Dimanche dernier, le service de navettes fluviales de Sài Gon, a été inauguré.

La première journée était inaccessible au public, les seuls passagers étant des VIP, qui habituellement n'empruntent pourtant jamais les transports en commun.
Pendant les dix premiers jours d'exploitation de " Waterbus Sài Gon ", le voyage est gratuit.
Ce matin, nous sommes donc allés tester ce nouveau moyen de locomotion... sans succès.
Bien qu'arrivés 40 minutes avant le départ de la navette de 8 h 30, nous n'avons pu y embarquer, en raison de la foule qui se pressait à l'embarcadère.

Chaque navire ne prend que 45 passagers et devant nous, se trouvaient environ 150 personnes.
Une fois la navette de 8 h 30 partie, les 45 premiers passagers de la longue file d'attente, ont été invités à accéder à la salle d'embarquement, pour se préparer à monter à bord du bateau de 10 h 30, soit deux heures plus tard.

Linh et moi avons alors quitté les lieux, car nous n'avons pas envie de passer notre journée à attendre.
Ce qui est drôle, c'est que les gens qui patientaient tout autour de nous, nous disaient qu'ils étaient là, parce que c'était gratuit, mais qu'ils n'utiliseraient jamais ce mode de transport, cher et peu pratique.
Le billet aller-simple coûte 15 000 Đồngs, alors qu'un ticket de bus traditionnel, n'en coûte qu'entre 3000 et 5000, selon la distance parcourue.
Ensuite, avec Waterbus, une fois débarqué dans les gares fluviales, il faut emprunter un taxi ou un Xe Ôm, afin de continuer son trajet.
Alors, c'est certainement encore une fausse bonne idée et ces bateaux risquent de n'être empruntés que par les touristes, tout comme les Batobus de Paris, qui naviguent sur la Seine.
Les vietnamiens sont également trop attachés à leurs motos, pour les abandonner aussi facilement.
Le seul avantage de ces navires, est d'observer la ville sous un nouvel angle, comme par exemple, en passant au pied de la tour Landmark 81, dans l'arrondissement de Bình Thạnh.
Celle-ci est actuellement en construction et sera le plus haut bâtiment du Việt Nam.

Les touristes suffiront-ils à assurer la rentabilité de ce nouveau moyen de transport ?
Rien n'est moins sûr.

La première journée était inaccessible au public, les seuls passagers étant des VIP, qui habituellement n'empruntent pourtant jamais les transports en commun.
Pendant les dix premiers jours d'exploitation de " Waterbus Sài Gon ", le voyage est gratuit.
Ce matin, nous sommes donc allés tester ce nouveau moyen de locomotion... sans succès.
Bien qu'arrivés 40 minutes avant le départ de la navette de 8 h 30, nous n'avons pu y embarquer, en raison de la foule qui se pressait à l'embarcadère.

Chaque navire ne prend que 45 passagers et devant nous, se trouvaient environ 150 personnes.
Une fois la navette de 8 h 30 partie, les 45 premiers passagers de la longue file d'attente, ont été invités à accéder à la salle d'embarquement, pour se préparer à monter à bord du bateau de 10 h 30, soit deux heures plus tard.

Linh et moi avons alors quitté les lieux, car nous n'avons pas envie de passer notre journée à attendre.
Ce qui est drôle, c'est que les gens qui patientaient tout autour de nous, nous disaient qu'ils étaient là, parce que c'était gratuit, mais qu'ils n'utiliseraient jamais ce mode de transport, cher et peu pratique.
Le billet aller-simple coûte 15 000 Đồngs, alors qu'un ticket de bus traditionnel, n'en coûte qu'entre 3000 et 5000, selon la distance parcourue.
Ensuite, avec Waterbus, une fois débarqué dans les gares fluviales, il faut emprunter un taxi ou un Xe Ôm, afin de continuer son trajet.
Alors, c'est certainement encore une fausse bonne idée et ces bateaux risquent de n'être empruntés que par les touristes, tout comme les Batobus de Paris, qui naviguent sur la Seine.
Les vietnamiens sont également trop attachés à leurs motos, pour les abandonner aussi facilement.
Le seul avantage de ces navires, est d'observer la ville sous un nouvel angle, comme par exemple, en passant au pied de la tour Landmark 81, dans l'arrondissement de Bình Thạnh.
Celle-ci est actuellement en construction et sera le plus haut bâtiment du Việt Nam.

Les touristes suffiront-ils à assurer la rentabilité de ce nouveau moyen de transport ?
Rien n'est moins sûr.
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