La retraite, enfin, j'espère en profiter longtemps, très longtemps...

Au Việt Nam, l'école est gratuite et obligatoire jusqu'à la fin du cycle primaire, soit avant l'entrée au collège.
A partir de la rentrée en sixième, les frais de scolarité explosent et de nombreuses familles pauvres retirent leurs enfants de l'école, pour les faire travailler.
Ici, l'enseignement est basé sur le programme des livres d'études et est suivi strictement à la lettre, que les élèves arrivent à suivre, ou pas.
De nombreux élèves ont du mal à suivre le rythme et perdent pied rapidement.
Les parents qui en ont les moyens, font prendre des cours particuliers à leurs enfants, afin de s'assurer des bons résultats de leur progéniture.
Ces matières sont souvent enseignées par les mêmes professeurs qu'au collège.
Les enseignants sont nombreux à dispenser ces cours du soir, ce qui leur permet de doubler, voire de tripler leur salaire initial.
Ici, tout se paie, des livres aux cahiers et stylos, jusqu'aux photocopies demandées pour les cours.
Il n'y a pas de cantines scolaires, mais des boutiques de vente de snacks et autres confiseries ou soupes sont présentes dans la cour de l'établissement ou à l'extérieur.


Même lorsque les enfants viennent à l'école en vélo, ils doivent payer le parking, afin de pouvoir se garer dans leur établissement scolaire.
Un gardien vous donne un ticket alors que son collègue encaisse les 1000 Đôngs de péage et inscrit à la craie numéro correspondant, sur la selle de l'engin.


Il n'y a pas de petit profit, j'imagine le même procédé, en France, si les élèves devaient payer le parking, pour leurs bicyclettes, le taux d'école buissonnière exploserait.
Sans compter que dans certaines villes, comme celle de Montreuil, où j'ai vécu pendant près de 20 ans, les vélos disparaîtraient rapidement.
Ce sont les racailles du 9.3, qui ont inventé le triathlon, ce sport qui réunit les trois disciplines sportives, course à pieds, natation et cyclisme.
Ces djeunzs désœuvrés venaient à la piscine en marchant, nageaient pendant quelques heures et...


...ils volaient une bicyclette, pour rentrer chez eux.