En temps de guerre, une détection précoce de l'ennemi est primordiale.
En connaissant ses déplacements, il est possible de prévoir et de contrer ses attaques.
Au cours de la seconde guerre mondiale, la menace des forces japonaises, alors alliées aux nazis, a incité les militaires français d'Indochine, à installer une base d'antennes radar, au sommet de la montagne la plus élevée de la ville côtière de Vũng Tàu, appelée " Núi Lớn " ( Grande Montagne ).

En connaissant ses déplacements, il est possible de prévoir et de contrer ses attaques.
Au cours de la seconde guerre mondiale, la menace des forces japonaises, alors alliées aux nazis, a incité les militaires français d'Indochine, à installer une base d'antennes radar, au sommet de la montagne la plus élevée de la ville côtière de Vũng Tàu, appelée " Núi Lớn " ( Grande Montagne ).

Un vestige, sur les Hồ-teurs de Vũng Tàu.
Sa présence permettait ainsi de protéger l'accès aux nombreuses rivières navigables menant directement au c½ur de Sài Gòn, dont les plus importantes, " Soài Rạp " et " Lòng Tàu ".

Surveillance des accès Hồ voies navigables menant à Sài Gòn.
Une seule de ces structures existe encore et de nos jours, elle est utilisée comme point de départ à une tyrolienne du parc d'attractions de Hồ Mây ( Du Lịch Hồ Mây ).
Le RADAR ( acronyme issu de l'anglais RAdio Detection And Ranging ) est un système qui utilise les ondes électromagnétiques pour détecter la présence et déterminer la position ainsi que la vitesse d'objets tels que les avions, les bateaux, ou même... la pluie.
Les ondes envoyées par l'émetteur sont réfléchies par la cible, et les signaux de retour, appelés écho-radar, sont captés et analysés par le récepteur, généralement situé au même endroit que l'émetteur.
De façon simplifiée, la distance est obtenue en analysant le temps aller / retour du signal.

Le principe de l'éc'Hồ-location radar.
Ce moyen de détection n'était pas le seul à être utilisé, durant les conflits successifs qu'a connu le Việt Nam et d'autres étaient plus " originaux ".
Pour détecter les déplacements des combattants du Front national de libération du Sud Việt Nam, plus connus sous le nom de " Việt Cộngs ", lorsqu'ils repéraient des traces de leur passage, les américains installaient des appareils électroniques qui les avertissaient, lorsqu'un mouvement les activait.
Alors que de nos jours, ce type de dispositif est miniaturisé et intégré à tous les Smartphones, à l'époque, ils étaient peu discrets et souvent repérés et détruits par leurs ennemis.
De nouveaux modèles de détecteurs ont donc été créés, par la C.I.A. et largués par avion, le long des sentiers et des routes suspectées d'être empruntées par les ennemis de l'Uncle SAM, comme certaines portions de la célèbre Piste Hồ Chí Minh.
Plus petits, ces appareils étaient également plus discrets, à cause de leur forme qui imitait des excréments d'animaux, ou de petites branches.
À Hồ Chí Minh ville, au Musée des Vestiges de la Guerre ( Bảo tàng Chứng tích Chiến tranh ), au numéro 28 de la rue Võ Văn Tần, on peut en voir exposés quelques exemplaires.

Une f'Hồ-sse crotte qui épie vos mouvements.
Appelés " Fake Poop " ( fausse merde ), " Dog Doo " ( crotte de chien ), ou encore " Turdsid ", mot formé à partir de Turd = déchet et Sid, Seismic Intrusion Device, le nom péjoratif qui lui était alors donné par les G.I.s.
Attention parisiens, à en juger par le très grand nombre de Turdsids qui parsèment les trottoirs de la capitale française, je pense que le gouvernement vous espionne.
Après le célèbre ½il de Moscou, désignant autrefois les espions au service du Parti Communiste de l'URSS, voici maintenant l'Hồ-reille puante de Paris.
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