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La retraite, enfin, j'espère en profiter longtemps, très longtemps...

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Al0109

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La vie s'écoule lentement et agréablement, au pays de l'Oncle Hồ.

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4 articles taggés serre

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Un peu de mycol'Hồ-gie.

J'adore les champignons, enfant j'arpentais souvent les forêts entourant notre village, pour y chercher des cêpes ou des girolles.
À Hồ Chí Minh ville, cela n'est hélas pas possible, mais certaines régions du Việt Nam se sont lancées dans la production de diverses variétés, donc je peux quand même me régaler d'une bonne poêlée de champignons, qu'ici l'on appelle " Nấm ".
On compte plus d'une vingtaine de sortes de " Nấm " et certains ressemblent aux champignons que l'on ramasse dans nos campagnes françaises.
Quand je veux cuisiner une omelette aux girolles, j'achète des " Nấm bào ngư " ( Champignons d'ormeaux ), également connus sous le nom de " Nấm sò " ( Pleurotes ).
Seule la couleur diffère, le goût est le même.

Un peu de mycol'Hồ-gie.
De beaux Nấm bà'Hồ ngư, ou Pleurotes.

Ceux-ci sont cultivés dans certaines fermes de Ðồng nai, dans des serres et poussent hors sol, à travers les trous percés dans des sachets en plastique suspendus.

Un peu de mycol'Hồ-gie.
Ces champignons poussent en Hồ-teur.

Si je préfère des cèpes, je prend des " Nấm đùi gà ", littéralement " Champignons cuisses de poulet ", à cause de leur forme.
Ces champignons originaires du Japon, où ils s'appellent " Shimeji " ( シメジ ), ont les mêmes texture et goût que les cèpes, seuls leurs chapeaux diffèrent et comportent des lamelles.

Un peu de mycol'Hồ-gie.
De bons champignons Hồ-riginaires du Japon.

Pour confectionner des " Champignons à la grecque ", je choisis des " Nấm mỡ ", cultivés dans des carrières, dans le noir, ce sont ceux que l'on appelle couramment " Champignons de Paris ".

Un peu de mycol'Hồ-gie.
Des Nấm m'Hồ, mais pas de Paris.

Dans certains endroits de la nature vietnamienne, on trouve également un champignon très rare et très convoité, le " Nấm bụng dê ", ce qui signifie " Champignon au ventre de chèvre ", que nous appelons Morille.

Un peu de mycol'Hồ-gie.
Chères m'Hồ-rilles.

Les coins où l'on en trouve sont soigneusement gardés secrets, ce qui fait la fortune de ceux qui les connaissent.
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#Posté le lundi 07 juin 2021 19:00

Modifié le mardi 08 juin 2021 02:55

Hồ-rticulture.

Au début de ma vie au Việt Nam, lorsque je voulais acheter un bouquet de fleurs, pour une célébration quelconque, que ce soit un anniversaire, la Saint Valentin, ou autre, les choses n'étaient pas simples.
En effet, les boutiques de fleuristes comme nous les connaissons en " occident ", étaient très rares et je n'en trouvais aucune dans notre quartier.
Ici, chaque jour, les gens sont habitués à aller au marché et y trouvent tout ce dont ils ont besoin.
Certains de ces endroits sont spécialisés dans la vente de fleurs, comme le " Chợ Hoa Hồ Thị Kỷ ", soit " Marché aux fleurs de la rue Hồ Thị Kỷ ", dans le 10 ème arrondissement.

Hồ-rticulture.
Le marché Hồ fleurs de la rue Hồ Thị Kỷ.

Les stands y sont très bien garnis, les prix modiques et ce n'est qu'à une dizaine de minutes de chez nous, mais il faut prendre sa moto, ce qui, pour faire une surprise, n'est pas idéal, d'autant plus que tenir le guidon avec un bouquet dans la main ou entre les dents est plutôt risqué.
Depuis deux ou trois ans, de nombreuses boutiques de fleuristes ont fait leur apparition et certains supermarchés ont ouvert des points de vente qui sont quotidiennement approvisionnés par des producteurs.
C'est le cas de notre petit magasin Co.opmart, qui dispose maintenant d'un beau rayon proposant des plantes en pot, des bouquets ou des compositions florales en provenance directe de Đà Lạt.

Hồ-rticulture.
Hồ sein de Co.opmart.

La compagnie horticole Đà Lạt - Hasfarm y présente toutes sortes de fleurs fraîches.

Hồ-rticulture.
Log'Hồ de la compagnie horticole Đà Lạt - Hasfarm.

Cette entreprise, créée en 1994, possède d'immenses serres, dans lesquelles sont cultivées toutes sortes de plantes qui sont ensuite conditionnées et livrées chaque jour dans ses nombreux points de vente répartis à travers le pays.

Hồ-rticulture.
Directement depuis la production jusqu'Hồ clients.

C'est ainsi que maintenant, je ne peux plus oublier un anniversaire ou une occasion d'offrir des fleurs.

Hồ-rticulture.
De belles r'Hồ-ses jaunes pour Linh.

Ces magnifiques roses ( Hoa hồng en vietnamien ), dont le parfum est si agréable, sont les préférées de Linh.
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#Posté le dimanche 21 mars 2021 19:00

Modifié le lundi 22 mars 2021 04:06

F'Hồ pas pousser.

Comme je l'indiquai ici, il y a peu de temps, la terre et le climat de Đà Lạt sont très favorables aux cultures de toutes sortes.
Alors que certains maraîchers démontent leurs serres, afin de se consacrer à une production de fruits et légumes en plein air, de manière plus naturelle et " traditionnelle "...

F'Hồ pas pousser.
Le démantèlement des serres a commencé - Photo journal Tuổi Trẻ.

...d'autres se lancent dans la culture de nouvelles variétés.
Après plus d'un an d'expérimentation, certains agriculteurs avisés ont réussi à faire pousser des framboises noires, à partir de graines importées d'Israél.

F'Hồ pas pousser.
Monsieur Vũ Nhuần et ses framboises noires - Photo journal Tuổi Trẻ.

Le fruit est aigre, légèrement sucré et gras.
À Đà Lạt, la famille de Monsieur Vũ Nhuần est considérée comme la pionnière de la culture de la framboise noire, avec une superficie de plus de 1 000 mètres carrés.
Après 6 mois de soins, les récoltes de ce fruit rapportent un revenu moyen de 3 millions de Ðồngs par jour, soit à peu près 115 ¤uros.
La diversité des productions a du bon, mais on trouve parfois des choses prohibées.
Lors de la démolition des serres, beaucoup de plantations de cannabis ont été découvertes.
La police se charge de leur destruction et de la mise en examen de ces jardiniers indélicats.

F'Hồ pas pousser.
De quoi mettre la police en pétard - Photo journal Tuổi Trẻ.

Ceux-là ne sont pas près de jouir du fruit de leur travail, car leur production vient de partir en fumée.
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#Posté le lundi 14 octobre 2019 19:00

Rendre sa b'Hồ-té à Đà Lạt

La culture sous serres est en voie de réglementation, à Đà Lạt.
La ville, qui produit de grandes quantités de fraises et de fleurs est également très impactée par le réchauffement climatique.
Les températures y sont désormais plus élevées, ce qui permet d'envisager la culture à l'extérieur.
La production sous serre utilisait beaucoup de produits chimiques, qui sont maintenant interdits et l'aspect esthétique est également pris en compte par les autorités qui déplorent un enlaidissement de la région.
En effet, on compte plus de 10.000 hectares de serres, autour de la ville de Đà Lạt, ce qui nuit à son charme et à son attrait touristique.

Rendre sa b'Hồ-té à Đà Lạt
Des serres tr'Hồ nombreuses.

Les habitants en ont assez de vivre dans un environnement fait de bulles de plastique, étalées à perte de vue.

Rendre sa b'Hồ-té à Đà Lạt
À mot'Hồ dans un véritable labyrinthe de plastique.

En 2009, nous avions emprunté le petit train qui part de Đà Lạt, en direction du proche village de Trại Mát.

Rendre sa b'Hồ-té à Đà Lạt
Le tac'Hồ ferroviaire.

Ce trajet d'une longueur de 6 kilomètres permet d'aller visiter la jolie pagode Linh Phước ( Chùa Linh Phước ).
Ce temple a la particularité d'être entièrement décoré de mosaïques réalisées à partir de morceaux de poteries ou d'assiettes.
Dans les jardins, trône même un dragon presque intégralement réalisé en bouteilles de bière.

Rendre sa b'Hồ-té à Đà Lạt
On ne jette pas les morç'Hồ.

À l'époque, l'unique voie ferrée serpentait déjà à travers les serres recouvertes de plastique, qui nous semblaient innombrables, alors qu'il n'y en avait qu'environ un tiers de ce que l'on compte de nos jours.
Les collines, à perte de vue, étaient déjà plastifiées et le ballet incessant des camions transportant les légumes, fruits et fleurs, nous avait fortement impressionnés.

Rendre sa b'Hồ-té à Đà Lạt
Le plastique, c'est peu être fantastique, mais ça n'est pas b'Hồ.

Alors si la disparition de ces bâches hideuses peut rendre sa beauté à cette magnifique région, c'est une bonne chose... à condition que cela ne pénalise pas trop les producteurs.
Au Việt Nam, on tolère et " autorise " tout et soudain, le couperet tombe et une loi vient tout bouleverser.
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#Posté le samedi 21 septembre 2019 19:00

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