La multiplication des voitures, au Việt Nam, amène à se poser la question du recyclage des épaves accidentées, ou des véhicules mis au rebut, car ne répondant plus aux stricts critères du contrôle technique obligatoire.
Il faut donc s'en débarrasser et pour celà, des casses automobiles commencent à apparaître, aux abords des grandes villes.

Il faut donc s'en débarrasser et pour celà, des casses automobiles commencent à apparaître, aux abords des grandes villes.

Dans une casse automobile, Hồ abords de Hà Nội.
Ces cimetières de voitures , appelés ici " Nghĩa địa xe ", permettent de retirer de la circulation, les véhicules usagés.
Ensuite, ceux-ci sont démontés et les pièces détachées revendues à des particuliers, ou à des garagistes.
Le prix d'achat d'une voiture est élevé et son entretien l'est tout autant, alors si l'on peut trouver des pièces mécaniques ou de carrosserie d'occasion, c'est très intéressant.

Des jantes d'occasion, pour divers m'Hồ-dèles de voitures.
Avec le développement des transports urbains, des solutions radicales peuvent parfois même être envisagées, comme par exemple ce projet pour 2025 d'interdiction pure et simple des motos, dans le centre de Hà Nội.
Cette opération drastique a déjà été appliquée en République Populaire de Chine, dans la ville de Canton ( Guangzhou ou 广州市, en chinois ).
En profitant de la modernisation de son réseau de bus intra-muros, la mairie de Canton a interdit la circulation des motos en ville à partir du 1er janvier 2007, en invoquant trois principales raisons, à savoir la pollution, les risques d'accidents et les vols.
Malgré la colère des habitants, cette interdiction est entrée en vigueur et a entraîné la mise à la casse de près de 6 millions de deux-roues motorisés.

Des montagnes de M'Hồ-tos, près de Canton.
Le gouvernement chinois fait rarement dans la dentelle, lorsqu'il s'agit du " bien " de son peuple.
J'espère que celà ne se fera pas dans les grandes villes du Việt Nam, sinon beaucoup de gens vont perdre leur seul moyen de locomotion et de travail, en plus de leur liberté de déplacements.
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