La retraite, enfin, j'espère en profiter longtemps, très longtemps...

À la fin des marchés, comme par exemple dans le 5 ème arrondissement, celui aux fleurs de la rue Hùng Vương, le sol est jonché de déchets.



La récente pose de nombreuses poubelles n'a pas résolu ce problème d'incivilité, car les gens sont bien trop paresseux pour les utiliser.
Ce phénomène de société touche également la capitale française et les images de Paris présentées dans les journaux du Việt Nam, sont tout aussi dégoûtantes et ne donnent pas envie d'y aller en voyage.
L'avenue des Champs-Élysées est désormais fréquemment recouverte de détritus...



...les poubelles débordent et s'entassent dans les rues, comme devant l'un des endroits les plus réputés de Paris, dans le quartier huppé de Saint-Germain-des-Prés, le café " Les Deux Magots ", où le monde des arts et de la littérature côtoie celui de la mode et de la politique, depuis plus d'un siècle.



Le nom " Les Deux Magots " provient des deux figurines pittoresques inspirées de l'Extrême-Orient qui étaient l'enseigne d'un magasin de nouveautés longtemps implanté à cet endroit et qui vendait de la lingerie en soie.
Les magots évoquaient la Chine, pays d'origine de la matière de l'étoffe des articles vendus.
Ce commerce de soieries a aussi pris ce nom d'enseigne " Les Deux Magots " en référence à une pièce de théâtre à succès en un seul acte, créée en 1813 par Charles-Augustin Bassompierre et intitulée " Les Deux Magots de Chine ".



Ces deux statues ont été récupérées, lors de la fermeture de la boutique et trônent désormais au centre du café.
L'odeur des poubelles ne doit pas inciter les passants à venir déjeuner dans cet établissement.
Ce qui est " drôle " c'est qu'en anglais, " Maggot " ( avec deux G ) signifie " asticot " et à mon avis, ils doivent être bien plus de deux.
Pendant ce temps-là, le premier magistrat de la ville se pavane fièrement à bicyclette, avec sa cour de fay'Hồ...



...tandis que les rues et même les pelouses des jardins du Louvre sont prises d'assaut par les rats.



Paris, la Ville Lumière, la cité de l'amour, la plus belle ville du monde... que du blabla, tout ça est depuis un bon moment révolu.
Maintenant que l'Hidalg'Hồ en a chassé les voitures et les gueux, la cité est envahie par les vélos et les rats... de toutes sortes.

Ce réseau très peu exploité par les voyageurs aurait bienbesoin d'être modernisé, afin d'attirer les touristes.
Pour le moment, les trains sont surtout composés de marchandises de toutes sortes, à destination des marchés locaux.



Les vendeuses voyagent assises au milieu de leurs fruits et légumes, chargés en vrac dans les wagons.



Les deux voitures réservées aux voyageurs sont équipées de bancs en bois et semblent dater du début des années 1900.



Le prix du billet, pour un aller simple, de Hà Nội à Hạ Long est de 80.000 Ðồngs, soit un peu plus de 3 €uros.
La distance entre les deux villes n'est que de 160 kilomètres, mais le confort pourrait quand même être amélioré, afin de rendre ce moyen de transport plus attrayant.

Linh et moi choisissons de manger du " Bún mắm Sóc Trăng ", une soupe vietnamienne épaisse et fermentée, avec du vermicelle, de la viande, du calamar et des crevettes, spécialité d'une ville du delta du Mékong, proche de son embouchure, Sóc Trăng.



Le plus intéressant, dans ce marché, est de parcourir les divers stands et d'y trouver son bonheur, parmi les plus beaux et appétissants fruits, vendus à des prix bien plus bas que ce que l'on trouve dans les grandes villes comme Sài Gòn.
Linh se rue vers une vendeuse de Sầu riêng, appelé Durian, en français.
Ce gros fruit épineux et malodorant est excellent et ici, le prix du kilo est trois fois moins élevé, que près de chez nous.



Nous en prenons donc 3 kilos, tandis qu'une des participantes de notre voyage, en achète 23.
Peut-être désire t'elle simplement ouvrir un commerce spécialisé dans ce fruit, en quelque sorte un " Sầu riêng Market ".
Le retour vers Hồ Chí Minh ville est long et difficile, en effet, comme à l'approche de n'importe quelle grande ville, la circulation est infernale et les bouchons nombreux.



À 18 heures précises, nous nous arrêtons devant les bureaux de The Sinh Tourist, notre voyage prend fin, il va falloir quitter le groupe, en prenant soin de noter les adresses e-Mail et facebook de chacun.



Linh et moi sautons dans un taxi et vingt minutes plus tard, nous sommes arrivés à la maison.
Hồ-me sweet Hồ-me !..
C'est agréable de partir, mais nous sommes quand même heureux de rentrer chez nous.

En général, on s'y rend le matin, de bonne heure, afin d'assister aux transactions des marchands de fruits et de légumes.
La marchandise passe des embarcations des grossistes à celles des détaillants.
Ici, ce sont des choux qui sont l'objet de la transaction.
Dans la petite barque du client, on voit que celui-ci a déjà acheté des ananas et des pastèques, mais chez cette vendeuse, comme l'indiquent les légumes accrochés au sommet d'une perche en bois, il pourra trouver des patates douces, des citrouilles et des choux.



Les nombreuses petites îles du delta, sont propices aux promenades à bicyclette, appelée Xe Dap, en vietnamien.
À cet endroit, on peut en louer, pour une bouchée de pain et faire le tour de l'île, sur laquelle aucune voiture ne peut accéder.



Linh mène la danse, car comme elle le dit si bien, " tu es le patron mais je suis le chef ".



Moi je suis le groupe, en dernière position... mais je m'y trouve bien.
Le terrain est plat et le temps pas trop chaud, c'est le moment idéal, pour faire du vélo.
Le sport, ça donne faim, heureusement, le loueur a organisé un petit barbecue, durant lequel il est possible de se hasarder à goûter des mets spéciaux, comme de grosses grenouilles, de la souris de rizière, des escargots géants, ou encore des couleuvres de rizières, également appelées serpents ratiers, en raison de leur alimentation essentiellement composée de rats et de souris.



En ce qui me concerne, je préfère faire l'impasse sur le serpent et les souris, j'ai déjà goûté et cela ne m'a pas laissé de souvenir transcendant, alors je me contente d'escargots farcis.
Une jolie fille et un serpent, d'après les écritures saintes catholiques, nous auraient fait éjecter du paradis, alors je me méfie.



Ensuite, nous partirons pour Vĩnh Long, mais je vous en parlerai demain.

Je me suis alors renseigné, sur le site de l'agence " The Sinh Tourist " et y ai trouvé un voyage de 2 jours et une nuit, pour le prix de 45 €uros par personne ( 1.199.000 VNÐ ), avec nuit dans un hôtel 4 étoiles et tous les repas compris.
Pour visiter le marché flottant de Cái Răng, il faut s'y rendre très tôt, généralement vers 6 h 30 du matin, à l'heure où les bateaux sont tous chargés de fruits et de légumes, il est donc indispensable de passer la nuit précédente sur place.
J'ai donc aussitôt acheté les billets.



Notre escapade nous mènera tout d'abord, à Bến Tre, puis à Cần Thơ et ensuite, à Vĩnh Long.
Nous visiterons des vergers, ferons des promenades en barque et profiterons à fond du grand air, loin des bruits de la ville...



...et nous partons... maintenant.

Nous y allons régulièrement et n'y sommes jamais déçus.
Cette fois, une nouveauté était présente, sur la carte, des " Chả giò " au fromage.



Le Chả giò est appelé " Nem " ou " Nem rán ", dans la partie nord du Việt Nam.
Dans les ruelles encadrant le restaurant, se trouve le " marché des motos " ( chợ xe máy ), dans lequel on peut trouver toutes les pièces détachées, pour les deux-roues.



Des centaines de boutiques se font concurrence et chacun est certain d'y trouver son bonheur.
À propos d'anniversaire, ce soir, à 21 h 49 ( heure française ), cela fera exactement 10 ans, que j'ai créé ce blog, avant de partir pour le Việt Nam, en compagnie de Marie-Noëlle et Pascal Lelong, Jacques Grobost et Victorien Huỳnh Kim Bằng.
Que de bons souvenirs !..

Le marché Bến Thành était alors situé sur les rives de la rivière Bến Nghé, aujourd'hui comblée, son nom provenait de son emplacement, en plein cœur du quartier de Bến Thành.
En 1913, ce marché est définitivement fermé et ses terrains sont cédés au département général du Trésor ( maintenant appelé Trésor public ), qui y construit alors un immense bâtiment, toujours présent de nos jours, dans la rue Nguyễn Huệ.



De nos jours, depuis bientôt une dizaine d'années, la tour Bitexco est également installée sur cette parcelle, juste à l'arrière du bâtiment du trésor public.



Pour remplacer le marché détruit, le nouveau marché de Sài Gòn ( Chợ Mới Sài Gòn ), fût bâti sur un espace plus grand, gagné sur le marais Boresse ( Đầm lầy Bồ rệt ).



Ce nouveau marché est inauguré le 28 mars 1914.



En mars 2014, il a fêté dignement son centième anniversaire et continue à faire le bonheur des touristes à la recherche de souvenirs à ramener au pays.