La retraite, enfin, j'espère en profiter longtemps, très longtemps...

Giêsu est même sorti de derrière les sapins, pour nous accueillir à bras ouverts.



La crêche, habituellement installée dans la cour, se trouve à l'intérieur de l'église et lors de notre visite, une messe était en cours, ne voulant pas perturber cet office, je n'ai donc pas pû aller la photographier.
Lors des fêtes religieuses de Noël, les défunts ne sont pas oubliés et la famille vient leur adresser des prières, face à l'autel installé dans le jardin du souvenir.



Bien que de nombreuses personnes préfèrent avoir à la maison les urnes funéraires des membres de la famille décédés, les photos des paroissiens disparus ornent les murs du jardin.



Il y a 160 plaques par alvéole et le site en compte près de 50, ce qui fait un nombre impressionant de raisons de prier.



Heureusement, le nombre de bancs est suffisant pour accueillir tout le monde.
Nous avions prévu d'aller faire un tour dans le centre de Sài Gòn, mais la circulation était infernale, alors nous sommes rentrés à la maison.
Les gens sont restés confinés pendant des mois et ont subi les interdictions et restrictions de déplacements, alors maintenant, ils profitent à fond de cette liberté retrouvée.

La deuxième à avoir vu le jour se trouve dans le quartier des routards du premier arrondissement, celle-ci est appelée " Phố đi bộ Bùi Viện " ( rue piétonne Bùi Viện ) et a été inaugurée le 15 juillet 2017.



Cet endroit très prisé par les jeunes vietnamiens est fréquenté par des voyageurs venus du monde entier, dans une cohue et un vacarme que je ne supporte pas.
Chaque arrondissement a des projets de création de ces espaces libres de toute circulation.
Près de chez nous, dans le 10 ème arrondissement, depuis le 28 novembre, on peut se promener dans une rue qui est réservée aux piétons toutes les nuits.
Celle-ci s'appelle " Phố đi bộ đêm Kỳ Đài Quang Trung " ( rue piétonne nocturne de Kỳ Đài Quang Trung ).



Cette voie, abritant principalement des stands de nourriture, est ouverte uniquement en soirée, car elle se situe à l'emplacement d'un marché qui se tient chaque jour, de l'aube jusqu'à environ 18 heures, celui de Nguyễn Tri Phương ( Chợ Nguyễn Tri Phương ).



Malgré l'absence actuelle, au Việt Nam, de restrictions sanitaires liées aux risques de propagation du Covid-19, un rigoureux protocole d'accès y est appliqué, comprenant le lavage obligatoire des mains à l'aide d'un gel hydroalcoolique et une prise de température, avant de pouvoir accéder au site en portant impérativement un masque.
Les tables sont systématiquement désinfectées entre chaque service.



Avec le succès remporté par ces rues réservées aux piétons, on voit bien que la circulation est maintenant considérée comme un fléau et les projets de nouveaux quartiers réservés aux marcheurs sont nombreux.
Dans peu de temps, tout le secteur entourant la cathédrale sera libéré des voitures et motos et le rond-point entourant le " Lac de la tortue " ( Hồ Con Rùa ) sera lui aussi assaini.
Pour l'instant, cet endroit est triste et sale et pour accéder au bassin, il faut se frayer un chemin dans la circulation, parmi des conducteurs qui ne se soucient absolument pas des piétons.
Les structures en béton construites vers 1970 par l'architecte Nguyên Ký ont ensuite subi les tourments de la guerre et en 1976, la statue de tortue qui donnait son nom au lieu a été détruite dans une explosion.



Cet endroit apprécié pour sa fraîcheur, par les jeunes étudiants du secteur, devrait retrouver sa splendeur et une nouvelle quiétude, avec ce nouveau projet d'aménagement.



Peut-être que prochainement on pourra se balader dans Sài Gòn sans entendre les klaxons incessants et inutiles des conducteurs.

L'esplanade de la Poste centrale, qui d'habitude est envahie par les touristes, est vide.



Certains lieux très prisés des visiteurs sont désormais fermés au public, comme c'est le cas pour le Palais de la Réunification.



Les vietnamiens adorent les centres commerciaux, pourtant en ce moment, à chaque étage de Vincom, dans le 1 er arrondissement, c'est le calme plat.



Même l'avenue piétonne Nguyễn Huệ n'attire plus la foule.



La crainte du virus et le confinement obligatoire ont vidé les lieux publics.
Toutefois, à l'inverse des démonstration d'égoïsme des habitants des pays d'Europe, le respect du confinement est total et même considéré comme un acte de patriotisme.



Des affiches du plus pur style de propagande communiste exhortent la population au respect des règles imposées et à l'admiration de ceux qui combattent ce fléau qui frappe la planète entière.
Les slogans sont clairs " Chung sức đồng lòng chống dịch COVID-19 " ( ensemble, nous vaincrons le virus COVID-19 ) et " Ở nhà là yêu nước " ce qui signifie " Rester chez soi, c'est faire preuve de patriotisme ".
En France, ce genre de comportement est hélas impossible à appliquer, quand on voit que les banlieusards et parisiens se sont rués sur les trains pour aller disséminer leurs miasmes dans les campagnes.
Depuis le 17 mars, date de la mise en application des mesures de verbalisation pour non-respect du confinement pendant la pandémie de coronavirus, 91.824 infractions ont déjà été constatées, ce qui fait autant de procès verbaux à 135 €uros dressés et porte le montant de ce nouvel impôt à plus de 12 Millions d'€uros récoltés.
Les veaux se font encore taxer, mais ce n'est pas bien grave, ils semblent adorer payer.
Quand il faut descendre dans la rue pour manifester et défendre ses acquis, les français préfèrent rester chez eux, mais quand on leur demande de le faire, ils veulent absolument sortir.
Si la nature pouvait faire un grand ménage et nous débarrasser d'une bonne partie des cons, ce serait une bonne chose.