La retraite, enfin, j'espère en profiter longtemps, très longtemps...

Par crainte des représailles, en cas de crime de " lèse-majesté ", personne ne dit rien.
Les soldats russes sont ainsi envoyés au casse-pipe, avec du matériel en très mauvais état et sans aucune préparation, pour y subir de lourdes pertes, systématiquement démenties ou minorées par le gouvernement russe.



Cette culture du mensonge ou du non-dit ne date pas d'hier.
En effet, déjà en 1967, à l'époque où Nikolaï Viktorovitch Podgorny ( Никола́й Ви́кторович ) était le chef d'état du " Soviet suprême de l'URSS ", les généraux responsables des projets militaires et scientifiques importants, craignant les sanctions, ne communiquaient alors jamais en haut lieu les inquiétudes et remarques de leurs subordonnés, entraînant souvent de grosses catastrophes.
Il y a plus de soixante ans, Youri Alekseïevitch Gagarine ( Ю́рий Алексе́евич Гага́рин ) entrait définitivement dans l'histoire en devenant le premier humain à effectuer un voyage spatial.



C'était le 12 avril 1961, au cours de la mission Vostok 1, effectuée dans le cadre du programme spatial de l'URSS.
Ce fût la seule mission spatiale réalisée par Gagarine, qui continua ensuite à travailler pour le programme soviétique depuis la Terre.
En réalité, il aurait pu retourner dans l'espace en 1967, mais il n'en serait jamais revenu.
En avril 1967, l'Union soviétique décida de lancer deux engins spatiaux coup sur coup, à savoir Soyouz 1, piloté par Vladimir Komarov ( Владимир Михайлович Комаров ), puis Soyouz 2, avec trois autres cosmonautes à bord.
Une fois en orbite, il était prévu que Komarov réalise une sortie dans l'espace, puis que deux de ses trois camarades présents sur Soyouz 2 le rejoignent dans Soyouz 1 avant de repartir avec lui vers la Terre.



Gagarine était le cosmonaute numéro 5, un remplaçant de luxe participant à l'entraînement sur Terre afin de pouvoir suppléer à tout moment n'importe lequel de ses quatre partenaires si l'un d'entre eux rencontrait un problème avant le départ.
C'est à lui que Komarov vint confier ses craintes, à cause des nombreux problèmes découverts sur l'engin spatial.
Un rapport d'une dizaine de pages, répertoriant plus de 200 problèmes structuraux, sur Soyouz 1, avait alors été rédigé.
Ces anomalies devaient être résolues d'urgence, sous peine de transformer la capsule en cercueil de l'espace.
N'ayant pas le courage de faire remonter ces informations inquiétantes jusqu'au plus haut sommet du pays, les responsables du programme spatial soviétique ont alors décidé de faire comme si de rien n'était et d'essayer de colmater les brèches, sans même reporter la date du lancement.
Les proches de Komarov ont tenté de le convaincre de refuser la mission Soyouz 1, mais celui-ci, bien que conscient de l'immense danger qu'il courait s'il maintenait son voyage spatial, décida de ne pas annuler sa participation, car il savait que s'il ne prenait pas place dans l'engin, ce serait Youri Gagarine qui serait nommé et risquerait d'aller au casse-pipe à sa place.
Son sacrifice était destiné à exprimer sa loyauté et son amitié envers le héros de la conquête spatiale soviétique, qu'il a toujours considéré comme un modèle et un mentor.
Le jour du lancement, Gagarine fit tout pour faire prendre du retard à la mission, ne pouvant pas explicitement demander son annulation, mais rien n'y fit et Soyouz 1 fut lancé, comme prévu, avec Vladimir Komarov à son bord.



Les ennuis débutèrent rapidement et une fois en orbite, l'engin se mit à tourner de façon incontrôlable, devenant vite impossible à maîtriser.
Après une rentrée dans l'atmosphère mouvementée, le parachute de la capsule s'est mis en torche et celle-ci s'est écrasée sur Terre, à Karabutak ( Карабутак ), à une soixantaine de kilomètres de la frontière avec le Kazakhstan, provoquant la mort de son passager.
Un monument commémoratif est présent sur le site de l'accident.



Son sacrifice, destiné à sauver Youri Gagarine, fit de lui le premier mort de l'histoire de l'espace.

À Coop-Mart, en face de chez nous, la baisse des tarifs atteint parfois 50 % du prix initial, voire plus.



Les actions de Poutine ne favorisent pas les échanges commerciaux et très bientôt ses concitoyens risquent de se retrouver dans le même type de situation qu'au temps de l'URSS.
L'histoire se répète indéfiniment.

Une légende japonaise raconte qu'il y a plus de dix siècles, une femme mystérieuse serait arrivée à la cour de l'empereur Toba ( 鳥羽天皇 ), qui était le 74 ème empereur du Japon et aurait vécu entre le 24 février 1103 et le 20 juillet 1156.



Sa beauté et son charme lui ont permis de séduire sans difficultés le vieil homme qui en est tombé follement amoureux, mais, peu après, son état de santé a commencé à se dégrader, sans que ses médecins ne soient capables d'identifier le mal qui le rongeait.
C'est finalement l'astrologue personnel de l'empereur Toba, Abe no Yasunari ( 安信の康成: ), qui a révélé la terrible " vérité ", la femme qui avait conquis le coeur de l'empereur était aussi la source de son malheur.



Démasquée, la traitresse a alors repris sa véritable forme, celle d'un Kumiho ( 구미호 ), un renard à neuf queues, un puissant démon qui avait juré la perte de Toba.



Le renard s'est rapidement enfui de la cour, pourchassé par les soldats impériaux, mais les archers sont parvenus à le blesser de deux flèches.
Le démon s'est alors métamorphosé en une grosse pierre noire ayant la réputation de tuer par ses émanations empoisonnées tous ceux qui l'approchaient.
Selon les scientifiques, le gel de ces derniers jours a simplement accompli son oeuvre, élargissant une fissure dans la pierre jusqu'à la rupture, mais pour beaucoup de Japonais, l'explication est bien plus sinistre, ils pensent fermement que le renard à neuf queues est parvenu à se libérer et il parcourt désormais le monde, prêt à semer la mort et la désolation.



La pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine offrent des conditions très propices à la diffusion de ces croyances et comme lors de chaque catastrophe qui frappe notre planète, les prophéties de Nostradamus sont fréquemment évoquées, cette fois en citant certains vers spécifiques, prévoyant l'arrivée du " troisième Antéchrist ", un terme qu'il utilisait pour désigner les porteurs de guerre dont les décisions ont coûté la vie à des millions de personnes.



Selon la définition de Nostradamus, Napoléon Bonaparte et Adolf Hitler pourraient être considérés comme deux figures antérieures de l'antéchrist.
Pour certains, le troisième antéchrist évoqué par Nostradamus pourrait être quelqu'un qui vit déjà aujourd'hui.
Les soupçons de chacun se portent alors immédiatement sur Vladimir Poutine et ses récents actes insensés.
Pendant ce temps-là, à travers le monde, mais plus particulièrement aux États-Unis, les adeptes du survivalisme, là-bas appelés " Doomsday Preppers ", comme leur nom l'indique, se préparent à survivre à l'apocalypse, en se terrant dans leurs abris souterrains, remplis de boîtes de conserve et de cartouches de fusils.



À chaque fois qu'un reportage est consacré à ces survivalistes, je n'y vois que des cas sociaux, ou des abrutis qui n'ont pas été acceptés à l'armée et qui s'équipent de fusils d'assaut, pour protéger leurs bunkers et leurs boîtes de fayots d'une attaque de zombies.
Si l'apocalypse se présente, sous l'aspect d'une guerre nucléaire globale, ce dont nous ne sommes hélas pas très loin, j'espère en mourir rapidement et dès les premières explosions, je ne veux pas survivre dans un monde qui ne serait plus peuplé que de ces tarés, quand ils sortiront de leurs trous à rats.

Ce laboratoire orbital est le fruit de la collaboration de plusieurs nations qui dépendent entièrement les unes des autres.



Le ravitaillement et le maintien en orbite de l'ensemble sont assurés par la Russie.
Pour cela, ils utilisent les cargos Progress dont un est en permanence amarré au module de service Zvezda.
Sans Progress pour la piloter, l'orbite de la Station s'abaisserait inexorablement, semaine après semaine, ce qui la rendrait incapable de corriger sa trajectoire, par exemple pour éviter des débris.
Dans le cas où les relations entre la Russie et les États-Unis atteindraient un point de non-retour, le chef de l'Agence spatiale russe Roscosmos, Dmitri Rogozine, un proche de Vladimir Poutine, a très récemment déclaré que la Russie pourrait se retirer de la Station spatiale internationale.



La menace d'une projection volontaire de la Station spatiale sur les États-Unis, n'a évidemment pas été évoquée, mais il est désormais sous-entendu que le segment russe pourrait être laissé à l'abandon, ce qui poserait de gros problêmes, quant à la viabilité de ces installations, car si le côté américain fournit l'électricité et le support de vie à l'ensemble du complexe orbital, les Russes sont responsables de la propulsion de maintien de l'ISS à une altitude d'environ 400 kilomètres et du contrôle d'attitude et des corrections de trajectoire.
La Nasa a donc décidé d'étudier des solutions de secours, au cas où les russes décideraient de l'abandonner à son sort, du jour au lendemain.



Dans la pire des situations, Vladimir Poutine pourrait ordonner aux cosmonautes russes de quitter l'ISS, puis d'allumer les moteurs du Progress en accélérant très fortement, pour l'amener sur une orbite aussi basse que possible jusqu'à un stade où il ne serait plus possible de la remonter, ou de générer un très fort couple de façon à la faire tournoyer sur elle-même et la rendre incontrôlable.
Dans ces deux cas de figure, la Nasa ne pourrait rien faire et la Station spatiale retomberait alors sur Terre, se désintégrant en grande partie, en entrant dans l'atmosphère.



Cette action entraînerait immédiatement de très grâves conséquences, sur notre planète et aucun trou ne serait assez profond pour nous protéger de la pluie de missiles nucléaires que ces idiots auraient initiée.