Un voyage par la route est toujours une aventure, au Việt Nam.
La nuit on serre les fesses en espérant ne pas finir dans le fossé ou percutés par un conducteur qui s'est endormi et de jour, malgré les dangers omniprésents, le trajet permet toutefois d'observer le paysage et de voir des tas de choses intéressantes.
Je n'évoque pas là les radars fixes ou mobiles, de plus en plus fréquents, mais plutôt certains panneaux ou indications, implantés au bord des chaussées, qui n'existent pas en France.
Il n'est pas vraiment nécessaire d'indiquer la distance à laquelle on se trouve de Hà Nội, lorsqu'on en est encore à 1662 kilomètres.

La nuit on serre les fesses en espérant ne pas finir dans le fossé ou percutés par un conducteur qui s'est endormi et de jour, malgré les dangers omniprésents, le trajet permet toutefois d'observer le paysage et de voir des tas de choses intéressantes.
Je n'évoque pas là les radars fixes ou mobiles, de plus en plus fréquents, mais plutôt certains panneaux ou indications, implantés au bord des chaussées, qui n'existent pas en France.
Il n'est pas vraiment nécessaire d'indiquer la distance à laquelle on se trouve de Hà Nội, lorsqu'on en est encore à 1662 kilomètres.

Une signalisation de non-pr'Hồ-ximité.
En Europe, lors de l'entrée dans une agglomération, par la route, son nom est clairement indiqué, quel que soit le pays.
Au Việt Nam, vous savez juste que vous entrez en ville... mais laquelle ?

Une ville Hồ nom secret ?..
Vous êtes également avertis de la même façon que vous la quittez.

Nous ne s'Hồ-rons jamais où nous étions.
Les cartes routières vietnamiennes, même celles pourtant achetées dans des librairies, ne sont pas d'une extrême précision.
Lors d'un séjour à Mũi Né, en juillet 2010, nous voulions aller visiter le Mont Tà Cú, où se trouve une statue géante de Bouddha couché, alors pour ne pas nous perdre, nous nous étions procuré une belle carte routière " officielle " du Việt Nam.
Si les grandes lignes sont toujours correctes, en revanche, d'autres indications sont totalement approximatives.
Sur notre carte, le Mont Tà Cú se trouvait sur la droite, en venant de Phan Thiết, alors qu'en réalité, c'est vers la gauche qu'il faut se diriger.

Magie avec des cartes, Hồ Việt Nam.
Heureusement, je me souvenais que cette montagne se trouvait juste au bord de la mer, alors je ne suis pas tombé dans le piège.
De nos jours, il suffit de consulter l'itinéraire sur Google Maps, pour avoir des indications correctes.

Tà Cú est enfin Hồ bon endroit.
Les panneaux indicateurs étant presque inexistants, quand vous étiez égarés, la solution consistait à demander votre chemin aux autres usagers de la route... qui bien souvent n'en savaient rien, mais n'hésitaient pas à vous induire totalement en erreur, en vous indiquant avec une certitude affichée, une direction " possible ", mais hélas rarement la bonne.
Linh et moi nous sommes perdus plusieurs fois, après qu'elle ait demandé comment se rendre à un endroit, à de bons samaritains bien plus intéressés par mes origines, que par notre destination.
Avec la généralisation des applications de positionnement par satellite, plus communément appelées GPS, il est maintenant bien plus facile de circuler au Việt Nam, comme dans le monde entier.

Non, bande de paran'Hồ-ïaques, c'est un satellite, pas une seringue à vaccin volante.
Ouvrir une carte routière tout en roulant était très dangereux, il valait mieux s'arrêter, pour la lire.

Une vue bien Hồ-bstruée.
Il en est de même avec la consultation des informations de son Smartphone, si celui-ci n'est pas installé bien en vue, sur un support adapté.
Notre chauffeur m'a causé quelques frayeurs, quand il vérifiait notre itinéraire, en plein trafic.

Attention Hồ autres !..
Quitter des yeux la circulation n'est jamais une bonne idée, sauf si vous cherchez le chemin de l'hôpital... ou du cimetière.
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