La retraite, enfin, j'espère en profiter longtemps, très longtemps...

À cause de la pandémie de Covid-19 et la mise à l'arrêt des activités touristiques, pendant près de deux ans, tout comme les guides, les chauffeurs de taxis ont été nombreux à chercher un nouveau travail et pour la plupart, ne se sont pas représentés, lors de la reprise.
Avec la situation économique sombre, au cours de l'année 2021, ce sont plus de 2500 employés de Vinasun qui ont quitté leur emploi et la principale compagnie de taxis du Việt Nam, n'en compte désormais plus qu'environ 1900.
Auparavant, en 2020, près de 1400 salariés, inquiets pour l'avenir, avaient déjà quitté Vinasun.



Comme Vinasun, toutes les autres sociétés de transport, comme par exemple MaiLinh, souffrent également d'un très important manque de personnel, ce qui fait les affaires de leurs concurrents.
Cette situation ne devrait pourtant pas perdurer, en raison du comportement de leurs dirigeants.
En effet, depuis quelques temps, le tarif indiqué aux clients, par l'intermédiaire des applications pour Smartphone dédiées, se voit systématiquement augmenté, par l'ajout de quelques " taxes ", qui sont souvent imprévues et non signalées, lors de la réservation.



Il existe entre 5 et 8 types de suppléments ainsi facturés aux clients, comme par exemple une indemnité pour les fortes chaleurs, ou la pluie, une autre pour les embouteillages, les horaires de nuit, l'attente des chauffeurs...
Ces suppléments varient entre 5000 et 10000 VN Đồngs, pour les deux-roues et la fourchette de ceux-ci se situe entre 10000 et 20000 VN Đồngs, en ce qui concerne les voitures.



Même lors de la commande de repas, par exemple par l'application Gofood, pour la société de livraison Gojek, en fonction de l'heure, une taxe de 5000 VN Đồngs est ainsi systématiquement appliquée, afin disent-ils, de compenser l'attente de leurs employés, dans les restaurants..



Les clients commencent à grogner et ces mesquines augmentations pourraient rapidement sceller le sort de ces entreprises.
Ici, les gens sont disposés à payer pour une prestation, mais n'acceptent pas que le prix à payer soit différent, en fonction du climat, ou de l'heure.
La gourmandise est un vilain défaut, mais gare à l'indigestion des clients.

Les sanctions, comme toujours dictées par des politiciens ignares, entraînent des pénuries qui frappent maintenant tout le marché européen.
Le gaz russe n'arrive plus et la majorité du blé consommé en France, provient très généralement d'Ukraine.



Le manque d'arrivages de cette céréale impacte déjà de très nombreux produits de consommation courante, dont elle constitue la base, tels la farine et les pâtes alimentaires.



L'Ukraine et la Russie sont également et de loin, les plus gros exportateurs d'huile de tournesol, plus de 80 % des besoins mondiaux proviennent de ces deux pays.
Beaucoup de produits sont concernés par cette pénurie, car celle-ci entre dans la composition de très nombreuses sauces, pâtes à tartes, margarine, frites, chips, ou encore des conserves, comme les sardines à l'huile et elle est utilisée sous forme de lécithine, comme additif, pour confectionner le chocolat.
Pour limiter la casse, l'État a autorisé temporairement les industriels du secteur agro-alimentaire à remplacer l'huile de tournesol entrant dans la composition de leurs produits sans avoir à modifier les emballages.



Dans peu de temps, les associations de consommateurs vont se régaler et les procès pour cause de mauvaise indication des ingrédients vont pleuvoir.

Dans les supermarchés les rayons sont souvent vides, faute d'approvisionnement, ou à cause de certaines personnes qui par crainte de ne plus rien trouver, ont commencé à faire des stocks de nourriture ou de produits essentiels.



Les responsables des magasins, comme ici à Auchan ( Ашан ) ont beau mettre des affichettes stipulant que les produits actuellement manquants seront à nouveau disponibles rapidement, rien n'y fait, les clients ne sont pas dupes.



Dans la banlieue de Togliatti ( Тольятти ), au sud-est de la Russie, se trouve la grande usine du constructeur automobile Avtovaz ( Авtоваз ).
Détenue à 69 % par Renault, Avtovaz est le leader du marché russe et produit entre autres les modèles Lada.



Cet important site industriel emploie plus de 36000 ouvriers et sa capacité de production habituelle peut atteindre 800000 voitures par an.



En raison du blocus infligé à la Russie, une pénurie de composants électroniques importés a pour effet de bloquer les chaînes de montage des véhicules.
Afin de ne pas placer ses employés en chômage technique, la direction de l'usine vient d'annoncer aux membres du personnel, que leurs 3 semaines de congés payés, habituellement prises en été, étaient avancées au mois d'avril, quand dans cette région, il fait entre - 7 et 10 degrés, alors qu'au mois de juillet, le thermomètre y affiche aux alentours de 26-27 degrés.



Les actes de Poutine ont d'importantes conséquences et sa cote de popularité risque d'en prendre un coup.
À moins que les russes ne soient un peu masochistes, comme les moutons français, qui vont très certainement bientôt reprendre une nouvelle dose de Micron, pour les 5 années à venir.
Je me demande parfois s'ils ne le font pas exprès, afin de pouvoir chouiner en permanence.
Étrangement, quelques mois apres les élections, on ne trouve plus personne qui a voté pour le nul qui est au pouvoir.
Alors, Alzheimer ou honte ?..

Dans les villes pittoresques, comme Đà Lạt, même les plus célèbres restaurants et hôtels sont affectés par l'absence de touristes et certains, pourtant réputés, ont d'ores et déjà disparu.
Juste en face du Sài Gòn Đà Lạt, un établissement 4 étoiles dans lequel nous avons séjourné en 2009, se trouvait un grand restaurant gastronomique appelé " Le Moulin Rouge ".
Depuis la fenêtre de notre chambre, nous en avions une vue plongeante.



Comme son célèbre homonyme du quartier Pigalle, à Paris, un grand moulin à vent rouge, érigé sur sa façade, lui donnait son nom.



Depuis le débût de l'année 2021, à cause de la pénurie de clientèle, cet établissement pourtant rentable a fermé et a même été entièrement démoli, laissant à son emplacement, comme on peut le voir sur Google Maps, un immense terrain vague.



Si les commerces florissants en sont réduits à cesser leurs activités, les plus modestes ont du souci à se faire.
La période de récession n'est pas terminée et pour beaucoup, se relever sera hélas difficile, voire impossible.