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La retraite, enfin, j'espère en profiter longtemps, très longtemps...

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Al0109

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La vie s'écoule lentement et agréablement, au pays de l'Oncle Hồ.

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69 articles taggés rue

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F'Hồ vous faire un dessin ?

Phạm Công Tâm, un artiste peintre habitant dans le quartier de Phú Nhuận, à Hồ Chí Minh ville, vient de publier un livre contenant de très nombreuses aquarelles et esquisses illustrant la vie des rues de Sài Gòn et du quartier de Chợ Lớn.
Ce livret est désormais disponible et est intitulé " Cảnh sắc phố thị Sài Gòn - Chợ Lớn ", ce qui signifie " Paysage urbain de Sài Gòn et Chợ Lớn ".

F'Hồ vous faire un dessin ?
La couverture du recueil de cr'Hồ-quis de Phạm Công Tâm.

La décision de créer cet ouvrage lui est venue à l'âge de 60 ans, lorsqu'il a réalisé combien étaient rapides les changements auxquels est confronté Sài Gòn.
Au bout de trois ans, il sort cet ouvrage permettant de figer dans le temps, l'aspect actuel de la ville.

F'Hồ vous faire un dessin ?
La statue de l'Oncle Hồ, devant l'Hồ-tel de ville.

Il y expose les monuments, les gens et la vie des gens des rues, comme ces femmes à bicyclette au charme intemporel, qui récupèrent des cartons.

F'Hồ vous faire un dessin ?
Les vél'Hồs des travailleuses font toujours partie du paysage.

Il est parfois difficile de dater certains croquis, un détail peut toutefois aider, comme la moto sur le trottoir, mais le conducteur de Xích Lô, ou vélo-taxi, parait lui tout droit sorti du siècle dernier.

F'Hồ vous faire un dessin ?
Un Xích Lô comme Hồ-trefois.

Outre la façade de la maison du Comité Populaire de la ville et la statue en bronze de Hồ Chí Minh, qui permettent de savoir que ce dessin a été réalisé récemment, car cette statue n'a été installée qu'en mai 2015, d'autres aquarelles représentent également des scènes ou des endroits actuels.
C'est le cas pour cette vue de la rue Phạm Ngũ Lão, au c½ur du quartier des routards...

F'Hồ vous faire un dessin ?
Un touriste et son sac à d'Hồ, dans le quartier des routards.

...mais également pour cette aquarelle de la petite rue Nguyễn Văn Bình, qui se situe juste à côté de la cathédrale de Sài Gòn et de la poste centrale, surnommée " Rue des livres " ( Đường sách, en vietnamien ).

F'Hồ vous faire un dessin ?
La rue des livres, Hồ c½ur de Sài Gòn.

Avec le temps qui passe, ce genre de souvenir est indispensable.
Le paysage urbain de Sài Gòn est en constante et rapide évolution, mais pas toujours dans le bon sens.
Heureusement, certaines personnes clairvoyantes, comme Phạm Công Tâm nous permettent de garder des traces de ce qui deviendra rapidement le passé.
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#Posté le vendredi 17 janvier 2020 18:00

À disp'Hồ-sition.

Alors qu'au sud du Việt Nam, les températures sont quasiment constantes, toute l'année, le nord du pays est plus impacté par les saisons et les variations de températures sont très importantes.
À Hà Nội, l'hiver peut être froid.
Comme toujours, dans ces cas, ce sont les personnes les plus pauvres, qui sont touchées par ces conditions climatiques changeantes.
Les habitants de la capitale vietnamienne font alors jouer la solidarité.
Depuis quelque temps, des " Những tủ quần áo miễn phí ", ou " Armoires à vêtements gratuits ", y ont donc été installées au bord des rues de certains quartiers.

À disp'Hồ-sition.
Armoire à " Quần á'Hồ miễn phí ", dans une rue de Hà Nội.

Dans ces petites vitrines, les vêtements lavés et pliés, sont rangés par catégories, ce qui permet de trouver son bonheur, sans avoir à tout déballer.
Certains de ces précieux habits sont quasiment neufs et n'ont pour la plupart, été porté qu'une ou deux fois.
Monsieur Trần Xuân Triều, un gardien de sécurité pour une boutique voisine, assure également bénévolement, la protection de cet équipement et réceptionne les dons des personnes, avant de les trier et les installer dans les armoires.

À disp'Hồ-sition.
Monsieur Trần Xuân Triều veille sur ces installations.

D'après lui, vers midi, ou la nuit, de nombreuses personnes viennent y chercher de quoi vêtir leurs enfants, ou eux-mêmes.

À disp'Hồ-sition.
Des vêtements gratuits, à disp'Hồ-sition des nécessiteux.

Ces utiles armoires sont de plus en plus répandues, dans divers quartiers de Hà Nội, comme par exemple dans les rues Chùa Láng et Thái Hà, ainsi que dans les zones urbaines de Đền Lừ et de Bà Triệu.

À disp'Hồ-sition.
Armoire à " Quần á'Hồ miễn phí ", la zone urbaine de Đền Lừ, à Hà Nội.

Avant de quitter la France pour venir m'installer au Việt Nam, je devais me débarrasser de très nombreux vêtements d'hiver, sachant qu'ils ne me seraient plus utiles.
Pour ce faire, je me rendais à l'antenne de secours populaire, tout près de chez moi. à Montreuil.
À cet endroit, de grands bacs étaient mis à disposition, afin de récupérer les dons.

À disp'Hồ-sition.
À disp'Hồ pour les dons.

Un matin, alors que je déversais quelques vestes d'hiver dans l'un de ces containers, un membre de cette association est sorti des locaux et m'a interpellé, en me disant d'arrêter d'en mettre, car ils en avaient trop...
Quoi ???
Je ne savais pas que la générosité avait un plafond.
Cet abruti avait le culot de se plaindre, car cela lui faisait du travail de mettre tous ces vêtements en sacs ?
Quelle honte !
J'ai alors cessé d'y aller et mis le reste à la poubelle, d'autant plus que j'ai appris ensuite, par des voisins ayant vécu la même mésaventure, que ces vêtements collectés, ne sont pas distribués aux nécessiteux, mais triés et revendus au profit de cette association, soit disant à " But non Lucratif ".
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#Posté le vendredi 29 novembre 2019 19:43

Modifié le vendredi 29 novembre 2019 20:12

Hồ-bstination.

Parfois, une personne fait de la résistance et décide de ne pas coopérer avec les autorités.
À quelques centaines de mètres de chez nous, une maison se trouve isolée au beau milieu d'un carrefour, à l'intersection des rues Âu Cơ, Lũy Bán Bích et Ba Vân, mais le propriétaire refuse de déménager et de céder son terrain à la municipalité, ce qui pourrait permettre d'aménager ce croisement, très fréquenté aux heures de pointe.

Hồ-bstination.
Hồ-bstacle.

La rue Lũy Bán Bích est un axe important, pour la rentrée vers le centre de Hồ Chí Minh ville et sa largeur a déjà été doublée, jusqu'à ce carrefour dont le point d'achoppement est cette habitation.
La présence de cette unique maison empêche toute possibilité de modification des conditions de circulation.

Hồ-bstination.
Hồ beau milieu du carrefour.

Toutes les négociations ont échoué, malgré les fortes sommes proposées.
En ce moment, le montant total décidé par les autorités locales, pour la compensation serait de 5,1 milliards de Ðồngs, soit plus de 200.000 ¤uros, une somme bien au dessus du marché, pour cette bicoque mal placée.
Cette indemnité comprend 2,7 milliards de Ðồngs en espèces et un terrain de 2,4 milliards, situé à 4 kilomètres.
Les propriétaires refusent toujours.
Ils courent hélas le gros risque de se faire prochainement exproprier sans dédommagement, pour le bien de la collectivité.
Alors l'Hồ-bstiné propriétaire devrait réfléchir très sérieusement, mais surtout rapidement à cette proposition, avant qu'il ne soit trop tard.
En plus, habiter au beau milieu d'un carrefour très fréquenté, ne doit pas être très agréable, ni bon pour la santé.
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#Posté le lundi 18 novembre 2019 18:00

Modifié le lundi 18 novembre 2019 19:03

Les femmes à l'Hồ-nneur.

Le 20 octobre, le Việt Nam célèbre la journée des femmes, appelée " Ngày Phụ Nữ ", en vietnamien.

Les femmes à l'Hồ-nneur.
20 Oct'Hồ-bre 2019, jour du " Ngày Phụ Nữ ".

Les vendeurs de fleurs se sont installés partout dans les rues.

Les femmes à l'Hồ-nneur.
Des fleurs au b'Hồ-rd des rues.

Dans notre supermarché, pour cette occasion, on trouve de beaux bouquets confectionnés à partir de belles fleurs fraîches, en provenance de Đà Lạt, alors en faisant mes courses, j'en achète, cela m'évitera de marcher dans les rues pour en trouver, car il fait déjà chaud, ce matin.

Les femmes à l'Hồ-nneur.
Un b'Hồ bouquet, dans un petit panier en Hồ-sier.

Linh semble apprécier ce petit cadeau et moi, j'ai sauvé ma peau, je n'ai pas oublié.

Les femmes à l'Hồ-nneur.
Des fleurs pour un b'Hồ sourire.

Ici, il y a toujours quelque chose à " fêter ".
La société de consommation ne laisse jamais de répit.
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#Posté le dimanche 20 octobre 2019 19:00

Parfois c'est tr'Hồ.

Un dernier article pour clore pour un moment le chapitre consacré au transport ferroviaire.
Ces liaisons ont beau être peu nombreuses, au Việt Nam, certains point du réseau posent néanmoins de graves soucis en matière de sécurité.
Je ne parle pas seulement des fréquents accidents qui émaillent la circulation des trains, souvent en raison de l'imprudence des conducteurs de voitures ou deux-roues, qui ne respectent pas les signaux et les barrières.

Parfois c'est tr'Hồ.
Son aut'Hồ va marcher beaucoup moins bien.

Un autre fléau est venu s'ajouter à cela, encore une fois justifié par l'attrait de l'argent.
En effet, afin de copier le célèbre " Maeklong Railway Market " de Bangkok, cette voie ferrée qui traverse les étals d'un marché, les riverains de la voie dans un quartier de Hà Nội, ont décidé d'attirer les touristes, en ouvrant de très nombreux cafés, tout au long du passage des convois.

Parfois c'est tr'Hồ.
Le bistr'Hồ de la gare ?..

Cet endroit a été baptisé " Hà Nội Train Street ", soit la rue des trains de Hà Nội.
La ruelle est si étroite, que lors du passage des trains, les chaises des bistrots doivent être retirées, pour leur laisser la place de circuler parmi les badauds de plus en plus nombreux.

Parfois c'est tr'Hồ.
Pan'Hồ-rama sur la voie.

Hélas, l'inconscience des vietnamiens est telle que les vendeurs ambulants s'attardent de plus en plus longtemps sur le passage des convois et si pour le moment, aucun accident n'est à déplorer, ce n'est qu'une question de temps, ce qui effraie les autorités locales.

Parfois c'est tr'Hồ.
La vente continue jusqu'Hồ dernier moment.

Un accident mortel impliquant des touristes étrangers serait très mauvais pour l'image du pays.
Il est prévu de créer une brigade de surveillance de ce site, qui serait chargée de veiller sur la sécurité des personnes et assurer la libre circulation des trains.
D'autre part, la fermeture de plusieurs de ces innombrables cafés ouverts sans autorisation, est envisagée.
La petite voie ferrée retrouverait alors un peu de sa quiétude, comme c'était encore le cas, il y a très peu de temps.

Parfois c'est tr'Hồ.
Le même endroit en 2009, le calme d'Hồ-trefois.

Il y a quelques années, rares étaient ceux qui connaissaient cette ruelle, devenue aujourd'hui une attraction.

NOUVELLE DE DERNIÈRE MINUTE !..

Alors que j'allais mettre mon article en ligne, la situation a soudain évolué.
À compter de ce jeudi 10 Octobre, l'accès au site a été interdit, sauf aux riverains.

Parfois c'est tr'Hồ.
L'accès Hồ voies est désormais prohibé.

La réglementation change très vite, au Việt Nam, on tolère, on ignore... puis on interdit.
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#Posté le mardi 08 octobre 2019 19:44

Modifié le jeudi 10 octobre 2019 20:43

Un tuy'Hồ percé.

Très tôt, jeudi matin, une canalisation d'eau a éclaté, dans la rue Huỳnh Tấn Phát du 7 ème arrondissement de Hồ Chí Minh ville, ce qui a provoqué l'effondrement d'une partie de la chaussée.
Les premières personnes arrivées sur les lieux ont immédiatement sécurisé les abords du trou, en y posant des branches d'arbre.

Un tuy'Hồ percé.
Pr'Hồ-tection de chantier.

Avec l'installation de cette protection, la circulation pouvait continuer sans risque.
Les ouvriers sont rapidement intervenus et grâce à un marteau, un peu de chiffons et de la bonne volonté, la fissure découverte dans ce tuyau de plus d'un mètre de diamètre devrait pouvoir être colmatée très rapidement.

Un tuy'Hồ percé.
Un ouvrier un peu trop Hồ-ptimiste.

La fuite est hélas bien plus importante qu'il ne le semblait au premier abord et l'utilisation des gros moyens est à présent devenue nécessaire.

Un tuy'Hồ percé.
Enfin les gr'Hồ moyens.

Pendant les travaux, la circulation continue, mais comme l'indique le panneau " Đi chậm ", roulez lentement !
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#Posté le vendredi 27 septembre 2019 19:00

Linh en pince pour le Hồ-mard.

Contrairement au centre de Sài Gòn, notre quartier est plus populaire et les expatriés y sont rares.
Je fais chaque jour mes emplettes au supermarché situé juste en face de notre immeuble, de l'autre côté de la rue et je rencontre toujours les mêmes personnes, qui y ont également leurs habitudes.

Linh en pince pour le Hồ-mard.
Une habituée de n'Hồ-tre supermarché.

Ce petit magasin Coop-Mart est bien fourni, avec de très beaux rayons, dont une bonne boucherie et une petite poissonnerie très bien approvisionnées.

Linh en pince pour le Hồ-mard.
Tôm hùm từ Canada.

En ce moment, on y trouve des homards ( du Canada ), vendus vivants, au prix de 950.000 Ðồngs le kilo, ce qui équivaut à environ 35 ¤uros.
Depuis notre visite en France et les repas avec Tonton Victor, Linh adore ça, alors peut-être nous laisserons nous tenter.
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#Posté le lundi 16 septembre 2019 19:00

Il ne faut pas être trop gr'Hồ.

Hồ Chí Minh ville a une particularité que l'on ne trouve que dans les plus grandes agglomérations du Việt nam.
En effet, elle est sillonnée de ruelles étroites, désignées par le terme " Hẻm ".
À Hà Nội, ce genre de voie existe également, mais est appelé " Ngõ " ( allée ), ou encore " Ngách " ( niche ).
Parfois difficiles à trouver, car coincées entre les façades des immeubles, elles portent les noms du numéro du bâtiment et de la rue qui se trouvent à leur débouché.
Par exemple, la " Hẻm 762 Nguyễn Trãi ", débute à proximité immédiate du numéro 762 de la rue Nguyễn Trãi.

Il ne faut pas être trop gr'Hồ.
Accès Hồ Hẻm 762 Nguyễn Trãi.

Durant la guerre, les soldats américains ne s'y aventuraient jamais, la configuration et l'étroitesse de ces impasses en faisant des labyrinthes propices aux embuscades.
Certaines de ces ruelles sont si étroites, que l'on ne peut y marcher qu'une seule personne à la fois, sans possibilité de se croiser.

Il ne faut pas être trop gr'Hồ.
Une bonne excuse pour arriver en retard à l'éc'Hồ-le.

Celles-ci, nombreuses à Sài Gòn sont appelées " Hẻm một người ", soit les ruelles à une personne.
Ces venelles posent d'énormes problèmes, en matière de sécurité, à cause de l'impossibilité d'y accéder avec des véhicules de secours.

Il ne faut pas être trop gr'Hồ.
Si les rétr'Hồ passent, c'est bon.

Les engins les plus aptes à s'y faufiler sont les motos, même les plus petits véhicules des brigades de lutte contre les incendies, les PCCC, ne peuvent y pénétrer.

Il ne faut pas être trop gr'Hồ.
Xe ba bánh de pompiers.

Heureusement, après les urgences médicales du 115 ( le SAMU vietnamien ), ce sont les brigades de pompiers qui se sont équipées de motos d'intervention, leur permettant d'accéder aux endroits les plus enclavés.

Il ne faut pas être trop gr'Hồ.
Mot'Hồs d'intervention.

En attendant la réorganisation de ces quartiers, ces véhicules semblent constituer une excellente solution, pour assurer la sécurité de leurs habitants.
Il faut également afficher chez soi et avoir en tête les principaux numéros d'urgence des secours.
Dans notre appartement, la liste de ces contacts plus que nécessaires, est sur le frigo.

Il ne faut pas être trop gr'Hồ.
Numér'Hồs des services d'urgence du Việt nam.

La prévention des risques c'est bien, mais ce serait bête de ne pas pouvoir appeler à l'aide, parce qu'on ne connait pas le numéro des urgences.
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#Posté le dimanche 08 septembre 2019 19:00

Modifié le dimanche 08 septembre 2019 21:56

Fête nati'Hồnale vietnamienne.

Ce matin, les rues sont désertes et silencieuses.
Cette année, le 2 septembre, jour de fête nationale tombant un lundi, de nombreux habitants de Hồ Chí Minh ville ont profité de ce week-end prolongé, pour partir en villégiature, principalement à Vũng Tàu.

Fête nati'Hồnale vietnamienne.
Ciel bleu et drap'Hồ.

Moi qui déteste la foule, je n'aimerai pas y être, en ce moment.
Je préfère profiter du calme, sans la circulation des véhicules.
Les drapeaux du Việt Nam sont présents partout.
Sur les Áo dài...

Fête nati'Hồnale vietnamienne.
Un Áo dài tout à fait de circonstance.

...ou les taxis...

Fête nati'Hồnale vietnamienne.
Taxi de la compagnie Mai Linh, orné d'un petit drap'Hồ.

...même les employés de notre supermarché Coop-Mart arborent les couleurs du pays.

Fête nati'Hồnale vietnamienne.
Aux couleurs du drap'Hồ.

Ce soir, nous aurons certainement droit au traditionnel feu d'artifices, tiré depuis les berges de la rivière Sài Gòn, en centre-ville.
De notre balcon, nous le verrons parfaitement, alors pas besoin de nous déplacer.
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#Posté le dimanche 01 septembre 2019 19:37

Modifié le dimanche 01 septembre 2019 22:17

Mise à la retraite des flamb'Hồ.

La nuit, les rues de Hồ Chí Minh ville sont envahies de néons et de puissantes enseignes lumineuses multicolores.
Cette consommation excessive d'électricité nécessite une production d'énergie toujours plus importante et la construction de nouvelles centrales électriques.
L'éclairage public est présent dans toutes les rues et ruelles de l'agglomération.
À quand remonte l'installation des réverbères et lampadaires, dans les rue de Sài Gòn et ses alentours ?
Vers 1855, au tout début du régime colonial français en Indochine, Sài Gòn était une toute petite ville qui rassemblait, autour du canal de Bến Nghé, environ 40 petits villages, reliés entre eux par 24 routes, d'une longueur totale de plus de 15 kilomètres.
Le plus célèbre de ces villages est celui de Chợ Lớn, qui constitue de nos jours, les arrondissements 5 et 6 et était appelé " Ville chinoise ", sur ce plan datant de 1860.

Mise à la retraite des flamb'Hồ.
Sài Gòn et ses environs, en 1860.

À la demande des colons qui y sont installés, la France a dû s'engager dans une modernisation qui incluait la nécessité d'éclairer la ville de Sài Gòn.
En 1865, les principales artères de la ville furent équipées en premier de réverbères fonctionnant à l'huile de coco.

Mise à la retraite des flamb'Hồ.
Un réverbère, installé en face de l'opéra de Sài Gòn, vers 1910.

La puissance de ces lampadaires étant limitée, il fût donc décidé, dès 1870, d'utiliser du kérosène pour alimenter l'éclairage public.
En 1876, la ville entière de Sài Gòn comptait 255 lampadaires composés de 200 poteaux en fonte, le reste étant en bois.

Mise à la retraite des flamb'Hồ.
Les premiers commerces de nuit, éclairés à l'électricité.

En 1888, la décision fût prise de modifier ces éclairages en les remplaçant par un nouveau type de lampadaires alimentés par le réseau électrique, l'alimentation en gaz étant trop dangereuse et les travaux nécessaires jugés trop importants.
En 1909, il existait déjà une petite centrale électrique, alimentée par du charbon, sur les rives de la rivière Bến Nghé ( Rạch Bến Nghé ), qui était alors désignée comme frontière entre Sài Gòn et la ville chinoise, aujourd'hui connue sous le nom de Chợ Lớn.

Mise à la retraite des flamb'Hồ.
La centrale électrique de Chợ Quán, vers la fin du 19 ème siècle.

La centrale de Chợ Quán ( Nhà đèn Chợ Quán ), servit donc à alimenter le centre-ville de Sài Gòn, en particulier les rues les plus prisées et fréquentées par les riches colons français, comme Catinat ( aujourd'hui Đồng Khởi ), qui était alors appelée " Les Champs Élysées de Sài Gòn ".
Désormais, à chaque festivité, toutes les rues et avenues de la ville sont décorées de guirlandes et décorations lumineuses, que ce soit pour Noël, ou le Tết ( abréviation de Tết Nguyên Đán ), bien plus impressionnantes que ce qui existe maintenant en France.

Mise à la retraite des flamb'Hồ.
Les lumières de la ville.

Même les plus petites rues sont ornées de jolies guirlandes lumineuses... à leds, afin de limiter la consommation électrique.
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#Posté le dimanche 25 août 2019 20:13

Modifié le lundi 26 août 2019 05:21

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