La retraite, enfin, j'espère en profiter longtemps, très longtemps...

Aujourd'hui, le satellite Tiāngōng - 1 ( en chinois: 天宫一号, ce qui signifie " Palais céleste " ), va rentrer dans l'atmosphère terrestre.


Cet engin, lancé par les chinois, en 2011, servait à tester la technique du rendez-vous spatial automatique, entre des fusées et la station en orbite.
Depuis 2016, les liaisons avec Tiāngōng - 1 ont été interrompues et la Chine a perdu les moyens de contrôler sa descente vers notre planète.
Inspirée de la première station spatiale russe Saliout, mise en orbite le 19 avril 1971 ( Салют signifiant " salut " en français ), mais à une échelle plus réduite, Tiāngōng - 1 a la forme d'un cylindre d'une longueur de 10,4 mètres et d'un diamètre maximal de 2,8 mètres, soit approximativement la taille d'un bus scolaire et elle pèse 8,4 tonnes.


Tiāngōng - 1 est divisée en deux composants.
Le module de service, de diamètre réduit, est destiné à la production d'énergie et à la propulsion et le module orbital, pressurisé, qui est à la fois le lieu de vie et de travail.
Pour le moment, elle survole l'océan pacifique, à une vitesse de plus de 28 000 kilomètres par heure.


A l'heure qu'il est, personne ne sait exactement quand, ni à quel endroit, elle va rentrer dans l'atmosphère terrestre, mais tout le monde s'accorde à dire que les débris ne présentent pas un danger pour les habitants de notre planète.
Je vais quand même prendre mes précautions et garder mon casque, on ne sait jamais.


J'espère que les morceaux qui vont atteindre le sol seront assez petits pour ne pas faire de dégâts, ou alors, que ceux-ci choisissent bien leurs cibles, ce ne sont pas les choses à éliminer, qui manquent sur terre.

En 2018, aura lieu la coupe du monde de football, celle-ci se déroulera en Russie.
En ce moment, une autre compétition est en cours, moins médiatisée, mais tout aussi importante, pour une très grande partie de la planète, le championnat d'Asie U23 ( moins de 23 ans ).


Les vietnamiens sont des supporters assidus et les soirs de match, dans les nombreux bars qui retransmettent la compétition, la bière coule à flots.
Le match de quart de finale de ce soir se joue au " Changshu Sports Centre Stadium ", en Chine, dans la proche banlieue de Shanghaï et oppose l'équipe du Việt Nam à celle d'Irak.
Il a commencé à 18 h 30, heure du Việt Nam et 12 minutes plus tard, une immense clameur s'est élevée, dans les rues de notre quartier.
Après avoir été dominés, pendant les premières minutes, les vietnamiens, par l'intermédiaire du joueur numéro 10, Công Phượng, ont ouvert le score.


Malheureusement, un litigieux penalty a été accordé aux joueurs irakiens, à la demi-heure de jeu et celui-ci a été marqué par Aymen Hussein ( numéro 10 également ), ramenant le score à égalité, 1 partout.


Ce fût le score affiché, lors de la mi-temps.
Le début de seconde période fût plutôt " cafouilleux ", du côté vietnamien.
De nombreuses occasions de bût ont été manquées, à cause de la malheureuse individualité des joueurs, qui veulent tous marquer seuls, alors que certains de leurs coéquipiers sont totalement isolés, devant les cages adverses.
Le score restera le même, jusqu'à la fin du temps réglementaire, entraînant donc des prolongations.

Après la reprise, au bout de 4 minutes, le même numéro 10 irakien marque, pour la deuxième fois de la soirée, redonnant ainsi l'avantage à son équipe.
Les vietnamiens réagissent très bien et marquent à la 106 ème minute, puis encore une fois, 5 minutes après.
Malheureusement, les irakiens reviennent au score et à seulement une minute de la fin des prolongations, le score est de 3 à 3.
La séance des tirs au bût est alors inéluctable et l'équipe vietnamienne n'a pas flanché, réussissant ses 5 tirs, tandis que leur exceptionnel gardien faisait un splendide arrêt, ruinant les chances des irakiens.

Maintenant, les demi-finales sont atteintes, le 23 janvier, le prochain adversaire du Việt Nam devrait être le Qatar et la Corée du sud affrontera l'Ouzbékistan.

C'est agréable de voir des matches de football sans arrêts de jeu, à cause des simulations permanentes des joueurs occidentaux.
Ici, ça court sans arrêt, depuis la mise en jeu, jusqu'au coup de sifflet final et les joueurs n'arborent pas des coiffures " guignolesques ".