Je me souviens d'un temps, pas si lointain, où le cinéma était fait pour divertir les gens et les distraire de leurs tracas quotidiens.
Des chefs-d'œuvre ont envahi les écrans, du genre " Les sous-doués passent le bac ", " Mon curé chez les nudistes ", " Le triporteur ", j'en passe et des " meilleurs ".
À cette époque on pouvait rire de tout, même de bêtises, sans redouter la colère de telle ou telle minorité sexuelle, religieuse, ou ethnique.
En 1976, sortait sur les écrans, le film de Jacques Besnard, intitulé " Le jour de gloire ", qui mettait en vedette, entre autres, Jean Lefèbvre et Darry Cowl.

Des chefs-d'œuvre ont envahi les écrans, du genre " Les sous-doués passent le bac ", " Mon curé chez les nudistes ", " Le triporteur ", j'en passe et des " meilleurs ".
À cette époque on pouvait rire de tout, même de bêtises, sans redouter la colère de telle ou telle minorité sexuelle, religieuse, ou ethnique.
En 1976, sortait sur les écrans, le film de Jacques Besnard, intitulé " Le jour de gloire ", qui mettait en vedette, entre autres, Jean Lefèbvre et Darry Cowl.

Haaa ! Le bon cinéma d'Hồ-trefois, sans prise de tête.
Ce film sans prétentions intellectuelles, raconte l'histoire d'un petit village bouleversé, un jour de 1944, par l'installation de soldats allemands bloqués dans leur retraite par la destruction du seul pont qui leur aurait permis de traverser la rivière.
Ceux-ci sont accueillis en héros à cause d'une méprise du curé ( Darry Cowl ), qui myope comme une taupe, les avait pris pour des Américains.
Ce valeureux curé vietnamien qui file comme le vent sur sa fringante Mobylette bleue n'est pas Darry Cowl, malgré la ressemblance accentuée par une silhouette et un costume similaires.

Un curé en soutane Hồ milieu des barbelés.
Les bâtiments que l'on aperçoit derrière lui sont ceux d'une base américaine utilisée entre 1965 et 1975, le poste de Long Bình ( Tổng kho Long Bình ).
Située à l'est de la rivière Đồng Nai et à 20 kilomètres au nord-est de Sài Gòn, cette base abritant 25000 hommes servait de centre logistique et de quartier général de commandement.
Elle se trouvait à seulement 7 kilomètres de la base aérienne de Biên Hòa, créée par l'armée de l'air française, au début de la guerre d'Indochine.

Hồ abords de la rivière Đồng Nai.
Ces sites existent toujours et sont visibles sur Google Maps.
L'armée vietnamienne s'y est depuis installée, malgré la contamination par l'Agent Orange, qui était disséminé à partir de la base aérienne de Biên Hòa.
Quant au curé vietnamien, s'il a échappé aux horreurs de la guerre, il doit être arrivé loin, même en Mobylette.
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