La sécurité des chantiers vietnamiens est souvent mise en cause.
Quand une entreprise étrangère réalise des travaux dans le pays, les normes sont très souvent drastiques et tout le personnel engagé pour l'occasion, doit s'y conformer strictement.
Pendant la construction de la ligne une du métro de Hồ Chí Minh ville, le groupe japonais Sumitomo Mitsui, qui en avait la charge, veillait scrupuleusement au respect des consignes.
L'accès aux divers sites était interdit à toute personne étrangère, mais également au personnel ne portant pas ses équipements de protection individuel ( EPI ), comme indiqué à l'entrée du site, sur la photo ci-dessous, prise au carrefour des rues Lê Lợi et Nam Kỳ Khởi Nghĩa.

Quand une entreprise étrangère réalise des travaux dans le pays, les normes sont très souvent drastiques et tout le personnel engagé pour l'occasion, doit s'y conformer strictement.
Pendant la construction de la ligne une du métro de Hồ Chí Minh ville, le groupe japonais Sumitomo Mitsui, qui en avait la charge, veillait scrupuleusement au respect des consignes.
L'accès aux divers sites était interdit à toute personne étrangère, mais également au personnel ne portant pas ses équipements de protection individuel ( EPI ), comme indiqué à l'entrée du site, sur la photo ci-dessous, prise au carrefour des rues Lê Lợi et Nam Kỳ Khởi Nghĩa.

Accès interdit, Hồ personnes sans protections.
C'est totalement différent en ce qui concerne les travaux réalisés par des sociétés vietnamiennes,
Les barrières et autres moyens de sécurisation n'existent que rarement, ce qui occasionne hélas régulièrement, des accidents.
Il y a quelques jours, le 31 décembre, pour être précis, plusieurs jeunes enfants, profitant de la pause déjeuner des ouvriers, sont entrés sur le chantier de construction du pont-canal de Rọc Sen ( cầu kênh Rọc Sen ), dans la province de Đồng Tháp, pour y récupérer des morceaux de ferraille et l'un de ceux-ci, Thái Lý Hạo Nam, âgé de 10 ans, est tombé dans un des trous centraux des piliers en béton.

Un chantier Hồ c½ur des rizières - Photo Journal Người Lao Động.
Ces pieux de fondation, creux, qui sont enfoncés d'environ 35 mètres dans le sol, ont un diamètre extérieur de 50 centimétres et celui de l'intérieur est de 25 centimètres.

Un pilier de béton, Hồ centre creux - Photo Journal Người Lao Động.
Les opérations de sauvetage étaient délicates et de nombreuses précautions devaient être prises, alors on a paré tout d'abord au plus pressé, à savoir, alimenter la victime en oxygène et pomper l'eau qui ne cessait de s'infiltrer par la base du tube.

Un plan pour aller Hồ secours de l'enfant coincé - Photo Journal Người Lao Động.
Une fois la " sécurité " du jeune garçon assurée, il était temps d'envisager les diverses solutions, pour le sortir de là, tout en ignorant son état et la gravité de ses blessures.
L'environnement du chantier, au milieu des champs et la présence d'une énorme quantité d'eau ne facilitaient pas les opérations de sauvetage, le terrain meuble ne permettant pas d'acheminer sur les lieux, de lourds équipements.
Toute la nuit, les secours ont injecté de l'eau autour du pilier en béton, afin de fluidifier la terre et ils ont également confectionné un long tube en acier, d'un diamètre de 1,5 mètre, qui a été enfoncé dans le sol, autour du pieu évidé, dans lequel est coincé le jeune garçon.
Cette conduite devait permettre aux équipes d'y arrimer celle emprisonnant la victime et de remonter le tout, à la surface.

Mise en place d'un Hồ-tre tube, plus grand - Photo Journal Người Lao Động.
Afin de libérer plus facilement le pilier en béton, enfoncé dans le sol, l'espace compris entre le tube en acier et sa paroi, devait être auparavant débarrassé de toute la terre imbibée qu'il contenait, supprimant ainsi l'effet ventouse engendré.

La boue pose de gros problèmes Hồ sauveteurs - Photo Journal Người Lao Động.
Pendant plusieurs jours de travail, ce sont 350 personnes qui ont été mobilisées sur le site.

Apport permanent d'Hồ-xygène et caméra endoscopique - Photo Journal Người Lao Động.
Le contact était perdu, avec le jeune garçon, mais les opérations continuaient et le remontage du tube en béton était prévu pour l'après-midi du 3 janvier, puis reporté, en raison de la nature du sol et des importantes remontées d'eau.
Hélas... dans la soirée du 4 janvier, après quatre jours d'intenses travaux, le verdict est tombé, le jeune garçon est décédé, sans doute en raison de ses blessures et de la montée des eaux, dans le tube.
Les efforts pour tenter de le sortir sont restés vains, malgré les moyens déployés et sur le site, les sauveteurs sont anéantis, tous voulaient croire à un miracle, mais celui-ci n'aura pas eu lieu.

Plus Hồ-cun espoir - Photo Journal Người Lao Động.
Alors que son corps inerte n'est toujours pas remonté à la surface, les vautours sont déjà en train de se disputer et les avocats tentent de déterminer les responsabilités.
Parfois, ce type de tragédie est le fruit de l'accumulation de multiples facteurs, le gamin n'aurait pas dû se trouver là et le chantier aurait dû être bien mieux sécurisé... toutes ces conjectures ne le ramèneront hélas pas à la vie, mais si certains rapaces peuvent se faire de l'argent sur son dos, ils n'hésiteront pas un instant.
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