La retraite, enfin, j'espère en profiter longtemps, très longtemps...

Son séjour ne devait durer qu'une à deux semaines, mais l'interruption soudaine et totale des liaisons aériennes l'a forcé à rester éloigné du Việt Nam plus longtemps que prévu et son retour n'a finalement pu avoir lieu que ce 4 décembre, soit 5 mois plus tard.
Pendant ce temps-là, l'horodateur du parc de stationnement a continué à tourner et le montant total qu'il a dû payer pour sortir son véhicule s'élevait à plus de 22 millions de VN Ðồngs, soit plus de 850 €uros.



Bien que le prix de cette voiture soit très élevé, comme pour tout véhicule importé d'Europe, dans ce genre de cas de force majeure, je pense qu'il serait bon de faire un geste et ne pas encore plus pénaliser des clients qui ne sont pour rien dans cette situation totalement indépendante de leur volonté, d'autant que les clients lésés sont très nombreux, comme en témoignent l'abondance de messages postés sur les réseaux sociaux.



À titre indicatif, voici les prix pratiqués par un revendeur Mercedes officiel, au Việt Nam, lors de la vente d'un modèle équivalent.
La taxe appliquée sur les véhicules importés est supérieure à 50 %.
Par exemple, pour un SUV Mercedes GLC 300, dont le prix de vente est d'environ 61 000 €uros en France, au Việt Nam celui-ci s'élève à 96 000 €, soit 2,499 milliards de VN Ðồngs.



Il faut toutefois savoir que l'achat d'une voiture, au Việt Nam, ne se limite pas au prix de celle-ci, mais que de très nombreuses dépenses sont à prévoir, une fois la livraison effectuée.
Pour qu'une voiture puisse rouler sur la route, au Việt Nam, des frais d'enregistrement périodiques sont exigés.
Il s'agit d'un coût fixe obligatoire dont tous les véhicules en circulation doivent s'acquitter, selon un barême relatif à leur catégorie.
Appelé " frais d'entretien routier ", pour les voitures particulières comportant moins de 10 places assises, ce montant est actuellement de 1 560 000 VN Ðồngs pour 12 mois ( 60 €uros ).
Il ne faut pas oublier le paiement de la prime d'assurance responsabilité civile, obligatoire pour les propriétaires de voitures, conformément à la réglementation de l'État, dont le paiement, pour un véhicule de moins de 6 places, s'élève à 437 000 VN Ðồngs par an ( 17 €uros ).
À celà, il faut ajouter environ 5 millions par mois, pour les frais de maintenance et d'entretien, le coût du carburant, les péages dont le prix varient de 35 000 à 60 000 VN Ðồngs par trajet ( 1,35 à 2,32 €uros ), puis les redevances de stationnement, comprises entre 25 000 et 40 000 VN Ðồngs de l'heure ( 1 à 1,5 €uros ), plus la location d'un parking, si votre domicile n'en possède pas, etc...
Les charges relatives à la possession, à l'entretien et à l'utilisation d'une voiture, au Việt Nam, sont estimées à environ entre 120 à 150 millions de VN Ðồngs par an, soit un budget conséquent de 4500 à 5800 €uros.
C'est pour celà que je continue à voyager en avion ou en train, celà me préserve de tous ces soucis de riches.

Au bas de notre immeuble, dans la petite rue qui le longe, au 68/6 Lữ Gia, il existe un tout petit restaurant bon marché, destiné aux plus démunis.
Pour environ 20 000 VN Ðồngs ( 70 centimes d'€uros ), ceux-ci peuvent y acheter une repas chaud et pour moins de la moitié de cette somme, des vêtements usagés, mais en bon état, leur sont proposés à la vente.
Auparavant, ces vêtements étaient donnés gratuitement, mais comme partout dans le monde, certains abusaient et le stock était immédiatement dévalisé par les premiers arrivants, qui bien souvent les revendaient ensuite.
Alors qu'habituellement, la file d'attente ne compte qu'une dizaine de personnes, en ce moment, chaque matin, celle-ci s'étend sur toute la longueur de la rue.



Alors quand je lis les nouvelles en provenance de France, où les gens se plaignent de leur privation de libertés, car ils ne peuvent pas boire un verre en terrasse sans présenter leur Pass Sanitaire, ou aller en discothèque, j'ai vraiment honte de ce pays.
À travers le monde, beaucoup de gens meurent à cause du virus et pas seulement des suites d'une infection, mais également de ses conséquences sur leurs moyens de subsistance.

Dans les rues, la circulation a retrouvé son niveau d'avant le confinement, mais le parking du supermarché voisin, Coop-Mart, est étrangement désert...



...comme l'intérieur du magasin.



Les rayons sont pourtant regarnis et l'on y trouve même des produits qui n'y étaient plus présents depuis longtemps.
Certaines personnes se précipitaient sur le papier toilette, pendant le confinement, pour ma part, je me suis fait un bon stock de boites de concentré de tomates, avant que celui-ci ne disparaisse à nouveau des rayons.



J'en utilise pour cuisiner des pâtes, des champignons à la grecque, ou même du poulet ou du poisson, tandis que le papier toilette... je n'en mange pas.

Le trafic restera suspendu jusqu'à nouvel ordre, à l'aéroport de Hà Nội, mais à Hồ Chí Minh ville, Đà Nẵng, Hải Phòng, Cần Thơ, Quảng Ninh, Nghệ An, Điện Biên, Thừa Thiên Huế, Quảng Bình, Quảng Nam, Đắk Lắk, Gia Lai, Lâm Đồng, Phú Yên, Bình Định, Khánh Hòa, Kiên Giang, Cà Mau, les vols pourraient rapidement reprendre, sous réserve, pour les passagers, de respecter les rêgles de distanciation et de présenter une attestation de test Covid-19 négatif, réalisé moins de 72 heures avant l'embarquement.



Aucun test ne serait requis pour les personnes ayant reçu 1 dose de vaccin 3 semaines plus tôt, celles qui ont reçu les deux doses de vaccin ou qui se sont rétablies du Covid-19 dans les 6 mois précédents.



C'était sans compter sur les comités populaires régionaux qui considèrent, à juste titre, que cette reprise est un peu trop précipitée et que la prudence voudrait que l'on attende encore un peu, afin de ne pas causer une nouvelle flambée des cas de contamination.
Monsieur Lê Khắc Nam, vice-président du Comité populaire de la ville de Hải Phòng, a transmis sa réponse, le samedi 2 octobre, au ministère des transports et de l'administration de l'aviation civile du Việt Nam, stipulant que le projet n'a pas été approuvé par le comité et qu'une reprise des vols de passagers, aussi bien à destination, qu'en provenance de la ville de Hải Phòng, reste pour le moment encore exclue.
Ils ont bien raison de se méfier, par les temps qui courent, il est urgent de ne pas se précipiter.



Les appareils vont encore devoir rester stationnés sur les pistes, en attendant que la situation sanitaire s'améliore.

Des chercheurs de l'Institut Pasteur de Lille ont découvert au mois de septembre 2020, dans un médicament existant déjà, l'existence d'une molécule potentiellement active contre le virus et qui n'entraîne apparemment pas d'effet secondaire.



Avant de changer de nom et de s'appeler " Clofoctol ", ce médicament synthétique, antibiotique et bactériostatique était utilisé en France, dans le milieu hospitalier, pour le traitement des infections des voies respiratoires, de la bouche, ou de la sphère ORL, sous forme de suppositoire jusqu'en 2005 sous le nom d'Octofène.
Les laboratoires se frottent les mains, en ce moment, ils viennent de vendre à prix d'or des vaccins élaborés à la hâte et aux effets à long terme plus qu'incertains, alors que des remèdes existaient semble t'il déjà.
Les gens ont vraiment pris l'habitude de se faire " empapaouter " ( pour rester correct ), mais avec la glycérine contenue dans les suppositoires, cela passera plus facilement.
Pour ceux qui seraient réfractaires à l'idée de s'enfoncer quelque objet que ce soit, dans l'anus, les scientifiques des laboratoires Pfizer travaillent désormais sur une pilule anti-Covid pour lesquels les essais cliniques seront lancés très prochainement.



Entre les cotons-tiges insérés bien profondément dans les narines lors des tests PCR, les piqures dans le bras, les pilules à avaler, les suppositoires à insérer dans le rectum, il ne reste plus aux chercheurs qu'à nous créer des gouttes pour les yeux et du sérum pour les oreilles, ainsi tous les orifices seront utilisés.

La première ambulance transportait un malade positif au Covid-19, ayant été victime d'un accident vasculaire cérébral, pour le conduire aux urgences de l'hôpital de Đà Nẵng.
Hélas, l'accident lui a été fatal.



L'infirmière qui l'accompagnait a été grièvement blessée et sa tenue de protection déchirée durant le choc, elle est donc en plus maintenant devenue un cas F1 ( ayant été en contact direct avec une personne contaminée ).
Les autres occupants des véhicules s'en sont sortis avec des blessures minimes.
Tout cela me conforte dans mon idée qu'il vaut absolument mieux éviter de sortir de chez soi.

On ne sait pas de quoi demain sera fait, mais en observant ce magnifique ciel coloré, on se dit que jusque là, on est encore en vie... " Pourvu que ça dure ! ", comme l'aurait si justement dit, mon illustre compatriote pontivyen, Jean-Yves Lafesse, hélas récemment disparu.