La retraite, enfin, j'espère en profiter longtemps, très longtemps...

Heureusement, j'y avais posé une grande cuvette qui a parfaitement protégé les feux de cuisson.
En examinant les fixations arrachées, je suis surpris que cela ne soit pas arrivé plus tôt.
En effet, cet équipement, qui pèse quand même une dizaine de kilogrammes, ne tenait que grâce à 4 simples vis à bois, longues d'à peine deux centimètres, fichées dans un meuble en panneaux de particules, à l'instar de ceux vendus par IKEA, qui bien sûr, a fini par s'effriter.



Je dois maintenant la réinstaller, mais en utilisant cette fois, quelque chose de plus solide.
La meilleure solution, à mon avis, est de me servir de vis avec écrous, sécurisées, côté bois, par de larges rondelles et d'une longueur suffisante pour traverser tout le fond du meuble et le métal de la hotte.



L'appareil est réinstallé et après un bon nettoyage, je pense que ça devrait tenir, du moins beaucoup plus que ce qui existait auparavant.



J'espère que la hotte du Père Noël est plus solide, car il va bientôt en avoir besoin.

Après la mort, le problème reste le même, que faire des corps des défunts ?
Au Việt Nam, autrefois, à la campagne, les gens pouvaient se faire enterrer sur leurs terres, au milieu de leurs cultures.



La loi interdit maintenant cette pratique, depuis un décret officiel ( Nghị định ), datant de 2008, relatif aux créations et gestions de cimetières et portant la référence 35/2008/NĐ-CP.



Alors faute de cimetières, la crémation est devenue la méthode la plus courante.
En France, seuls deux types de dispositions funéraires sont envisageables, à savoir l'inhumation ou la crémation, mais voilà maintenant que les morts polluent et ces deux pratiques sont déplorables, sur les plans environnementaux et sanitaires.
En plus de polluer les sols, les cimetières sont saturés et ne permettent pas une gestion efficace de ces terrains urbains, immobilisés à long terme.
La crémation entraîne, de plus, une consommation importante d'énergie et émet du gaz à effet de serre, ce qui en fait autant de sources de préoccupation.
Cette production de gaz à effet de serre a donné une idée au gouvernement Néo-Zélandais et à défaut de tenter de la réduire, en diminuant le nombre actuel de plus de 6,2 millions de vaches, qui constituent le plus gros problème environnemental du pays, il a été décidé d'instaurer une taxe sur les pets et rôts de ces ruminants, payée par les éleveurs et celle-ci est en cours d'étude.
On ne lutte jamais vraiment contre la pollution, mais on essaie toujours d'en tirer profit.



Une idée géniale vient de germer dans les esprits malades des recycleurs français de tout poil... et si on transformait en compost, la Mamie morte, elle qui aimait tant jardiner ?



Les pratiques funéraires dites " alternatives " sont de plus en plus plébiscitées et dans l'Hexagone, nombreux sont ceux qui souhaiteraient que leur corps puisse être recyclé, selon un principe appelé " humusation ", une forme de compostage appliquée aux défunts, pour lequel il s'agit d'entourer la dépouille de fragments végétaux pour permettre sa décomposition par les micro-organismes.
Bien que directement inspirée des processus biologiques, cette biodégradation soulève toutefois de très nombreuses questions pratiques et surtout éthiques.
Comment faire accepter aux membres de la famille de jeter le grand-père, ou la grand-mère, dans un bac au fond du jardin, au milieu des épluchures de légumes et des peaux de bananes ?
Les enfants ne voudront plus jamais aller y vider la poubelle, de peur que l'aieul ne se réveille et se jette sur eux.



Dans les déchetteries, si une benne spécifique est destinée à la dépose des défunts, là aussi, les inimitiés ante-mortems risquent hélas de ressurgir, entre les musulmans qui refusent de côtoyer des juifs, ou ceux qu'ils qualifient d'infidèles et les non-croyants, les chrétiens et les bouddhistes, coincés au milieu, risquent d'avoir du mal à trouver le sommeil... éternel.
Cette fois encore, il faudrait faire un tri sélectif, avec une benne par religion.



Les écolos, bitneaks et autres végans crasseux commencent à nous les briser menu, avec leurs idées à la noix.
Quoique, je connais certains " fumiers " qui seraient parfaitement à leur place, au fond d'un bac à compost.

Il n'aime pas trop ça et tremble un peu en arrivant chez le docteur, mais tout est rapidement fini.
Sur la table voisine, se trouve un mignon et inquiet petit " pilchard "... euh non pardon, le pilchard est une variété de sardine, là il s'agit d'un chien, un " Pinscher ".



Il est venu pour des problèmes gastriques et est pour le moment sous traitement.
Ses pattes ont été attachées, afin d'éviter qu'il n'arrache l'aiguille de la perfusion, en remuant.



Ces intelligents petits chiens sont vraiment minuscules.
Un de nos collègues de travail en possèdait un, appelé " Sébastien ", il y a quelques années et un jour celui-ci est tombé du balcon de son appartement, situé au 9 ème étage.
Paniqué, son maître a couru voir où était son chien, pensant le trouver mort ou blessé, mais il était debout et semblait aller bien.
Après une visite chez le vétérinaire, les examens ont révélé que le petit cascadeur n'avait même pas une égratignure.
C'est son poids plume qui l'a très certainement sauvé.
Il a sûrement flotté dans les airs, comme une feuille morte, mais a dû avoir une belle frayeur qui l'a tenu éloigné à jamais du bord du balcon.

Selon le rituel, l'animal a été remorqué par les pêcheurs, afin de procéder aux rites funéraires traditionnels, sur la côte de Phan Thiết.



Après une procession en son honneur et les bénédictions d'usage, la carcasse est enterrée, suivant les rites bouddhistes.



Autrefois, la dépouille devait rester inhumée pendant trois ans, durant lesquels, le pêcheur à l'origine de sa découverte devait prier quotidiennement.



De nos jours, cette durée de deuil est réduite à cent jours, à l'issue desquels, le squelette sera exhumé et ses os partagés entre tous les pêcheurs de la communauté, pour les installer sur l'autel familial et les honorer au même titre qu'un membre de la famille.
Au sein du petit temple Vạn Thủy Tú ( Đình Vạn Thủy Tú ), à Phan Thiết, construit en 1762, pour honorer le " Poisson Ông ", un squelette entier est exposé dans une salle qui lui est consacrée.



Cette charpente osseuse est installée là depuis plus de 100 ans et fait partie des lieux de visite incontournables, lors d'un séjour à Phan Thiết.

Aujourd'hui, 27 Avril 2017, Papa aurait eu 80 ans, si la mort ne l'avait pas emporté, en 2003.


Linh et Vân lui ont rendu visite, au cimetière, lors de notre voyage en France, en Juillet 2015.

Il adorait les animaux et je pense qu'il les préférait aux humains.
Il aimait nourrir les rouge-gorges, ces adorables petits oiseaux, peu farouches, qu'on trouve dans ma Bretagne natale.
De mon côté, je perpétue cette habitude, mais l'oiseau a laissé place à un petit lézard vivant dans les régions tropicales, un mignon Gecko, que j'ai prénommé " Al "... Algéco... Hihihi !..
Le matin, lorsque je prends mon petit-déjeuner, il me guette, tapi sous le réfrigérateur, alors je lui donne un peu de la mie de ma baguette bien fraîche et il se précipite pour l'attraper.
Il semble adorer ça et parfois, en redemande.


Par contre, il déteste le bruit et les personnes agitées, quand Linh ou Vân sont présentes, il évite de se montrer.
Alors, bien sûr, quand je leur racontais qu'un petit lézard, appelé Al, venait partager mon petit-déjeuner, elles me traitaient de " Điên Đầu " ( Điên = fou et Đầu = tête ), bref, de cinglé.
J'ai donc été obligé de poser ma Go-Pro sur le sol, afin de capturer le moment où il se précipite pour manger.
Alors... c'est qui le " Điên Đầu ", maintenant ?..