Comme on peut le constater avec la découverte récente de la plus grande grotte du monde, celle de Sơn Đoòng, dans le parc National de Phong Nha – Kẻ Bàng, le Việt Nam comporte encore de nos jours, de très vastes zones totalement inexplorées.
La densité de la végétation explique en grande partie, les difficultés à se repérer dans les nombreuses jungles et forêts vierges du pays.
En 2009, lors d'une promenade à pieds, sur des sentiers du parc de Ba Bể, où les feuilles ont la taille de parasols et les arbres celle d'immeubles, nous devions rester groupés, sous peine de nous perdre de vue.
La densité de la végétation explique en grande partie, les difficultés à se repérer dans les nombreuses jungles et forêts vierges du pays.
En 2009, lors d'une promenade à pieds, sur des sentiers du parc de Ba Bể, où les feuilles ont la taille de parasols et les arbres celle d'immeubles, nous devions rester groupés, sous peine de nous perdre de vue.
Des plantes bien arr'Hồ-sées.
En Août 2013, un père et son fils ont été retrouvés dans la jungle de la province de Quảng Ngãi.
Située juste au nord de la Zone Démilitarisée ( DMZ, abréviation de l'anglais Demilitarized Zone ), qui durant la guerre, séparait le Việt Nam du Nord de celui du Sud, cette province a subi de très violents et incessants bombardements.
La guerre selon les m'Hồ-ricains.
De nos jours, il est encore très fréquent d'y voir apparaître des bombes non-explosées, en général lors des décrues qui suivent de fortes inondations.
Après le retrait de l'Hồ.
En 1973, lors des violents pilonnages qui ravageaient alors la région et avaient détruit son village, tuant sa mère et deux de ses enfants, Monsieur Hồ Văn Thanh, alors âgé de 42 ans, avait attrapé son plus jeune fils, Hồ Văn Lang, qui n'avait à l'époque que seulement 3 mois et tous les deux se sont enfuis pour aller se cacher dans la forêt.
Ce n'est que plus de 40 ans plus tard, que des bucherons les ont trouvés.
Après quatre décennies Hồ c½ur de la forêt vierge.
Ils vivaient dans une cabane de bambou, construite dans un arbre et étaient en bonne santé.
Grâce à une nutrition constituée de cueillettes et de chasse, ils ne souffraient d'aucune carence alimentaire.
Une cabane Hồ fond des bois.
Complètement isolés du monde, ils ne savaient pas que la guerre était finie depuis près de 40 ans.
De retour Hồ village.
Le retour à la " civilisation " a certainement été un choc et après le décès de son père, fin 2017, peu de temps après, le 6 Septembre 2021, ce fût au tour de Hồ Văn Lang de quitter ce monde, à seulement 53 ans, à cause d'un cancer du foie.
Un autel dédié Hồ défunt Hồ Văn Thanh.
Lors du décès de son père, dont il n'avait connu pendant toute sa vie que la permanente et unique compagnie, il a plongé dans la déprime et ne parlait plus.
Cette histoire triste et exemplaire à la fois, a été à l'origine de la réalisation d'un court-métrage, réalisé par Alvaro Cerezo, un cinéaste et aventurier espagnol, permettant de suivre l'adaptation de Hồ Văn Lang à la vie " normale ".
Son père, trop fatigué et à la santé chancelante, n'avait pas pû prendre part à ce documentaire intitulé " Hồ Văn Lang - À la découverte de l'homme ".
Un documentaire consacré Hồ retour à la civilisation de Hồ Văn Lang.
Ce film, en anglais appelé " The vietnamese Tarzan " ( Le Tarzan vietnamien ), est disponible sur Youtube, en tapant ou en copiant ce lien dirigeant vers la vidéo, dans la barre d'adresse de votre navigateur internet :
https://www.youtube.com/watch?v=N6pcYTGezRw
Il ne fait absolument aucun doute que l'histoire de ces " Tarzans " de l'ère moderne attisera très prochainement les convoitises des studios hollywoodiens et que des films au contenu et aux titres intellectuels, du genre " L'homme de la forêt contre Godzilla ", ou " Tarzan chez les Việt Cộngs ", pourraient bientôt envahir les écrans des salles obscures.
Nous avons bien déjà eu " King Kong à Tam Côc "... euh pardon, " King Kong - Skull Island ", mais c'était filmé en grande partie à Tam Côc, aussi appelée " Baie d'Hạ Long terrestre ".
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