Les États-Unis exportent beaucoup de leurs plaies, à travers le monde et après avoir défiguré les murs de toutes les capitales mondiales, voilà que les graffitis sont de plus en plus nombreux, au Việt Nam.
Certaines belles fresques, peintes par des jeunes artistes locaux peuvent parfois redonner un peu de vie à des ruelles sombres et sales.

Certaines belles fresques, peintes par des jeunes artistes locaux peuvent parfois redonner un peu de vie à des ruelles sombres et sales.

Un mur à la b'Hồ-té retrouvée.
Ce que je condamne, ce sont plutôt ces horreurs de barbouillages que les vandales sèment tout au long de leur passage, comme un chien pisse sur tous les lampadaires de son trajet.

Attention Hồ court-circuit.
Ce sont même parfois des imbéciles de touristes, comme David William, un irlandais, Ryan Grech Thomar, un australien et Marshall Kelly John, de Nouvelle Zélande, qui se sont fait prendre sur le fait, en pleine nuit, en voulant indiquer leur passage, sur le mur d'enceinte de l'hôpital des enfants de la rue Lý Tự Trọng, dans le premier arrondissement de Hồ Chí Minh ville et en signant de leur nom leur méfait, comme s'ils voulaient se vanter que " Ducon était ici " ( Ducon was here ).

Quelle idi'Hồ-tie !..
Ils pensaient très certainement s'en tirer à bon compte, comme c'est généralement le cas pour ceux qui se font attraper en france, où la condamnation maximale pour avoir fait un graffiti ou un tag est une peine de sursis, avec une petite tape sur les doigts et en cas de récidive, une amende de 3750 ¤uros, jamais payée, car ces " djeunzes " sont insolvables, plus éventuellement un travail d'intérêt général, qui peut consister en la réparation des dégâts causés sur un équipement public.
Au Việt Nam, ce n'est pas la même histoire, les trois touristes tagueurs ont été immédiatement condamnés à payer une amende de 4,5 Millions de VN Đồngs ( 180 ¤uros ), à nettoyer eux-mêmes leurs dégâts et à faire leurs valises, pour quitter le pays et rentrer chez eux.
Pour les citoyens vietnamiens, la sentence est beaucoup plus sévère et les conséquences bien plus importantes.
Dans la nuit du 11 au 12 juin, deux rames du futur métro de Hồ Chí Minh ville, qui en attendant la mise en service, sont stationnées en extérieur, sur les voies du dépôt atelier de Long Bình, ont été recouvertes de ces bouses colorées.

Ridicule et m'Hồ-che - Photo Journal Tuổi Trẻ.
Ici, on ne plaisante pas avec les dégradations de bien public et la sanction financière infligée dans ce cas, se monte à 100 millions de VN Đồngs ( 4000 ¤uros ) et une lourde peine de prison pouvant aller jusqu'à 20 ans est possible, comme le prescrit l'article 178 du Code pénal.
Le pays a fait de la construction de sa première ligne de métro, une priorité et une fierté nationale, alors tout ce qui porte atteinte à ce programme sera sévèrement puni, afin de servir d'exemple qui découragera ainsi tous ceux qui auraient des velléités de recommencer.
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