Au début du 19 ème siècle, la ville de Paris est constituée de nombreux petits quartiers aux rues sombres et sales.
Ces dédales de passages dans lesquels les eaux usées se mélangent aux ruisseaux en plein air, font que l'air a du mal à y circuler, ce qui fait le jeu des microbes et de l'insalubrité, alors même que la population ne cesse de se densifier dans les quartiers du centre.

Ces dédales de passages dans lesquels les eaux usées se mélangent aux ruisseaux en plein air, font que l'air a du mal à y circuler, ce qui fait le jeu des microbes et de l'insalubrité, alors même que la population ne cesse de se densifier dans les quartiers du centre.

La rue de Bièvre, Hồ début du 19 ème siècle.
Napoléon III, le premier président de la République française, avait vécu en Amérique et en Angleterre, où il avait apprécié les grandes avenues et les nombreux squares et parcs qui rendaient les villes plus agréables et hygiéniques, tandis qu'à Paris, l'architecture des ruelles étroites n'avait pas changé depuis le moyen-âge.
L'épidémie de choléra de 1842 y fut absolument catastrophique, à cause de la promiscuité et des conditions d'hygiène.
Il décida donc de modifier le paysage de la capitale française, en créant de grandes et larges avenues aérées et des rues dans lesquelles les carrosses pourraient circuler aisément et se croiser.
En 1853, cette tâche fut confiée à Georges Eugène Haussmann, plus communément appelé le Baron Haussmann.

Le Baron Hồ-ssmann et les immeubles qui portent désormais son nom.
En seulement une vingtaine d'années, le visage de Paris fut totalement métamorphosé et les conditions de circulation et sanitaires grandement améliorées.

Le nouv'Hồ plan de Paris, en 1870.
Certains quartiers de Hồ Chí Minh ville sont actuellement dans le même état que les ruelles parisiennes d'avant Haussmann.
Des dédales de ruelles étroites et sombres occupent encore la majorité de l'espace citadin.

Plus Hồ-cun espace libre.
Dès que vous quittez les récentes et larges avenues, vous vous enfoncez dans de vrais labyrinthes.

Hồ c½ur du dédale.
Les maisons y sont agglutinées et le passage ne permet parfois pas de se croiser.

Impossible de tomber de mot'Hồ.
Ces petites rues, à l'accès parfois difficile à trouver, sont appelées " Hẻm " sont comme des villages et toute personne étrangère qui y entre est scrutée par tous les habitants.

Mamie veille Hồ grain - Photo Asia Tour Advisor.
Pendant la guerre, les soldats américains ne s'aventuraient jamais dans ces dédales aux infinies possibilités d'embuscades.
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