Maintenant, les vietnamiens sont de plus en plus nombreux à posséder des animaux de compagnie.
Certains ne réalisent pourtant pas qu'un chien n'est pas un jouet et ne doit pas être adopté par caprice.
Avoir un animal à la maison impose des contraintes, aussi bien sanitaires que sécuritaires.
Il y a quelques semaines, le syndic de notre immeuble a posé dans les cabines d'ascenseurs, des affichettes rappelant aux propriétaires de chiens, les règles à respecter.

Certains ne réalisent pourtant pas qu'un chien n'est pas un jouet et ne doit pas être adopté par caprice.
Avoir un animal à la maison impose des contraintes, aussi bien sanitaires que sécuritaires.
Il y a quelques semaines, le syndic de notre immeuble a posé dans les cabines d'ascenseurs, des affichettes rappelant aux propriétaires de chiens, les règles à respecter.

Pour les propriétaires d'anim'Hồ.
Comme pour toute chose au Việt Nam, le gouvernement légifère et une note officielle a été rédigée.

Ça donne du travail Hồ députés.
Celle-ci porte le numéro 90 / 2017 / ND-CP, dans la référence de laquelle, les lettres ND-CP, qui signifient " Nghị Ðịnh - Chính Phủ ", soit " Décret Gouvernemental ".
Ce document, qui date de 2017 comme sa référence l'indique, comprend plus de 50 pages, qui déterminent les règles sanitaires et d'hygiène à respecter , ainsi que les modalités des contrôles effectués sur les marchés, pour tous les animaux, que ce soit les vaches, les poulets, ou les chiens et chats.

Opération de contrôle sanitaire, Hồ marché aux volailles.
Outre la vaccination et la tenue en laisse obligatoire, pour les gros chiens, le port de la muselière est exigé dans la rue ou les espaces publics.
Les propriétaires doivent également veiller à ce que leurs animaux ne fassent pas leurs besoins sur les trottoirs, ce qui peut prêter à sourire, quand on voit dans quel état ils sont.
Marcher dans des excréments n'est vraiment pas agréable, même si un dicton affirme que ça porte bonheur... enfin du pied gauche seulement.

Attentiiiiooo !.. Tr'Hồ tard.
D'ailleurs, en France, pour souhaiter bonne chance, on dit souvent... Merde !..
D'où vient donc cette expression ?
Celle-ci semble provenir du 19 ème siècle, car à cette époque, les gens de la " haute société ", qui aimaient sortir au théâtre, s'y rendaient en calèches tirées par des chevaux.
Pendant que les cochers déposaient leurs clients devant l'entrée des théatres, les chevaux eux, profitaient de cet arrêt pour se soulager.
Bien sûr, en sortant des calèches, les spectateurs marchaient dans le crottin et salissaient les tapis et moquettes des salles de spectacle.
Plus le sol était sale, plus le nombre de spectateurs avait été important et plus la pièce avait remporté de succès.
Autrement dit plus on trouvait de merde, plus le spectacle avait dû être réussi et on en arriva tout simplement à se dire merde pour se souhaiter bonne chance !

Un fournisseur de cr'Hồ-ttin.
On raconte donc, que dans le monde du théâtre, souhaiter merde à un acteur, c'était espérer pour lui que de nombreux fiacres viennent devant le théâtre déposer les spectateurs et qui dit fiacres, dit chevaux, ce qui implique inévitablement, beaucoup de crottin.
D'autres expressions couramment utilisées dans la vie actuelle sont tirées de choses de la vie, par exemple " avoir de la veine ", se rapporte aux chercheurs de métaux ou autres pierres précieuses, tels l'or ou les diamants.
Ces mineurs devaient creuser la roche à la recherche de la " veine ", car ces métaux ou joyaux se trouvent quasiment toujours dans ces sortes de cavités ou zones appelées de cette façon.

Une belle veine Hồ-rifère.
Si un mineur avait eu de la veine, cela signifiait qu'il était devenu riche, en tombant sur l'un de ces gisements.
En tous cas, avec ma chance, j'ai nettement plus de probabilités de marcher dans de la merde de chien, que de tomber sur une veine d'or... pas de bol !..
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