Il y a plusieurs siècles, en Asie, lorsqu'ils construisaient des palais ou des temples, les architectes de l'époque prenaient dèjà en considération de nombreux facteurs.
Pour le côté esthétique, intégrer aux bâtisses des éléments culturels, ou des créatures de la mythologie, faisait partie des choses courantes, voire obligatoires.
C'est ainsi que les rambardes d'escaliers représentent souvent des dragons, ou de longs serpents.

Pour le côté esthétique, intégrer aux bâtisses des éléments culturels, ou des créatures de la mythologie, faisait partie des choses courantes, voire obligatoires.
C'est ainsi que les rambardes d'escaliers représentent souvent des dragons, ou de longs serpents.

Tenez-vous bien Hồ dragon, en descendant les marches mouillées.
Les arêtes faîtières des toitures de tuiles, étaient également surmontées de ce type d'ornement.

Hồ sommet du toit.
Aux abords des grandes bâtisses principales, comme dans la Citadelle de Huế, de gigantesques et lourds vases sont disposés à espacement régulier, tout autour des murs, dans les jardins.

Des vases pas destinés Hồ fleurs.
Ceux-ci sont souvent couverts de gravures représentant des animaux de contes, ou de poèmes écrits en chinois.

La grue est considérée comme un symb'Hồ-le de pureté et de vitalité.
Ces chaudrons étaient à l'origine en fer, mais ce métal était sensible à la rouille, ce qui affectait le paysage devant le palais.
Il fût donc décidé de les remplacer par des chaudrons en cuivre, dont la surface était même parfois plaquée d'or.
Oui, mais alors pourquoi alors s'embêter avec des gros vases qui peuvent rouiller et ne pas tout simplement les enlever ?
La raison de leur présence revêt un côté plus important que l'aspect esthétique, en effet, comme les palais et temples étaient tous construits en bois, les risques d'incendie étaient très importants et préoccupaient leurs occupants.
De nos jours, tous les grands sites historiques, font l'objet d'exercices d'incendie et le matériel d'intervention est mobile et efficace, ce qui n'était pas le cas, il y a plusieurs siècles.

Exercice d'incendie, Hồ c½ur de la Cité Interdite de Pékin.
Chacune de ces urnes contenait donc jusqu'à 3000 litres d'eau, qui pouvait être utilisée, en cas de feu.
En Chine, dans la Cité Interdite de Pékin, en raison des températures très basses en hiver, l'eau pouvait geler et en cas d'incendie, être alors inutilisable, mais c'était sans compter sur l'ingéniosité des architectes, qui avaient prévu de surélever ces réserves, en plaçant au-dessous, un espace qui permettait d'y allumer un brasier, la maintenant en permanence à une température suffisamment élevée, pour éviter qu'elle ne se transforme en glace.

Pour tenir l'eau Hồ chaud.
L'utilisation de l'eau contenue dans ces réserves laissait alors aux secours, tout le temps pour acheminer sur place, de grosses citernes tirées par des chevaux.
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