Tout au long des côtes vietnamiennes, la construction d'innombrables hôtels a rendu difficile l'accès aux plages.
Dans certaines stations balnéaires comme Nha Trang, Đà Nẵng, ou encore Vũng Tàu, il est possible d'aller se baigner sans avoir à traverser le jardin d'un bar ou d'un restaurant.
Le chef du Comité populaire de la ville de Hội An, après avoir récemment affirmé que l'occupation et le désordre sur les plages étaient directement causés par la gestion laxiste du gouvernement et son désintérêt des petites localités, a décidé d'agir et de faire détruire les nombreuses maisons illégales et toutes les cabanes en bambou qui empiétaient sur la plage.

Dans certaines stations balnéaires comme Nha Trang, Đà Nẵng, ou encore Vũng Tàu, il est possible d'aller se baigner sans avoir à traverser le jardin d'un bar ou d'un restaurant.
Le chef du Comité populaire de la ville de Hội An, après avoir récemment affirmé que l'occupation et le désordre sur les plages étaient directement causés par la gestion laxiste du gouvernement et son désintérêt des petites localités, a décidé d'agir et de faire détruire les nombreuses maisons illégales et toutes les cabanes en bambou qui empiétaient sur la plage.

Des bicoques jusqu'Hồ bord - Photo Journal Tuổi Trẻ.
Désormais, la côte est propre et n'est plus jonchée de déchets, de canettes de bière, ou encore de bouteilles en plastique provenant de magasins non autorisés sur la plage.
La plage de sable blanc de An Bàng a retrouvé sa quiétude et maintenant on peut y profiter du soleil dans le calme, sans subir la torture du brouhaha provenant des haut-parleurs des bars ou karaokés installés illégalement au bord de l'eau.

Retour Hồ calme - Photo Journal Tuổi Trẻ.
Durant des années, de nombreux propriétaires de villas, d'hôtels et de restaurants installés le long de la mer, ont impunément abattu des forêts de peupliers qui protégeaient du vent, démoli des clôtures et se sont approprié des terrains pourtant publics pour en tirer des bénéfices d'activités commerciales.
Tout vient enfin d'être démoli.

Dém'Hồ-lition en cours - Photo Journal Tuổi Trẻ.
À de nombreux endroits du Việt Nam, notamment à Phú Quốc, l'accès à la mer n'est possible qu'aux clients des hôtels installés en bordure de mer.
En 2009, lorsque vous vous promeniez sur la route côtière, vous longiez en permanence la plage, avec une vue magnifique sur la mer, mais maintenant, de cette même route, vous ne voyez plus que des façades d'hôtels.
Le problème existe un peu partout dans le pays, lorsque nous allons à Mũi Né, nous descendons dans une petite auberge, où nous ne sommes qu'à une cinquantaine de mètres de la plage, qui se situe juste de l'autre côté de la route côtière.
Pour y accéder, il faut obligatoirement traverser un restaurant, un bar, ou le parc du " Coco Beach Resort ", ce qui est délicat.
Avec l'habitude, nous commençons à connaitre un peu les lieux et avons découvert, à environ 300 mètres de notre hôtel, une petite route d'accès qui est empruntée par les pêcheurs locaux, pour mettre leurs barques à l'eau.

Un des rares accès publics Hồ rivage de Mũi Né.
Il serait bon que les vietnamiens comprennent que les touristes qui viennent de l'étranger veulent du calme et ils viennent dans un pays tropical, pour profiter en tout premier lieu des plages.
Si pour accéder à la baignade, ils doivent réserver dans des hôtels avec plage privée, ils choisiront une autre destination, comme la Thaïlande.
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