Autrefois, les villes de Sài Gòn et de Chợ Lớn, alors totalement séparées, étaient reliées et parcourues par de très nombreux canaux, plus ou moins importants, servant de voies de transport, pour les diverses marchandises.
Les plus petits affluents de ces rivières, appelés arroyos, ne se remplissaient qu'en période de fortes pluies.
Les cours les plus larges, formaient des voies navigables bordées d'arbres et le calme régnait sur leurs berges.

Les plus petits affluents de ces rivières, appelés arroyos, ne se remplissaient qu'en période de fortes pluies.
Les cours les plus larges, formaient des voies navigables bordées d'arbres et le calme régnait sur leurs berges.

Le canal Hàng Bàng ( anciennement Canal Fourès ) au début du 20ème siècle.
Toutefois, avec l'extension de la population urbaine et la nécessité de trouver de plus en plus de terrains à bâtir, ces rivières ont, pour la plupart, été comblées.
A une époque, elles ne servaient plus qu'à déverser les immondices et ressemblaient plus à des torrents de déchets malodorants.

Le canal Hàng Bàng, en 2010.
Aujourd'hui, un projet de réhabilitation de ces voies navigables, est lancé.
La restauration du canal Hàng Bàng, mesurant 1840 mètres a débuté.

Réapparition du canal Hàng Bàng.
L'aménagement de ses berges, a été réalisé, sur ses 390 premiers mètres.

Etat actuel du premier tronçon du canal Hàng Bàng.
La fin de ces travaux titanesques, est prévue pour l'année 2022.
Les services de Hồ Chí Minh Cty, ont également prévu de mettre en service, un systême de transport par bateau, sur ces voies navigables restaurées.
Pour le moment, une ligne est en service, entre le port de Bạch Đằng et Linh Đông, à une dizaine de kilomètres, au Nord-Est de Sài Gòn.
Les départs s'effectuent à partir de l'emplacement de l'ancienne gare maritime des navettes fluviales, menant à Vũng Tàu.

Un navire de la compagnie Sài Gòn Waterbus, arrivant au quai Bạch Đằng.
Les navires sont neufs et propres, mais le tarif de 15 000 Đồngs, l'aller simple, semble déjà susciter la polémique, car il faut compter le double, pour un aller-retour, soit 30 000 Đồngs, alors que pour cette somme, on peut acheter presque 2 litres de carburant, pour sa moto, ce qui permet de rouler environ 120 kilomètres.
De plus, une fois arrivé à destination, on doit emprunter un nouveau moyen de locomotion, afin de terminer son trajet.
Il y a fort à parier que ces bus aquatiques n'obtiennent pas le succès escompté, auprès de la population et soient plutôt empruntés par les touristes de passage.
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