Les longues restrictions de circulation, fermetures de bars et de karaokés, durant la pire période du Covid-19, nous avaient habitués à des rues et des soirées calmes.
Tout le monde semble avoir repris ses habitudes et les buveurs sont de retour, pour regarder les matches de football de l'équipe du Việt Nam, dans certains cafés où la bière coule alors à flots comme ce fût le cas ce vendredi 13 mai, date à laquelle les vietnamiens affrontaient la Birmanie, en match amical et l'ont battue 1 à 0.

Tout le monde semble avoir repris ses habitudes et les buveurs sont de retour, pour regarder les matches de football de l'équipe du Việt Nam, dans certains cafés où la bière coule alors à flots comme ce fût le cas ce vendredi 13 mai, date à laquelle les vietnamiens affrontaient la Birmanie, en match amical et l'ont battue 1 à 0.

Alonzo bistr'Hồ, voir le match.
Les bruits de la ville sont partout, entre les indicateurs sonores des clignotants de bus, signalant qu'ils vont se rabattre sur vous, ou les incessants coups de klaxons et sirènes de tous types, il est difficile d'y échapper, pour qui souffre de " phonophobie ", soit la peur du bruit.
Ceux qui espèrent trouver un peu de répit, en s'évadant à la campagne ne seront pas mieux lotis.
Même dans les petits villages ruraux, les installations de sonorisation des karaokés, crachent leurs décibels et les invités des mariages, une fois bien imbibés, font profiter aux autres convives, de leurs voix mélodieuses.

La c'Hồ-rale des gros chanteurs à la gueule de bois.
Les plus courageux qui décident de s'éloigner de toute cette bruyante civilisation, doivent alors faire face aux bruits de la nature.
Outre les cloches des églises, le chant des coqs, ou les aboiements des chiens, qui en France perturbent les extrémistes végano-bobos, venus se ressourcer à la campagne et profiter de son cadre de vie champêtre, au Việt Nam, certains animaux beaucoup plus " exotiques ", peuvent perturber votre sommeil, voire vous faire peur.
Ici, les cigales sont énormes, longues de 7 à 8 centimètres et le bruit qu'elles produisent, non pas en se frottant les ailes, comme les criquets, mais à l'aide de deux cymbales situées de chaque côté de leur abdomen, peut atteindre 100 décibels, soit un niveau sonore équivalent à celui qu'émet une alarme antivol domestique.

Une bruyante besti'Hồ-le.
En Australie, le maximum mesuré, pour l'une de ces bestioles, est de 120 décibels, soit l'équivalent d'un avion au décollage.
Au Việt Nam, un autre animal est très bruyant, le soir, quand les gens " normaux " veulent dormir.
Il s'agit d'un type de Gecko, ces gros lézards qui ont la faculté de marcher sur les murs, les vitres et même les plafonds.
Ici appelé " Tắc Kè ", en raison de son cri, cet animal émet un drôle de bruit semblant provenir d'un jouet électronique.
Encore un dr'Hồ-le de chanteur.
La première fois que j'ai entendu ce son " mélodieux ", c'était en rentrant dans le jardin d'un hôtel, où nous allions passer la nuit.
J'ai alors cru que c'était un genre de détecteur qui indiquait qu'une personne venait de franchir la porte, mais non, c'était une bébête qui a " Tắc Kè " toute la nuit.
Le matin, alors qu'épuisée, elle s'était enfin endormie, je lui ai crié " Bonjour Tắc Kè !.. ", dans les oreilles, enfin juste au niveau où elles sont censées se trouver.
Son sourire niais a aussitôt disparu, c'est désagréable, quand on veut dormir et que quelqu'un fait du bruit, hein ?..
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