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La retraite, enfin, j'espère en profiter longtemps, très longtemps...

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Al0109

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La vie s'écoule lentement et agréablement, au pays de l'Oncle Hồ.

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6 articles taggés cher

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Sal'Hồ !

Les laboratoires pharmaceutiques ont réussi à imposer leurs divers vaccins, plus maintenant une troisième injection de rappel et profitent du Covid-19 pour remplir leurs caisses.
D'autres malhonnêtes veulent également s'en mettre plein les poches, en revendant au double ou triple de leur prix, les kits de tests approuvés par l'Organisation mondiale de la Santé ( OMS ).

Sal'Hồ !
Le kit de test Covid-19 Hồ-mologué par l'OMS - Photo Journal Tuổi Trẻ.

Phan Quốc Việt, directeur général de la société Viet A Technology Joint Stock Company ( Viet A ), l'un des plus importants fournisseurs d'équipements médicaux au Việt Nam, qui possède même plusieurs cliniques privées, à Hồ Chí Minh ville et à Quảng Nam, près de Đà Nẵng, vient tout juste d'être arrêté par la police, ainsi que plusieurs directeurs de cliniques et d'hôpitaux, pour entente frauduleuse et violation des règles d'appel d'offres.

Sal'Hồ !
Le ciel s'assombrit, Hồ dessus de la tête de Phan Quốc Việt - Photo Journal Tuổi Trẻ.

Le Département de la santé de Hồ Chí Minh ville a de plus émis une note qui stipule qu'il ne faut dorénavant plus traiter avec ce fournisseur.

Sal'Hồ !
Hồ portes du Département de la santé de Hồ Chí Minh ville - Photo Journal Tuổi Trẻ.

Selon l'agence d'enquête, dans chaque contrat de fourniture de kits de tests, les directeurs des hôpitaux incriminés percevaient entre 20 et 25 % de la valeur du contrat.
En mai 2021, une localité de la région du Centre a acheté à la compagnie Viet A, des fournitures médicales et des produits biologiques au service de la lutte contre le Covid-19, pour une valeur totale de plus de 53 milliards de VN Đồngs, soit une coquette somme de plus de 2 millions d'¤uros.
Maintenant que les tests PCR sont devenus payants, je comprend mieux les prix pratiqués.
À l'hôpital FV, un centre de test, de type " Drive-through " a récemment été inauguré et l'opération y est facturée 3,2 millions de VN Đồngs, soit plus de 120 ¤uros.

Sal'Hồ !
Un drôle de cadeau, Hồ pied du sapin.

Cette saleté de pandémie, en plus de nous pourrir la vie, commence à nous coûter cher.
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#Posté le lundi 20 décembre 2021 18:00

Hồ-pulence.

En cette période de pandémie et alors que les gens souffrent d'une importante baisse de leurs revenus, il serait judicieux de modérer les dépenses publiques et d'éviter de se lancer dans des constructions fastueuses.
C'est pourtant ce qui se passe au Việt Nam, où chaque ville désire posséder son monument à la gloire de Hồ Chí Minh, ou de tout autre personnage politique ou historique important.
Partout dans le pays, on peut observer ces statues géantes exaltant le patriotisme ou les valeurs du communisme et les personnes qui l'incarnent aux yeux du peuple vietnamien, à savoir Lénine et Hồ Chí Minh.

Hồ-pulence.
L'Oncle Hồ et le cousin Lénine.

Parfois, la somme dépensée pour ériger ces monuments fastueux peut sembler indécente, comme c'est actuellement le cas pour celui de Vĩnh Thạnh, l'un des districts montagneux pauvres de la province de Bình Định.
Alors que la population de cette région peine à gagner sa vie, la somme allouée à sa construction d'une hauteur de vingt mètres est de 50 milliards de Ðồngs, soit 2 millions d'¤uros.

Hồ-pulence.
Tr'Hồ cher.

Dans le contexte actuel, dépenser de telles sommes pour des projets inutiles est vraiment honteux.
D'autres villes suivent le mauvais exemple, notamment celle de Long Xuyên, dans le Delta du Mékong, qui a fait construire un portique indiquant l'entrée de la ville, pour un coût total de près de 7 milliards de Ðồngs, soit 280.000 ¤uros " seulement ".

Hồ-pulence.
Payé avec v'Hồ impôts.

Quel que soit le pays concerné, on voit bien que l'argent des impôts est gaspillé sans vergogne.
Avec nos énarques de la politique française, le problème est le même en permanence et comme le disait Coluche " Un énarque, c'est un gars, tu lui donnes le Sahara à gérer, au bout de quelques mois il est obligé d'acheter du sable ailleurs !.. ".
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#Posté le samedi 04 juillet 2020 20:27

Modifié le samedi 04 juillet 2020 21:12

Col'Hồré, mais pas b'Hồ.

La publicité est très présente et aggressive, au Việt Nam.
Entre les immenses affiches sur les murs et les cortèges d'étudiants en vélo, affichant les couleurs d'une marque, comme ici d'une école enseignant l'anglais, l'environnement citadin est totalement gangrené par les annonces.

Col'Hồré, mais pas b'Hồ.
Cortège publicitaire pour l'école Yola.

On ne peut y échapper nulle part, même en pleine campagne, de gigantesques panneaux sont installés au bord des routes, au milieu des rizières, pour inciter à la consommation.

Col'Hồré, mais pas b'Hồ.
Panneaux publicitaires ruraux.

Les autorités de la ville de Hà Nội ont enfin décidé d'uniformiser les enseignes des commerces et d'en restreindre drastiquement les dimensions et couleurs.

Col'Hồré, mais pas b'Hồ.
Standardisation de l'affichage des commerces et boutiques, à Hà Nội.

À Hồ Chí Minh ville, rien de tout cela n'a pour le moment été prévu, ce serait pourtant une bonne chose de libérer le paysage de cette pollution visuelle.

Col'Hồré, mais pas b'Hồ.
Anarchie publicitaire à Sài Gòn.

Certains carrefours sont envahis de pancartes et enseignes criardes et lumineuses, surtout dans les quartiers les plus fréquentés de la ville, comme par exemple celui-ci, situé dans le premier arrondissement, à l'intersection des rues Nguyễn Trãi, Nguyễn Thái Học, Lý Tự Trọng et Cách Mạng Tháng 8, appelé carrefour Phù Đổng ( Ngã sáu Phù Đổng ).

Col'Hồré, mais pas b'Hồ.
Plan de situation du carrefour Phù Đổng, à Hồ Chí Minh ville.

Son emplacement, à proximité immédiate du quartier des routards et sur le chemin des principaux sites touristiques de Sài Gòn, en fait l'un des endroits les plus recherchés et les plus chers de la ville, pour ouvrir un commerce, en général un café ou salon de thé.
À cet endroit, les loyers sont déments.
Ce commerce appelé " Soya garden ", qui vend des boissons et des desserts au soja, vient juste d'ouvrir.

Col'Hồré, mais pas b'Hồ.
Un commerce en chasse un Hồ-tre.

Il remplace l'ancien " Phúc Long ", un salon de thé.
L'enseigne Phúc Long était installée à cet endroit depuis 5 ans et son bail avait été signé jusqu'en mai de cette année, pour un loyer mensuel de 14.000 US $.
Ce locataire a déménagé, le propriétaire ayant décidé d'en augmenter considérablement le prix, en le portant à 25.000 US $, par mois.
Même à ce prix insensé, les candidats se bousculent, quitte à mettre rapidement la clé sous la porte, comme c'est bien souvent le cas.
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#Posté le samedi 17 août 2019 20:56

Modifié le mercredi 21 août 2019 05:15

Con-sommateurs.

On entend souvent dire que le Việt Nam et la Chine sont les pays de la contrefaçon, certes, mais les jeunes d'ici sont bien plus attirés par les produits " authentiques ", même si ceux-ci sont fabriqués à moindre coût, dans des usines du pays et revendus à prix d'or, dans le monde entier.
Aujourd'hui, la chaîne de magasins officiels d'articles de sports Adidas, met en vente, un nouveau modèle de chaussures, les " Yeezy Boost 700 ", qui sont réalisées au Việt Nam, comme le prouve l'étiquette cousue à l'intérieur.

Con-sommateurs.
Made in Việt Nam.

Depuis plus d'une semaine, de très nombreux jeunes vietnamiens ont attendu impatiemment ce moment devant la boutique, située au pied de la tour Bitexco.

Con-sommateurs.
Esclaves du système capitaliste.

Certains ont passé une dizaine de nuits sur place, afin d'être les premiers à s'offrir cette nouvelle paire de pompes, que personnellement, je trouve tout à fait ordinaires et dignes de n'importe quel modèle en vente dans les magasins de démarques.

Con-sommateurs.
Des chaussures très Hồ-rdinaires.

Toutes les banques vietnamiennes offrent maintenant des facilités de paiement et leurs offres de crédits " gratuits " se multiplient, dans les journaux ou sur internet.
Les jeunes étudiants sans argent peuvent ainsi s'offrir à crédit, ce genre de chaussures, vendues 8 millions de Đồngs, ce qui correspond à plus de 300 ¤uros... soit le salaire moyen mensuel, une hérésie.
En mai 2019, ce revenu moyen à Hồ Chí Minh ville était de 8.361.670 Đồngs par mois, soit environ 321,89 ¤uros.
Cette folie des grandeurs et de la frime, va les faire retomber sur terre rapidement, quand ils comprendront les effets pervers de ces alléchantes aides à la consommation, le réveil sera très certainement douloureux.
D'autant plus qu'ici, on peut facilement s'acheter ce genre de produit, sans se ruiner.
Bien sûr, la marque sera plutôt " Ababis " ou " Abibas ", mais l'usine de production sera peut-être identique.

Con-sommateurs.
Des marques aux petits noms charmants, qui existent vraiment, au Việt Nam.

L'avantage de conserver un logo ressemblant et un nom reprenant les codes graphiques et les couleurs permet au cerveau de se faire berner.
En effet, les mots sont lus dans leur globalité et le fait d'inverser les lettres ne nuit pas à la compréhension d'une lecture, comme le prouve le petit texte ci-dessous.

" Sleon une édtue de l'Uvinertisé de Cmabrigde, l'odrre des ltteers dnas un mot n'a pas d'ipmrotncae, la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenèire lteetrs sinoet à la bnnoe pclae. Le rsete peut êrte dnas un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porblmèe. C'est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmome un tuot ".

Alors Adadas, Adibas, ou Adidas... quelle différence... à part le prix ?
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#Posté le vendredi 16 août 2019 20:45

Modifié le samedi 17 août 2019 05:50

Fruits nouv'Hồ.

Il y a quelques jours, je vous écrivais que les fruits nouveaux allaient débarquer sur nos étals.
On en trouve déjà certains, au supermarché Coop Mart dans lequel nous faisons nos courses.
Les durians et les ramboutans nouveaux ne sont pas encore arrivés, mais les " fruits du dragon " également appelés Pitayas, en France ou encore Thanh Long au Việt Nam, sont disponibles.

Fruits nouv'Hồ.
Pitayas ou fruits du dragon, cultivés à Phan Thiết.

Ces fruits proviennent de la région de Phan Thiết, qui est située au bord de la mer, dans le centre du pays, tout comme la province de Quảng Ngãi, qui produit les fruits que je vous citais quelques articles précédemment, mais à environ 400 kilomètres plus au sud.

Fruits nouv'Hồ.
Provinces fruitières de Quảng Ngãi et Phan Thiết.

Ces délicieux et rafraîchissants " Thanh Long ", qui sont en fait les fruits d'un cactus, sont vendus au prix très intéressant de 12 500 Đồngs le kilo ( environ 40 centimes d'¤uro ), comme l'atteste mon ticket de caisse.

Fruits nouv'Hồ.
Ticket de caisse Coop Mart.

En France, ce genre de fruits se trouve, mais à quel prix.
Ils sont vendus dans les rayons des fruits tropicaux, à un tarif compris entre 7 et 20 ¤uros le kilo, en sachant qu'un fruit peut atteindre un poids de 700 grammes.
Cette différence de prix prouve bien qu'il vaut mieux consommer plutôt des produits locaux, si l'on veut faire des économies, tout en protégeant la planète.
Ici, les fruits les plus chers sont les cerises, car on n'en cultive pas au Việt Nam... mais en France, elles ne sont pas données non plus.
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#Posté le mardi 09 octobre 2018 02:54

Modifié le mardi 09 octobre 2018 03:33

Encore un Hồ-tel.

A Sài Gòn, juste en face du magnifique bâtiment de l'ancien hôtel de ville, aujourd'hui occupé par les services du comité populaire, se trouvait un immense centre commercial, qui a fermé ses portes, il y a environ un an, Vincom.

Encore un Hồ-tel.
Sur la droite, l'ancien centre commercial Vincom.

A cet emplacement, ouvrira bientôt, un hôtel 5 étoiles, le " Mandarin Hotel Sài Gòn ".
Il sera idéalement situé, au sein du quartier le plus cher de la ville, dans le quadrilatère formé par les rues Đồng Khởi, Lê Thánh Tôn, Nguyễn Huệ et Lê Lợi.

Encore un Hồ-tel.
Emplacement du futur 5 étoiles, Mandarin Hotel Sài Gòn.

Dans le quartier, on trouve déjà plusieurs palaces, comme le Rex, le Continental, ou encore le Park Hyatt.
Le centre de Sài Gòn a été métamorphosé, en quelques années.
Avec la rénovation de l'avenue Nguyễn Huệ et l'ouverture de nombreuses boutiques de luxe, elle tente de récupérer les touristes chinois, qui ont désormais pris l'habitude d'éviter Paris et sa faune.

Paris, " la ville des lumières ", comme l'appellent les britanniques, ne fait plus rêver, en raison de l'insécurité qui y règne.
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#Posté le dimanche 20 mai 2018 23:47

Modifié le mardi 22 mai 2018 07:11

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