Le Covid-19 a généré de drôles de choses, parfois illégales, voire dangereuses, comme des masques inefficaces, fabriqués en Chine, voire dans les pays de l'est, ou de faux certificats de vaccination fournis par des médecins ou infirmiers réfractaires á l'injection.


Un véritable mais f'Hồ certificat de vaccination.
On nous rebat sans cesse les oreilles avec la protection de l'environnement et le recyclage, mais quand certains, pour ne pas gâcher, décident de récupérer des préservatifs usagés et de les reconditionner, en vue d'une remise sur le marché, tout le monde trouve encore à redire.
En septembre 2020, dans la province de Bình Dương, au Việt Nam, un atelier artisanal de traitement de ces contraceptifs masculins, ici appelés " Bao cao su ", l'association des deux mots " Bao " qui signifie " Sac " et " Cao su " ( mot importé par les français, lors de la colonisation et de l'installation des forêts d'hévéas, par la compagnie Michelin ), qui désigne et cela prononcé phonétiquement, le " Caoutchouc ".

Une " cap'Hồ-terie " clandestine - Photo VTV News.
Attention, il ne faut pas confondre avec les " Kẹo cao su ", qui désignent les " Chewing-gums ", on peut également faire des bulles avec, mais je n'ai pas connaissance d'avoir entendu parler de quelqu'un qui recycle des chewing-gums usagés.
La police a mis la main sur plus de 345 000 pièces de ces préservatifs de " contrebande ", ce qui représente plus de 360 kilogrammes.

Cap'Hồ-tes en caisses - Photo Journal Lao Động.
J'espère que les agents se sont ensuite bien lavé les mains.
Une personne a été appréhendée sur les lieux de ce trafic, mais ce n'était qu'une employée, qui tous les 30 jours, recevait des préservatifs usagés pour les laver, les sécher, les trier et utiliser une prothèse pour les lisser et les enrouler sur eux-mêmes, comme s'ils étaient neufs.
La récupération de ces préservatifs recyclés se faisait le mois suivant, lors de l'arrivée du nouveau lot à reconditionner.
Cette femme a indiqué aux enquêteurs qu'elle ne connaissait ni le nom, ni l'adresse de l'expéditeur de ces marchandises.
Tous les contacts se faisaient par l'intermédiaire d'un numéro de téléphone portable, qui a bien sûr été mis hors service, depuis la descente de police.
La question qui me vient à l'esprit concerne plutôt la provenance de ces capotes usagées.
Seraient-elles fournies par un club de joyeux lurons, ou simplement ramassées dans les buissons d'un quelconque endroit similaire au Bois de Boulogne ?
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