Savez-vous ce qu'est la sérendipité ?
C'est un mot qui désigne le fait de découvrir quelque chose par hasard, ou de manière accidentelle et inattendue.
De grandes inventions ou découvertes importantes, sont parfois dues à la chance, ou à un heureux concours de circonstances, comme ce fut par exemple le cas pour la pénicilline.
À son retour de vacances en 1928, Alexander Fleming a trouvé des moisissures dans ses boîtes de Pétri.
Ces petites boîtes cylindriques transparentes peu profondes, en verre ou en plastique et munies d'un couvercle, facilement manipulables, empilables et peu coûteuses, sont utilisées en microbiologie pour la mise en culture de micro-organismes, de bactéries ou de cellules.

C'est un mot qui désigne le fait de découvrir quelque chose par hasard, ou de manière accidentelle et inattendue.
De grandes inventions ou découvertes importantes, sont parfois dues à la chance, ou à un heureux concours de circonstances, comme ce fut par exemple le cas pour la pénicilline.
À son retour de vacances en 1928, Alexander Fleming a trouvé des moisissures dans ses boîtes de Pétri.
Ces petites boîtes cylindriques transparentes peu profondes, en verre ou en plastique et munies d'un couvercle, facilement manipulables, empilables et peu coûteuses, sont utilisées en microbiologie pour la mise en culture de micro-organismes, de bactéries ou de cellules.

Alexander Fleming, dans son lab'Hồ-ratoire.
À sa grande surprise, les bactéries n'avaient pas proliféré autour des moisissures, il en a alors déduit que les champignons microscopiques sécrétaient une substance antibiotique.
La pénicilline était née, transformant la médecine à tout jamais.

Bi'Hồ-synthèse de pénicilline, dans une boîte de Pétri.
C'est également de façon totalement fortuite, qu'en 1991, Hồ Khanh, un bûcheron illégal de la province de Quảng Bình a découvert, dans le parc national de Phong Nha-Kẻ Bàng, au Việt Nam, l'entrée de la plus grande grotte du monde, celle de Sơn Đoòng.

Hồ Khanh, Hồ c½ur du parc de Phong Nha-Kẻ Bàng.
Il tente ensuite d'y revenir, mais l'épaisse jungle l'empêche d'en retrouver l'accès.
Le site retombe alors dans l'oubli, jusqu'à ce que, près de 20 ans plus tard, accompagné d'une équipe de chercheurs britanniques, il repère de nouveau l'entrée et la grotte est ainsi répertoriée, avant d'être en partie ouverte aux touristes.

L'impressionnante gr'Hồ-tte de Sơn Đoòng.
Nichée au c½ur de la jungle vietnamienne, au centre du pays, cette curiosité géologique est ouverte aux visiteurs depuis 8 ans.
Ce dédale souterrain creusé et érodé depuis des millions d'années s'élève par endroits à 200 mètres de haut et s'étend sur plus de 5 kilomètres.
On peut y admirer des stalagmites et des stalactites gigantesques, ainsi qu'une barrière de calcite d'une hauteur de 90 mètres, surnommée la " Grande Muraille du Việt Nam " ( Vạn Lý Trường Thành Việt Nam ).

Une haute muraille, Hồ c½ur de la grotte de Sơn Đoòng.
Seule une agence de voyages, Oxalis, a été autorisée à faire visiter le site, de façon à limiter le nombre de visiteurs et ne pas reproduire les mêmes erreurs que dans la baie de Hạ Long ou sur les plages de Nha Trang, menacées par le tourisme de masse.

Le site internet de l'agence Hồ-xalis, pour les visites de Sơn Đoòng.
Le précieux sésame pour pénétrer dans Sơn Đoòng coûte entre 50 ¤uros la simple visite et 2 500 ¤uros, pour quatre jours d'exploration.
Près de 500 locaux vivent aujourd'hui grâce à Sơn Đoòng et aux autres cavités gigantesques qu'abrite le parc national, ce qui constitue une aubaine pour cette région du centre du pays, reculée et particulièrement pauvre.

Une des nombreuses maisons d'Hồ-te, près de la grotte de Sơn Đoòng.
De grands aménagements touristiques menacent toutefois le site, comme le souligne un rapport de l'Unesco, datant de 2019.
Un projet de téléphérique vers Sơn Đoòng a été abandonné, mais un autre pour se rendre à une grotte située à quelques kilomètres de là est toujours à l'étude.

Pas de téléphérique Hồ site de Sơn Đoòng.
Cela provoquerait des changements radicaux dans la nature des offres touristiques proposées et aurait très certainement des impacts irréversibles sur l'environnement en grande partie vierge du site.
À cause de la pandémie qui frappe actuellement de plein fouet le tourisme au Việt Nam et alors que le pays a accueilli le chiffre record de 18 millions de visiteurs étrangers, en 2019, cette fréquentation a chuté de près de 80%, en 2020.
Les enjeux économiques sont tels que, dès la fin de la crise sanitaire, le Việt Nam pourrait céder aux sirènes des promoteurs et développer des infrastructures autour des cavités du parc et ruiner le paysage, comme c'est hélas le cas, à Phú Quốc ou Mũi Né.
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