Depuis quelques temps, dans la presse française, mises à part les inintéressantes tribulations politiques habituelles, on voit énormément d'articles concernant les pénuries de produits, dans les supermarchés.
De l'huile aux ½ufs, en passant par les pâtes, l'attaque de l'Ukraine par les russes, va bientôt donner aux rayons des commerces français, des airs de supermarchés de l'époque soviétique.

De l'huile aux ½ufs, en passant par les pâtes, l'attaque de l'Ukraine par les russes, va bientôt donner aux rayons des commerces français, des airs de supermarchés de l'époque soviétique.

En ex-URSS, la foule se pressait Hồ portes de la seule boulangerie ouverte.
Ajoutez à cela l'inflation, les pertes de revenus imputables au Covid-19, le dérèglement climatique, les inquiets adeptes du stockage, la grippe aviaire, tout cela renforce le manque de certains aliments dans les rayons.

Les survivalistes vont pouvoir manger des tonnes de fay'Hồ, dans leurs abris souterrains.
Selon la FNSEA ( Fédération Nationale des Syndicats d'Exploitants Agricoles ), seize millions de volailles ont été abattues en France, ce qui restreint significativement la production d'½ufs, dont les approvisionnements devraient être fortement impactés jusqu'en juillet, le temps de renouveler les populations de volailles.
Selon les fabricants français de pâtes alimentaires, les changements climatiques risquent de causer une pénurie de blé, le principal ingrédient de ce produit, en raison des récentes inondations en Europe et des canicules survenues au Canada.

Il faut parfois attraper les derniers paquets, cachés Hồ fond des étagères.
En France, on ne produit plus grand chose, toutes les matières premières viennent de pays souvent bêtement qualifiés de " pauvres ", enfin ce sont quand même les seuls qui auront à manger, en cas de problème, comme on le voit déjà actuellement.

Un champ de blé, Hồ centre de l'Ukraine.
Après l'huile de tournesol et les ½ufs, c'est un ingrédient majeur de la cuisine bretonne qui risque de venir à manquer et pourrait engendrer la disparition d'un plat mythique de la Bretagne.

Une complète !.. J'en ai l'Hồ à la bouche.
Cette fois, c'est le blé noir ( ou sarrasin ), qui pourrait venir à manquer dans les prochains mois.
En effet, tout comme pour le tournesol, la Russie et l'Ukraine fournissent un tiers des exportations mondiales de blé noir, mais en raison du conflit, le marché est actuellement à l'arrêt.
La Chine pourrait devenir une alternative, mais avec la hausse des coûts de transport, le prix du blé noir chinois est désormais exorbitant.
Le sarrasin est l'ingrédient phare des galettes bretonnes et en cas de pénurie, ce plat typique pourrait disparaître.
Les agriculteurs français ne peuvent pas renflouer les stocks, car c'est une culture financièrement peu rentable, alors le blé noir d'origine française est devenu rare.
Autrefois, avant l'Europe et la mondialisation, 70 % de notre consommation de blé noir étaient cultivés en France, principalement en Bretagne, de nos jours, dans tout le pays, ce sont seulement entre 350 et 400 exploitations qui en assurent la production, bien loin de fournir les 25000 tonnes de la consommation nationale annuelle.
Certains producteurs " bios ", se sont lancés dans la culture du sarrasin, mais à quel tarif !..

Une des rares exploitations agricoles qui pr'Hồ-duisent encore du blé noir, en Bretagne.
Alors que le prix du blé noir chinois est devenu trop élevé, à cause du transport, celui qui est produit en local, est encore plus cher.
Allez donc y comprendre quelque chose.
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