On nous bassine en permanence avec le réchauffement climatique et ses conséquences, mais dès les premiers jours de canicule, on assiste déjà, en France, à des comportements ridicules.
Alors que les incendies de forêts sont courants, en cette période estivale, les organisateurs du Tour de France ont prévu un stock de 10000 litres d'eau pour refroidir les routes.
Oui, vous avez bien lu, on va gaspiller de l'eau, en la répandant sur la chaussée, pour éviter que les coureurs ne restent collés au bitume qui fond, comme des mouches dans de la confiture.

Alors que les incendies de forêts sont courants, en cette période estivale, les organisateurs du Tour de France ont prévu un stock de 10000 litres d'eau pour refroidir les routes.
Oui, vous avez bien lu, on va gaspiller de l'eau, en la répandant sur la chaussée, pour éviter que les coureurs ne restent collés au bitume qui fond, comme des mouches dans de la confiture.

Comment gaspiller de l'Hồ.
Il faut noter que 2000 litres d'eau ont déjà été utilisés, pour refroidir les routes, le vendredi 15 juillet, juste avant la 13 ème étape de la Grande Boucle.
Oui, mais l'eau ça mouille, alors la balayeuse officielle de la course, baptisée " Gros Léon ", avait ensuite pris le relais pour sécher la chaussée afin d'éviter les glissades.

Après l'arrosage, c'est Hồ tour de " Gros Léon ".
Mardi, jour où le pic de chaleur atteindra son apogée, les pompiers devraient asperger certains endroits d'eau brumisée, pour rafraîchir les coureurs.
Cela se fait depuis très longtemps, comme on peut le voir sur la photo ci-dessous, datant du Tour 1957.

Un rafraîchissement Hồ-ffert par les pompiers de Colmar, en 1957.
Les français sont sans cesse enjoints à limiter leur consommation d'eau et se font verbaliser, s'ils arrosent leur jardin, ou lavent leur voiture, mais les organisateurs de cette compétition cycliste, bien malgré leurs promesses d'organiser un " Tour Propre ", semblent au-dessus des lois.

En vi'Hồ-lation des lois.
La gestion d'eau devrait être une priorité pour notre agriculture, et donc notre alimentation, alors arroser les routes en période de canicule, est un bel exemple de maladaptation au changement climatique.
Si la chaleur fait fondre le bitume des routes, je pense qu'elle est également mauvaise pour la santé des coureurs et la priorité serait plutôt de les laisser à l'ombre, au lieu d'asperger les chausséees.

Tadej P'Hồ-gacar, sur le Tour de France 2022 - Photo Anne-Christine Poujoulat / AFP.
Quel monde de crétins.
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