce pylône que nous voyions tous les jours, depuis nos fenêtres, ne sera bientôt plus qu'un autre souvenir, dans cette ville qui évolue vite... trop vite, parfois.
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