Prabhu Mohan ( प्रभु मोहन ), un indien vivant à Hà Nội depuis près de 9 ans et y exerçant le métier de professeur de mathématiques à l'Université britannique du Việt Nam, a pour passion de photographier la vie des rues de son quartier.
La solidarité du peuple vietnamien se manifeste de différentes façons, en ces temps de crise sanitaire.
Ici, pas de chandelles allumées sur les balcons ou d'applaudissements ridicules, mais pour indiquer son amour du pays et de ses héros, on affiche fièrement le drapeau national, comme par exemple lors des compétitions de football auxquelles participe l'équipe du Việt Nam.

La solidarité du peuple vietnamien se manifeste de différentes façons, en ces temps de crise sanitaire.
Ici, pas de chandelles allumées sur les balcons ou d'applaudissements ridicules, mais pour indiquer son amour du pays et de ses héros, on affiche fièrement le drapeau national, comme par exemple lors des compétitions de football auxquelles participe l'équipe du Việt Nam.

Soir de match Hồ square Đông Kinh Nghĩa Thục, à Hà Nội - Photo Prabhu Mohan.
Les fenêtres de cet immeuble sont toutes ornées du drapeau du pays, en hommage à ceux qui luttent contre le Covid-19.

Des drapeaux Hồ balcons - Photo Prabhu Mohan.
Au Việt Nam, il n'existe pas de couvre-feu ou d'attestation de sortie, mais le respect des consignes est total et le calme des rues en témoigne.
À Hà Nội, la rue Tạ Hiện, fréquemment appelée " rue de la bière ", à cause de ses innombrables bars, est déserte.

Les rid'Hồs des bars sont baissés - Photo Prabhu Mohan.
La même chose se produit à Hồ Chí Minh ville, où la rue piétonne Bùi Viện ( Phố đi bộ Bùi Viện ), habituellement bondée, est vide.

La rue Bùi Viện Hồ calme, pour une fois - Photo Journal Tuổi Trẻ.
À cet endroit, il est d'ordinaire très difficile de se fayer un passage parmi les tables de restaurants et de bars installées jusqu'au milieu de la chaussée.
Tous les routards occidentaux s'y donnent rendez-vous le soir et y ont importé leurs vices.
Cette rue est certainement l'endroit que je déteste le plus, au Việt Nam, car c'est une vraie cour des miracles.
Entre les alcooliques, les drogués, les prostituées et les cracheurs de feu, on se croirait chez les fous.
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