Pour lutter contre la congestion automobile et la pollution atmosphérique qu'elle entraîne, certaines villes à travers le monde ont instauré un péage urbain, comme ici à Singapour.


Hồ entrées de Singapour.
Dans la capitale du Royaume-Uni, le " London Congestion Charging Scheme " ( Système de péage urbain de Londres ) est un péage de zone, c'est-à-dire qu'aux heures d'opération tout véhicule désirant entrer dans la zone ou circuler à l'intérieur doit s'acquitter d'un péage.

Z'Hồ-ne à circulation restreinte, à Londres.
Il est entré en vigueur en février 2003 et s'applique aux véhicules privés et commerciaux, avec pour objectif de réduire la congestion sur les routes, d'améliorer les transports publics par bus et leur fiabilité horaire et de rendre les livraisons de marchandises et autres services urbains plus efficaces.
Les paiements perçus sont directement reversés aux transports publics.
La redevance est un forfait quotidien ( 15 £ soit 17,8 ¤uros en 2022 ) permettant une circulation illimitée, du lundi au vendredi, entre 7h et 18h, sauf les jours fériés.
Le contrôle des véhicules entrant dans la zone est effectué par des caméras de reconnaissance automatique des plaques minéralogiques, installées aux points d'entrée.

Contr'Hồ-le automatisé des plaques de véhicules.
A cette limitation, s'ajoute désormais l'Ultra Low Emission Zone ( ULEZ ) qui opère sur la même zone mais 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Pour limiter la p'Hồ-llution.
Les véhicules qui ne respectent pas les normes minimales d'émission, Euro 4 pour les véhicules essence et Euro 6 pour les véhicules à moteur diesel, doivent payer une redevance d'un montant de 12,5 £ ( 14,80 ¤uros ) par jour, pour les voitures et 100 £ ( 119 ¤uros ), pour les camions, pour chaque jour de circulation dans la zone, en revanche, les taxis sont exemptés de cette taxe.
On constate bien que le bût de cette régulation est purement financier et que ce sont encore les plus riches, ayant les moyens de vivre dans le centre de Londres et de s'acheter régulièrement des véhicules neufs qui profitent de ce système, tandis que les moins aisés doivent prendre le bus, ou s'entasser dans des rames de métro bondées.

Les joies du Métr'Hồ.
Hồ Chí Minh ville est la plus grande cité du Việt Nam et est en permanence confrontée à une très intense circulation.
On y recense près de 9 millions de véhicules, dont plus de 806 000 voitures et environ 8 millions de motos.
Le nombre de voitures nouvellement immatriculées a augmenté de près de 3,8 % et celui des motos de 3,3 %.
Les autorités ont déclaré qu'à ce jour, il existe 22 principaux points de congestion et envisagent la mise en place d'une zone à péage, incluant tout le centre-ville de Sài Gòn.

Bien tr'Hồ de circulation.
Les opposants à ce projet indiquent qu'après le retour aux activités, après une longue période de perturbations liées au Covid-19, ce n'est pas trop le moment et qu'il vaudrait mieux procéder par étapes, en attendant la mise en service des lignes de Métro, tout d'abord en instaurant des zones dans lesquelles le stationnement serait interdit, voir même en trouvant une solution pour limiter la circulation en interdisant la circulation des véhicules en se basant sur les immatriculations paires ou impaires, comme c'est déjà le cas, lors des pics de pollution, à Paris, ou Jakarta, en Indonésie.

De perpétuels bouchons, Hồ-tour de Paris.
Si ce système de différenciation est appliqué et connaissant les vietnamiens, les motos seront toutes équipées de fausses plaques d'immatriculation amovibles, une avec un numéro pair et l'autre impair, pour pouvoir circuler tous les jours.
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