Les possesseurs de cartes bancaires s'inquiètent, à juste titre, de la possibilité de se faire soutirer de l'argent, grâce à l'une des fonctionnalités de celles-ci, à savoir le " paiement sans contact ".
Cette opération qui consiste à simplement présenter la carte, devant un lecteur, est utilisée pour règler des achats de petit prix, comme le journal, ou le pain, sans avoir à taper votre code.

Cette opération qui consiste à simplement présenter la carte, devant un lecteur, est utilisée pour règler des achats de petit prix, comme le journal, ou le pain, sans avoir à taper votre code.

Hồ-cun contact ou code.
Ce dispositif a hélas déjà été mis à profit par les voleurs, qui à l'aide d'un petit boitier dissimulé dans leur poche, peuvent s'approcher de leur victime et leur soutirer de l'argent, sans que celles-ci ne s'en aperçoivent.
Le matériel utilisé pour pirater les cartes est parfois détourné de son utilisation initiale et on peut le trouver en vente libre, sur internet.

Tient dans la main ou dans la p'Hồ-che.
Ce petit appareil, dont certains modèles permettent de lire les cartes jusqu'à 10 mètres de distance, peut instantanément " aspirer " toutes les données de votre titre de paiement, son numéro de série, les nom et prénom du propriétaire, la date de fin de validité, ainsi que le code de validation ( CVV Card Validation Value ), ces 3 chiffres inscrits au dos de celle-ci.
Avec toutes ces informations, plus rien n'empêche les voleurs de commander sur internet, car ils possèdent ainsi toutes les informations à fournir, pour des achats en ligne.
Une autre méthode existe également, mais elle nécessite de subtiliser la carte de sa victime, après en avoir lu le code confidentiel, tapé au moment du retrait d'argent, aux distributeurs de billets, ou ATM ( Automatic Teller Machine ).
Là aussi, un petit appareil, vendu dans les boutiques Apple Store et constitué d'une sorte de boitier pour iPhone, dans lequel se trouve une caméra thermique, est utilisé à des fins peu légales.
Appelé Flir-One, ce dispositif, une fois attaché au dos de votre Smartphone, lui permet d'afficher la température des objets.

Pour transformer son i-P'Hồ-ne en caméra thermique.
Conçu à l'origine pour le dépannage de conduites d'eau ou de matériel électrique, ou la détection des zones de déperdition de chaleur, voire tout récemment pour afficher la température corporelle des gens, en période de Covid-19, celui-ci a rapidement été détourné de ces applications et est utilisé en passant en caisse, juste derrière une personne qui vient d'y règler ses achats, pour y prendre une photo du clavier du terminal de paiement électronique.

Veuillez entrer v'Hồ-tre code.
En tapant son code secret, la chaleur résiduelle des touches utilisées sur le clavier, engendrée par la température corporelle, permet de connaitre le précieux sésame.
Un ½il exercé permet également, en plus de connaître les chiffres utilisés, de savoir dans quel ordre ceux-ci ont été tapés.
La chaleur s'estompant rapidement, les touches les plus " chaudes " sont aisément visibles, par rapport aux autres, dont les couleurs s'amenuisent, ce que l'on constate aisément, sur ce clavier où le code 12345 a été entré.

Des touches encore c'Hồ-des.
Une simple petite bousculade et le premier pick-pocket venu est en mesure de subtiliser la carte, puis de rapidement se rendre au distributeur le plus proche, pour y retirer le maximum de liquide, avant que son propriétaire ne s'aperçoive du vol et ne fasse opposition.
Ce type de lecture infrarouge ne fonctionne toutefois pas tout le temps, en particulier sur les claviers métalliques, comme on en trouve beaucoup dans les agences bancaires, la chaleur est si rapidement dissipée, que celle-ci est tout de suite indétectable.

Hồ-cune chaleur résiduelle.
La vente de matériel pouvant être utilisé à des fins illégales n'est pas nouvelle, j'en veux pour exemple celle des klaxons mélodiques, plus souvent appelés " italiens ".
On peut s'en procurer dans n'importe quel supermarché, ou magasin de pièces auto, mais leur utilisation, voire même leur montage sur un véhicule, est puni d'une contravention de 68 ¤uros.
La loi, c'est la loi... mais si ça peut rapporter un peu d'argent, c'est encore mieux.
Si les conducteurs ne se faisaient pas flasher pour un dépassement de 5 kilomètres par heure, de la vitesse maximum autorisée ( les assassins ), il faudrait bien trouver à remplir les caisses de l'état d'une autre façon... un petit impôt, par exemple ?..
Les voleurs agissent parfois effrontément et en plein jour.
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