Le bateau a souvent été utilisé comme solution pour les migrants de toutes origines, pour quitter un pays en guerre et voguer vers des destinations plus calmes.
En ce moment, ce sont des milliers de réfugiés, vrais ou faux, qui tentent de gagner l'Angleterre, avec l'aide de passeurs, après avoir traversé illégalement plusieurs pays d'Europe.
Hélas, parmi ceux-ci, se trouvent certainement de très nombreux terroristes infiltrés, uniquement venus pour détruire les pays des " infidèles " que nous sommes, tout en profitant de leurs largesses.
Dans le nord de la France, les " gueules noires " d'autrefois, ont été remplacées par d'autres, bien moins productives, mais tout aussi basanées.

En ce moment, ce sont des milliers de réfugiés, vrais ou faux, qui tentent de gagner l'Angleterre, avec l'aide de passeurs, après avoir traversé illégalement plusieurs pays d'Europe.
Hélas, parmi ceux-ci, se trouvent certainement de très nombreux terroristes infiltrés, uniquement venus pour détruire les pays des " infidèles " que nous sommes, tout en profitant de leurs largesses.
Dans le nord de la France, les " gueules noires " d'autrefois, ont été remplacées par d'autres, bien moins productives, mais tout aussi basanées.

Hồ nord, y'a plus les corons.
À la fin de la Guerre du Việt Nam, en 1975, on a commencé à entendre pour la première fois, le terme de " boat-people ", qui qualifie chaque individu ayant pris part à une importante vague de migration venue d'Indochine jusqu'en Europe et en Amérique du Nord, par la mer de Chine.
La réunification du pays a entraîné la mise en place d'un régime brutalement oppressif, semant la peur dans le c½ur de ceux qui vivaient au Việt Nam.
Les communistes fraîchement arrivés au pouvoir multipliaient alors les actions violentes contre les habitants du sud du pays, les accusant de collaboration avec l'ennemi, ce qui a incité les gens à fuir leurs exactions.
Sous le nouveau régime de la République du Việt Nam, quitter le pays était devenu illégal, alors les seules évasions possibles se faisaient principalement par la mer.
Beaucoup de ceux qui sont partis étaient des familles d'agriculteurs, de pêcheurs et de personnes ayant d'autres emplois ruraux qui avaient accès à des bateaux bien adaptés à la navigation près du rivage mais qui n'étaient pas conçus pour voyager en haute mer.
La seule option pour partir, bien que très risquée, était d'entasser des familles entières dans de petits bateaux.

Plus Hồ-cune place de libre.
Ces réfugiés tentaient de gagner la Malaisie, les Philippines, Singapore, la Thaïlande, Hong Kong, ou même l'Australie.
En 1977, Monsieur Tân Thành Lu, commerçant sur l'île de Phú Quốc, tout au sud du Việt Nam, a construit, avec l'aide de sa famille et de quelques amis, une embarcation déguisée en bateau de pêche traditionnel, mais équipée d'un puissant moteur qui devait lui permettre les côtes du Nord de l'Australie.
Le voyage, bien que périlleux, fût une totale réussite et après être partis le 16 septembre 1977, de Phú Quốc, les 30 passagers sont arrivés sains et saufs à Darwin, le 21 novembre, après un périple de plus de 6000 kilomètres en mer.

Navigation Hồ plus près des côtes - Copie écran Google Maps.
Leur bateau, baptisé " Tự do ", ce qui signifie Liberté, est maintenant exposé au Musée Maritime National, à Sydney.

Tân Thành Lu à la barre de " Tự do ", lors de son entrée Hồ Musée Maritime National, en 1995.
Ce terme de " Tự do " fait également partie intégrante de la devise nationale du Việt Nam, à savoir " Độc lập, Tự do, Hạnh phúc ", ce qui signifie " Indépendance, Liberté, Bonheur ".
Dans le pays où un seul parti politique est autorisé, le Parti communiste vietnamien et contrôle toutes les institutions, cette devise est inscrite sur tous les documents officiels ou formulaires administratifs.

Un formulaire officiel d'information, au pays de l'Oncle Hồ.
Certains de ces " boat-people " ont réussi la traversée, mais un grand nombre a malheureusement péri en mer.
Il y a quelques jours, un autre vietnamien, Ho Hoang Hung, âgé de 37 ans, a été repéré au large des côtes de Thaïlande et aussitôt récupéré par un navire militaire appartenant aux garde-côtes de la Royal Thai Navy SAR ( Search And Rescue ).
Il pagayait depuis des jours, seul dans un minuscule canot pneumatique du style de ceux que l'on achète aux jeunes enfants, pour jouer sur la plage.

Risquer sa vie , dans un can'Hồ pneumatique.
Ce Romé'Hồ flottant ne tentait pas de fuir le Việt Nam, mais simplement d'aller rejoindre sa douce Juliette indienne, dans la ville de Mumbaï ( anciennement appelée Bombay ).
Mariés il y a 2 ans ils ont été séparés en raison de l'épidémie de Covid-19.
Monté à bord d'un avion effectuant le trajet de Hồ Chí Minh ville à Bangkok, le 2 mars, il prévoyait de continuer à voler vers l'Inde mais n'a pas obtenu de visa.
Il a alors pris un bus jusqu'à Phuket, où il a acheté un canot pneumatique pour entamer en mer, un long voyage de près de 2 000 kilomètres vers l'ouest, pour aller rejoindre sa dulcinée.

Une longue traversée à travers le G'Hồ-lfe du Bengale - Copie écran Google Maps.
Il a commencé à ramer le 5 mars et a passé 18 nuits en mer avant d'être secouru.

Pour Romé'Hồ Hoang Hung, la mer c'est la galère.
L'amour c'est comme le Red Bull, ça donne des ailes, ou en l'occurrence, des rames.
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